Laboratoire Numéro 9 de l'IEAMN

Code:

Le laboratoire numéro 9 se trouve au rez de chaussée de l'Institut d'Etude Animalier en Milieu Naturel (IEAMN). A l'entrée une plaque bleu sur laquelle est écrit:

Laboratoire Numéro 9
Massrur Mustassim
Spécialiste en Faune Marine Australienne

 Ce laboratoire est immense et compte une trentaine d'aquariums, dont 25 qui entoure la pièce (beaucoup sont vide) et 5 qui sont au centre de la pièce et ont des caractéristiques particulières. Sous chacun de ces 5 aquariums est incrusté une plaque avec le nom de l'animal qui est à l'intérieur, soit:
Seiche flamboyante, Crevette pistolet, Squille Multicolore, Pieuvre à anneaux bleus et Crabe des cocotiers (+Nom scientifique).
En  dehors de tous ces aquariums, une grande piscine est aménagé au fond du laboratoire et accueille de nombreux poissons plus ou moins grand, près de la piscine se trouve un paravent indiquant les habitudes du chercheur. Enfin près de l'entrée se trouve un grand bureau sur lequel sont installé de nombreux outils de mesure, précipité chimique (antidote), et plein d'autres choses. Le sol est jonché de feuilles d'études en pagaille.

Vendredi, 20 heures. J'ai enfin fini ma journée de travail. Non pas que celui-ci ne me plait pas mais le plaisir que j'éprouve en le faisant ne sera jamais égal à celui du à mon activité nocturne favorite... La nage. Je me cache derrière le paravent malgré que je sois seul, une habitude que j'ai pris à cause de ces foutu tatouages. Je me défait de mes vêtements puis des bandages recouvrant l'entièreté de ma ceinture abdominale et pose le tout sur le paravent. Bien entendu je garde un long short de bain dépassant les genoux et l'écharpe dont je ne me sépare jamais (et oui même pour nager).
*Je vais enfin pouvoir rejoindre ceux avec qui je me sens le mieux* pensais-je juste avant de plonger dans la grande piscine aménagés de coraux et autres algues. Ma retrouvaille quotidienne avec mes poissons ne m'empêchait pas de ne jamais m'en lasser. Un seul problème j'avais oublié qu'aujourd'hui Vaéliane arrivait.

Je n’ai pas attendue très longtemps avant d’appeler Mass, Massrr, Massruuur,… bref.  Je m’habille avec un jean bleu et mon sweet a capuche gris et part au Labo.
Je ne conduis pas donc j’ai appelé un taxi pour m’emmener au complexe. Je sais que c’est une grosse dépense mais là c’est pour voir Vénus. Il me dépose devant le portail où je sonne et donne mon identité. On m’ouvre et j’arrive sur un grand parking.

* C’est super grand *

J’avance assez rapidement, pressé d’enfin voir ce super chat. Une fois arrivé devant le bâtiment ou je cherche l’accueil. Je passe la porte de celle-ci et je me retrouve devant des personnes qui me fixent. Bon en même c’est peut-être parce que je me balade avec mon jouet a chat, ma petite canne.
Une personne viens vers moi et me dit qu’il doit me fouillé. Hmm ça me gêne je n’aime pas trop le contact humain, je grimace tout le long.
Une fois passé ça j’arrive encore devant quelqu’un.

* Pff je vais jamais y arrivé *

Cette dernière personne me demande dans quel labo je dois aller donc je lui dis, puis après ça elle me fait signé des papiers. Tout ça commence à m’énerver, je veux voir un chat, pas emménager ici. Ensuite une autre personne m’emmène jusqu’au laboratoire, dailleurs il arrête pas de parler mais je ne l’écoute pas, je réponds juste de temps en temps « D’accord ». L’agent de sécurité m’ouvre enfin une porte, j’entre dans la pièce et la porte se referme derrière moi. Je souffle un bon coup.

* Enfin arrivé *

En regardant autour de moi, je vois des aquariums, super grand. En tout cas ça va bien avec le propriétaire. D’ailleurs où est-il ?

« Excuser moi, il y a quelqu’un ? » dit-je timidement

Je cherche dans la pièce quand mes yeux tombent sur quelqu’un entrain de nager. Ma bouche s’ouvre en grand.

Je nage depuis un certain temps sans vraiment voir le temps passer, en revanche il me prend l'envie d'aller chercher ma bouteille d'oxygène pour descendre plus bas et voir les raies et les poissons se cachant dans les roches. Au moment ou je pense à cela, j'entends un bruit. D'ou vient-il?  Je passe une minute à y réfléchir avant de ne plus avoir de souffle. Je sors la tête de l'eau et comprend que le bruit venait de la porte en voyant une jeune fille debout dans mon labo.
Avec mes yeux remplis d'eau et sa capuche je ne la reconnais pas. Je me doute cependant que ça ne peut être que Vaéliane. J'avais complètement oublié qu'elle venait aujourd'hui. Je remarque qu'elle me fixe, bouche bée, et mon premier et stupide réflexe et de replonger sous l'eau.
Pourquoi j'ai fait ça? Question rhétorique, je sais très bien que c'est parce que j’espère qu'elle n'a pas vue mes tatouages. Mes capacités "apnéique" me permettent de tenir quatre minutes sous l'eau. Si je m'y prend bien je peut sortir de l'eau en étant caché par le paravent. Je suis à l'opposé de de l'endroit où je compte me rendre, mais mes longs membres me permettent d'y arriver facilement et ce sans même remonter à la surface. Je fais le moins de bruit possible en sortant de l'eau pour qu'elle croit que je suis toujours en dessous. Etant déjà derrière le paravent j'en profite pour ré entourer ma ceinture abdominale de bandages. Je pousse un soupir de soulagement, mes tatouages ne sont plus visibles. Je me retourne pour prendre ma blouse déposé sur le paravent et... le fait tomber. Je me retrouve face à elle, presque torse nu, seulement vêtu de mes bandages et de mon long short. J'avoue que je suis plus gené par la situation que par ma tenue, mais je décide de faire comme si de je ne m'en souciait pas pour ne pas rajouter de malaise à la scène:
- Salut Kitt... Euh Vaéliane! J'imagine que tu vas devoir attendre 5 minutes avant que je sois à ta disposition, dis je avec un rire dissimulant la gène de la situation.

Alors il n’a pas menti, il nage vraiment avec des animaux. C’est pas comme si je disais que c’était un menteur, mais les humains son du genre à dire tout et n’importe quoi. Mais bon là, j’ai la vérité qui éclate devant moi.

* C’est vraiment trop bien *

J’allais parler quand le scientifique replonge dans le bassin.

* Mince, est ce qu’il ne m’a pas vu ? * Je baisse la tête.

Je me suis peut-être tromper de jour. Oh non il ne m’attendait pas aujourd’hui, il est donc surpris. Il croit peut-être qu’on attaque son laboratoire. Oh non je vais me faire attaquer ? Je commence à paniquer… Mais me calme vite quand je pense à toute les étapes que j’ai dû passer pour arriver ici. Ils ont bien vu que je n’étais pas armée donc qu’il n’y a aucune risque, a pars si j’attaque quelqu’un avec un jouet a chat. Apres je peux emmener un chat ou je veux avec ma canne. Je rie seule de mes pensées.

J’imagine ramener Venus discrètement chez moi en l’attirant avec ma petite canne. Poser le jouet au sol et attendre que le chat attaque. Puis reculer le jouet, jusqu’à ce qu’on arrive chez moi. Mhhh oui je sais que ça peut-être long, mais au moins je pourrais jouer super longtemps avec…

Je ne me rends pas compte tout de suite que l’on me parle est entend juste : « 5 minutes avant que je sois à ta disposition » Je relève la tête.

« D’acco..rd » bafouillai-je quand je remarque qu’il est torse nue, je détourne les yeux gêné.

Elle tourne la tête et je ris. Comme à chaque fois que je ne veux pas que mon rire gène je remonte mon... Mon écharpe! Je tourne mon regard vers la piscine, elle n'y flotte pas... Ou est-elle? Je panique légèrement, m’apprête à replonger mais heureusement je la voie à mes pieds au dernier moment. Je m'empresse de la renouer alors qu'elle est encore mouillée. Je me sèche ensuite rapidement avec ma longue serviette que j'entoure autour de ma taille pour qu'elle me recouvre jusqu'au cheville. Puis, en ce qui concerne mon  haut j'enfile ma blouse s'en prendre le temps de la fermer. *Sacré look* pensais-je me moquant de moi même. Je m'avance ensuite vers elle, son regard toujours détourné. Je m’apprête à tapoter son épaule, mais me rétracte au derniers moment pour simplement l’interpeller avec ma voix:
- Désolé je t'avais complètement oublié, finis-je par prononcer, la main derrière la tête en guise d'excuse.

Il cherche quelque chose, est ce qu’il a perdu ces affaires ? Là ça confirmerais qu’il est vraiment tête en l’air et ce qu’il me dit après le confirme.
D’ailleurs ça me vexe qu’il est oublié mais je peux comprendre qu’il est occupé avec son travail, je sourie tout en lui disant.

« Ce n’est pas grave, vous êtes occupé je comprends. Vous voulez que je repasse plus tard ? »

C’est vrai que je serais vraiment déçu j’ai vraiment envie de voir Vénus. Il est trop beau ce chat, puis je veux vraiment voir si on peut voir plusieurs chats à la fois sur lui. En pensant à ça mes yeux s’illuminent et mon sourire s’agrandit. Dans le royaume des chats ce serais un acteur célèbre.

Ce qu'elle me dit confirme ce que je pensais d'elle, elle est aussi gentil avec les humains qu'elle l'est avec les chats. En revanche, je ne peut pas la laisser être venu pour rien, je vais aller chercher Venus...Attends, j'ai une meilleure idée, je vais d'abord la taquiner un peu. Même si son sourire et ses yeux lumineux me rendent coupable, je ne peut pas m'en empêcher:
- Oui, ça m'arrangerais beaucoup! Je suis désolé je sais que tu voulais le voir mais par ma faute, c'est trop tard. Mais ne t'inquiète pas ma collègue doit le ré-étudier dans six mois!
Je veux juste voir sa réaction, je lui dirais la vérité dans quelque secondes. Oui c'est mesquin, mais disons que ça la rendra encore plus heureuse lorsque je lui dirait la vérité.

Mon sourire, même si il est toujours présent, diminue. Six mois c’est long quand même mais bon si c’est pour voir un chat star je peux attendre de toute façon.

* Hmm six mois à attendre quand même * Je lève les yeux au ciel en réfléchissant.

Oui mais si c’est ce qu’il faut pour pouvoir le voir alors j’attendrais. Enfin j’ai quand même envie de le voir. Je mets mes mains dans mes poches en tapotant un doigt avec un autre de l’intérieur de mes poches. Bon de toute façon je n’ai pas vraiment le choix, je ne vais pas rater l’occasion de le voir quand même. Puis bon je ne vais pas aller le voler, je ne saurais même pas par où le chercher.

* Bon …*

« D’accord a dans six mois alors » Dit-je avec un grand sourire malgré que je sois déçu.

Je me retourne et commence à partir. Je vais pas rester la encore plus longtemps si je peux pas voir ce chat.

Quoi? Sa réaction est plus ennuyante que toute celle que j'avais pu prévoir, je me doute qu'elle garde le sourire pour faire bonne figure mais quand même j'aurais aimé... Qu'est ce que j'aurais aimé d'ailleurs je n'attendais pas spécialement de réaction en particulier. Enfin bon, je la voie commencer à s'en aller et finit donc par relâcher la vérité de manière beaucoup moins enthousiaste que ce que j'avais prévu. Je garde néanmoins mon sourire et dit:
- Oui c'est cela à dans 6 mois, à moins que tu ne préfère que j'aille le chercher tout de suite?
Je me doute qu'elle risque de ne pas comprendre alors je rajoute après quelque secondes:
- Il doit effectivement retrouver son propriétaire ce soir, mais dans 3 heures et demi. J'imagine que ça te laisse pas mal de temps pour le voir, non?

Je m’arrête net lorsqu’il me propose de le voir tout de suite. Je me retourne un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillant.

« Pour de vrais ? » Dit-je en sautillant et en me rapprochant de mon interlocuteur je rajoute « On peut vraiment rester trois heures et demi avec ? »

Je vais vraiment pouvoir jouer avec lui autant de temps. Je ne sais pas pourquoi il a changé d’avis tout d’un coup mais a vrai dire je m’en fiche un peu. Le principal c’est que je vais pouvoir jouer avec Vénus.

« Vous aller voir, je vais vous montrer comme jouer correctement avec un chat. Ils sont trop mignons quand ils attrapent le jouet avec leurs petites pattes. »

Je suis tellement contente que je n’arrive pas à m’arrêter de sautiller.

Elle recommence à sautiller comme la dernière fois, elle à vraiment une manière d'être animalière pensais je. Je pense également à sa dernière phrase:
- Comment jouer correctement avec? A vrai dire je n'ai jamais joué avec un chat tout court donc, pourquoi pas?
Je le dit à haute voix sans m'en rendre compte, enfin, ce n'est pas très grave. Je rajoute assez rapidement:
- Le laboratoire de ma collègue est au dernier étage, donc je risque de prendre un peu de temps avant de revenir avec Venus, disons plus ou moins 20 minutes. En attendant, j'en suis désolé mais, tu devra rester ici. Je n'ai pas le droit d'emmener avec moi quelqu'un d'extérieur dans un autre labo. Tu peux regarder tout ce que tu veux voir même toucher ou mettre ta main dans l'eau, à l'exception de deux choses, les aquarium centraux et les composants chimiques sur ta droite, se sont des venins pour la plupart. Les antidotes sont à côté mais tu ne saurais pas définir lequel convient auquel donc, pas touche. Enfin si jamais il t'arrive quoi que ce soit, appel moi immédiatement; dis-je en lui tendant un papier avec mon numéro de téléphone.
Après lui avoir dis tout ça et en éspérant qu'elle m'ai écouté je me dirige vers la porte et... mon badge est resté sur le bureau.
Je me retourne et ajoute en souriant:
- En fait, tu peux me passer le badge à côté de toi s'il te plait?

Je suis un peu surprise par sa question.

« Bah heu c’est vrai que… »

Je n’ai pas le temps de finir qu’il commence un monologue.

* Je n’ai pas l’attention de tous casser *

« Bien sur je ne voudrais pas mourir » dis-je en rigolant, un peu nerveusement.

Il garde des choses dangereuses ici quand même. J’espère qu’il n’oublie pas de ce laver les mains avant de toucher les animaux. J’attrape le papier qu’il me tend et le met dans ma poche de jean.
Je tourne la tête et vois le badge je le prends et lui tend.

* Je vais rester enfermer la ? *

« Mhh m’oubliez pas ici » dit-je timidement, en replaçant ma capuche sur ma tête.

J'explose de rire à sa dernière réflexion:
- Si Venus ne me dévore pas je devrais revenir bientôt, dis je en rigolant, puis j'ajoute avant de refermer la porte:
- Et puis arrete de me vouvoyer j'ai l'impresion d'être vieux, je n'ai que 23 ans tu sais.
La porte se referme sur moi.
Je marche d'un pas rapide et emprunte de nombreux couloirs jusqu'à un plan, je ne connais pas le complexe par coeur. Alors le labo n°17...n°17...n°17! C'est bon! c'est effectivement au dernier étage. Je monte dans l'ascenseur et enfonce le bouton "21". Après plusieurs minute j'arrive enfin au vingt et unième étages. *Ce que cet ascenseur peut-être lent*, je réemprunte de nombreux couloirs et arrive enfin devant la porte que je recherche.
Laboratoire Numéro 17
Cha O'Dang
Spécialiste en chats particuliers
Je passe mon badge, ouvre la porte et la lumière s'allume toute seule ce qui réveille la plupart des chats. Je suis désolé de cela mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur cela alors que j'ai laissé Vaéliane depuis maintenant presque dix minutes. Je me dirige vers le fond et prend Venus dans mes bras. J'ai peut être été un peu trop brusque puisqu'elle saute de mes bras pour me griffer au visage. Lorsqu'elle ré-atterri au sol, elle retourne se réfugier dans son coussin et détourne son regard rapidement. J'attrape la boite à croquette qui se trouve à côté de moi en espérant qu'elle ne l'a pas nourrit en partant.
Je rempli mes bras de nourriture pour qu'elle viennent d'elle même dans mes bras, je me doute que ce n'est pas comme ça que l'on doit faire mais je ne sais pas réellement comment m'y prendre. Apparemment ça marche, elle plonge dans mes bras et vient s'y lové tout en mangeant. Je me dirige vers la sortie et avant d'y arriver je tombe sur une boite sur laquelle est écrit "Latty". J'avais oublié son existence! J'attrape tant bien que mal la boite avec les bras rempli de croquette et de Venus.
*Vaéliane peut s'attendre à tout sauf à ça!*
Je finis par sortir et me diriger vers l'ascenseur.

Oh il est jeune, je ne pensais pas, en même temps il est tellement grand. Bon je sais que l’âge n’a rien à voir avec la taille mais bon, il est quand même impressionnant.

Bref je me retrouve toute seule dans cette salle avec la peur qu’il m’oublie ici. Je serais vraiment mal si ça devais arriver. Je passe mon regard sur toute la salle en enlevant ma capuche.

* C’est impressionnant les aquariums sont vraiment grand *

J’aimerai bien m’approcher mais j’ai vraiment trop peur de faire une bêtise. Alors je vais rester là planter où il m’a laissé. Mais en fait il va emmener un chat ici ? Où il y a des animaux marins ? Il n’a pas peur que le chat veuille les manger ? Je ne sais pas en même temps s’il aurait envie de manger ça. Je m’assoie par terre, parce que je commence à avoir mal aux jambes, et continue de regarder ce qu’il se passe dans les aquariums.

L'ascenseur est enfin arrivé en bas après un bon moment et les croquettes sont presque épuisées. Je marche de plus en plus vite: je me doute que lorsqu'il n'y aura plus de croquettes il quittera mes bras et si je perds Venus je suis un homme mort.
J'arrive devant mon bureau sans aucune main libre pour ouvrir la porte avec mon badge, je me met de côté et mon badge est reconnu à travers ma poche. La porte s'ouvre en faisant un énorme bruit comme à son habitude et je voie Vaéliane assis par terre, je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que le chat bondit de mes pour arriver au sol faisant tomber les quelques croquettes encore dans mes bras. Il s'élance ensuite sans attendre vers Vaéliane:
- Vaéliane att...
*Trop tard...*

Je n’ai pas entendue la porte s’ouvrir car je suis partie dans mes pensées. C’est animaux ne passionne pas vraiment. Je sursaute lorsque je sens que l’on tire sur la canne que je tien toujours. Ce qui me fait sursauter. Je tourne la tête et je le vois la devant moi Vénus.

* oh qu’il est magnifique * J’ai un énorme sourire et les yeux qui sont tout illuminé.

« C’est trop mignon » lâchai-je sans le vouloir, avec une voix un peu niaise qui me surprend.

C’est peut-être le faite d’avoir attendue de le voir qui me rend comme ça.

« Tu sais que tu es beau toi » dis-je en m’adressant au chat. « Tu es une vrai star, tu sais dans le monde des chats tu serais un célèbre acteur. Tu aurais tous les poisson que tu veux »

Pendant qu’il mâchouille la sourie, j’approche ma main de sa tête et lui masse le dessus de la tête, ce qui lui fait fermer, à demi, les yeux.

* trop chou*

Je vois que la chatte s'est arrêter à temps, elle voulait juste jouer avec le... jouet. Je vérifie que la boite n'a rien et viens m'asseoir à côté de Vaéliane et Vénus, la boite toujours dans les bras. Je repense à ce qu'elle m'avait dit et lui propose:
-Tu veux que je tienne la canne pour que tu puisse tourner autour?
Mon rictus apparaissant encore une fois, je le recouvre de mon écharpe.

J’avais complétement oublier que Massrur était là jusqu’à ce qu’il me parle.

« Heu oui s’il te plait »

Je lui donne délicatement la canne et me lèves doucement. J’ai envie de lui poser des questions mais je ne sais pas si se serait indiscret. Alors je tourne autour du chat doucement.

* Mhh non on voit bien qu’il y en a que un seul *

Je me mets derrière et ferme un œil puis l’autre. Mais non ça ne change rien.

« Mhh non on ne voit que un chat, mais bon il reste beau »

Bon heu je peux essayer quand même de faire la conversation, j’y arrive bien avec Aoba.

« Mhh excuser moi, hum je me demandais, tu as toujours froid ? Et eux comment on prononce ton prénom ? » Dit-je en rougissant.

Je tiens la canne qu'elle m'a donné et tend le bras de plus en plus haut pour voir le chat sauter le plus haut possible, c'est vrai qu'elle sont marrante ces bestioles. J'en oublierais complètement qu'il y a une jeune fille qui me tourne autour, *Au sens propre! Arrête de penser à des trucs bizarre*. J'entends soudain, la voix de Vaéliane. Ces questions me font sourir, surtout la deuxième, c'est vrai que personne n'a jamais prononcé mon nom devant elle:
- Pour mon prénom ça se prononce Natasha, dis-je en fixant le chat pour éviter de rire. Je ne peux pas, je rie un instant, remonte mon écharpe et reprend:
- Je plaisante, je m'appelle "Massrour", c'est la prononciation du u qui change c'est tout. Quand à mon écharpe si je la porte c'est parce que c'est un cadeau que l'on m'a fait au moment où j'ai changé, quand j'ai arrêté d'être celui que j'étais.
Je marque une pause en repensant à cela, secoue la tête pour ne pas faire la tête devant la jeune fille enthousiaste et continue:
- Et toi, pourquoi ce sweat? Tout à l'heure tu à même remis ta capuche alors que l'on était à l'intérieur, dis-je en lui tendant la canne, après tout c'est elle qui est venu jouer avec lui, je n'ai pas le droit de monopoliser l'attention du chat.

* Natasha ? * A peine le temps d’y penser qu’il reprend la parole.

*Ah il rigole * j’ai un petit rire nerveux.

« Massrour » dit-je tout bas pour moi-même.

Bon au moins je sais comment on le prononce maintenant, c’est déjà ça. Oui, un cadeau ça ce garde… Arrêter d’être celui qu’on ait ? Je ne comprends pas vraiment mais je ne pense pas qu’il ait envie d’en parler. Et puis ça ne me regarde pas.

Il me tend la canne en même temps qu’il reprend la parole, et je commence à l’agiter en rond pour que le chat cours apres.

* Pourquoi un sweat ? *

« Mhhh, je sais pas j’aime bien, et pour la capuche je dirais une habitude »

Je suit le chat du regard. Cette capuche serait peut-être pour rester seule, me protéger ? peut-être...

Je la vois continuer avec le chat et reste assis à les fixer tous les deux. Peut être plus l'une que l'autre, quand à dire laquel je saurais pas trop... Soudain j'entends un tout petit miaulement presque imperceptible... elle ne l'a pas remarqué, c'est bon. Je me lève discrètement vers la boite que j'avais ramener et en sors Latty. Elle, par contre, ne résiste absolument pas. Elle n'en aurait pas le pouvoir de toute façon pensais-je en touchant les trois grandes marques qui ce sont formé sur mon visage suite au griffure de Venus. Je reviens donc vers Vaéliane toujours occupé avec Venus il semblerait que même si je passais devant elle, elle ne me verrait pas. Une fois derrière elle, je dépose sur son épaule le petit chaton noir de 8 centimètres de haut pour 20 centimètres de long et attend avec impatience sa réaction.

Alors que je continue de jouer avec Vénus je sens quelque chose ce déposer sur mon épaule. Je me fige… Qu’est ce…

« Ohh » Trop chou un chaton, il est tout petit.

« Bah alors qu’est-ce que tu fais la toi ? » demandai-je au chat.

Je sais qu’il ne peut pas me répondre. Je l’attrape de ma main libre et me rassoie sur le sol en tailleur. Je le pose au croisement de mes jambes et caresse la petite tête du chaton. Il se met à ronronner. Cette soirée est vraiment trop bien.
Je regarde Massrur avec un grand sourire.

« Qui c’est ? »


J’ai dailleurs un peu de mal à me coordonner je veux caresser le chaton et jouet avec Vénus mais j’ai du mal à faire les deux en même temps

Je la vois avoir la tête qui tourne avec ces deux chats, ça me fait sourire. Je remonte mon écharpe et m’assois à côté d'elle pour prendre, la canne. Venus n'est pas celui des deux que je préfère mais elle vient de voir le petit chaton, je vais lui laisser au moins un peu après je la laisserais choisir.
- Elle s'appelle Latty.
Je continue avec Venus et rie en remarquant quelque chose:
- C'est drôle de voir que le chaton arrive même à tenir dans une main aussi petite que la tienne... sans vouloir t'offenser.
Je remonte mon écharpe.

Massrur récupère la canne, je regarde quand même quelque seconde Vénus jouer. C’est compliqué de choisir entre les deux. Mais bon je vais en profiter pour utiliser mes deux mains pour câliner le chaton.

« Latty ? C’est joli comme nom. » Dis-je en souriant « Une petite main ? »

* Ce n’est pas lui qui est trop grand ? *

Le chaton ronronne dans mes mains, mais il commence à être intriguer par ce qu’il se passe à coter. Et oui ils sont souvent joueurs. Puis il pourrait être jaloux aussi, qu’on ne joue pas avec lui. Le chaton ce met à miauler.

« Désolé Latty j’en ai pris que un »

Sa dernière phrase me fais tiquer, j'ai une idée pour occuper l'autre. Je pose la canne au sol:
- Surveille le, je ne voudrais pas qu'il casse quelque chose. Je ne crois pas que tu ais assez d'argent pour ne remboursé les dégats, plaisantais-je.
Je me dirige vers mon bureau et d'un des tiroirs sors une réplique de mandarin fish que j'utilise des fois pour attirer les moyens et gros poissons.

Mandarin Fish:

J'en profite également pour prendre une queue de poisson en plastique qui me servira plus tard. Je reviens vers Vaéliane et lui tend le faux poissons. Je me rassois lorsque j’aperçois à ma montre qu'il ne reste plus beaucoup de temps, en effet il faudra que j'aille reposé le chat dans son labo un peu avant l'heure où il doivent venir le chercher. Je la préviens:
- Juste pour te prévenir que dans 20 minutes, il va falloir aller replacer Venus et latty dans leur labo. Au fait, tu veux que je prenne lequel?

Alors non effectivement je n’ai pas les moyens. Est-ce qu’il plaisante ou il veut me montrer qu’il a plus d’argents que moi ? Mhh … bon je vais surveiller le chat quand même hein.
Je tends la main vers Vénus qui vient frotter son museau sur ma main. Ce qui daileurs me fait glousser.

* Il est trop chou ce chat *

« Plus que 20 minutes » dit-je un peu déçu mais je garde quand même mon sourire.

Oui je suis déçu mais heureuse d’avoir vu ces deux chats. Surtout que je devais en voir qu’un a la base. Je dois choisir entre les deux… Mhhh je ne sais pas, des chatons j’en vois souvent mais lui est vraiment tout petit et Vénus est très rare.

« Mhhh.. je…je… »

Mon regarde passe de l’un à l’autre.

Je la vois hésiter et décide de ne pas l'aider à choisir, après tout si elle réussis à s'occuper des deux... Elle n'a pas l'air d'être vraiment débordé d'ailleurs. Je me rend compte que ma question était peut-être trop direct:
- C'était juste pour te soulager, tant que ça ne te gène pas tu peux t'occuper des deux. En réalité je dirais même que ça me laisserais le temps de terminer deux, trois trucs au labo.
Je n'ai pas vraiment de travaille en retard, mais prendre de l'avance ne fait pas de mal. Je ne me lèverais cependant que lorsqu'elle m'aura donné "l'autorisation" de la laisser avec les deux chats.

Ah bah si je peux garder les deux c’est autres choses. J’attrape Vénus en dessus du ventre et le met entre mes jambes et met le mignon petit chaton juste a coter. Je caresse les deux chats simultanément, si je fais les mêmes gestes je devrais y arriver.

« Votre collègue est vraiment chanceuse de pouvoir les étudier » dit en continuant de fixer les chats. « Enfin, moi je peux en voir plein tous les jour » dis-je tout bas

Je la laisse s'occuper des deux chats et par à mon bureau chercher différents bocaux contenant de la nourriture spécialisé pour nourrir chacune de mes petites créatures. C'est le bras encombré d'une dizaine de bocaux différents que je fais le tour des aquariums en nourrissant chacune de ces bestioles à nageoires, ou à tentacules, ou à pinces ou à... bon ok je m'arrête là. Tout en faisant attention à ne pas donner la mauvaises nourriture aux mauvais poissons je réponds à Vaéliane:
- Qu'est ce que j'ai dit sur le vouvoiement... La prochaine fois je reprends Vénus, dis je sans essayer de réprimander mon rire pour qu'elle comprenne que ce n'est que de l'humour. Sinon pour ma collègues, je t'ai ramener deux beaux spécimens mais la plupart de ses "sujets" sont malade ou atteints de divers mutation. J'imagine que tu à peut être un peu plus de chance qu'elle.
J'espère que m'a phrase n'a pas trop jeté un froid, pour en être sur j'ajoute:
- Mais grâce à ses observations et donc aux conseils qu'elle donne aux divers propriétaires, la plupart réussisse à vivre une vie plus ou moins normal.
Une fois les animaux nourris, je me dirige vers les aquariums centraux et note les chiffres écrits sur des écrans auquel ils sont relié. Comme tous les soirs, je donne un petit coup sur la vitre décuple vitrage de la crevette pistolet, elle me répond par sa traditionnel "bulle de combat" à 4500°C et je voie que ma vitre résiste toujours.
Ma montre m'indique qu'il est l'heure d'aller reposer Venus, je demande donc à Vaéliane:
- Tu peux remettre Latty dans sa boite, s'il te plaît... Et aussi prend Venus dans tes bras et rejoins moi à côté du grand bassin je veux te montrer une dernière chose avant que tu parte.

« Pardon » dit-je un peux gêner.

* J’espère qu’il ne me l’enlèverait pas vraiment *

Je continue de câliner ces deux adorables bouts de chou. Leurs ronronnements à l’unisson sont une magnifique musique.
Ce qu’il me dit après me rend un peu triste, mais c’est comme ça pour tous les être vivant certain non pas la même chance que d’autre.

« C’est bien que des personnes s’intéresse assez a eu pour vouloir les soigner, c’est une gentille personne »

Oui c’est vrai, peu de gens s’intéresse à autre chose qu’à eux même. Alors à des animaux encore moins.

« Oh… D’accord »

Je prends les deux chats dans mes bras et me lève. Je pose le chaton dans sa boite et lui fait une dernière caresse.

« Tu dois rester beau toute te vie » Ordonnais-je au petit chaton.

Je remets Vénus correctement dans mes bras, comme un petit bébé et lui caresse le dessous du menton. Je me dirige ensuite là où Massrur me dit.

Je fais ça chaque fois que quelqu'un viens me voir, même si c'est très rare, et pourtant je suis toujours aussi excité avant de le faire. Je la préviens quand même:
- Tient le bien! Je suis presque sur que je ne devrais pas faire ce que je vais faire devant un chat.
Je m'agenouille devant le bassin et prend de ma main gauche l'un de mes sifflet automatique et de ma main droite la queue de poisson en plastique. Je plonge ma main gauche dans la "piscine" et pousse l'appendice qui se trouve à l'arrière du sifflet. Comme d'habitude aucun son n'en sort, du moins aucun son que nous puissions entendre. Je ressors le sifflet de l'eau, attend cinq seconde et plonge la main droite dans l'eau et commence à battre la queue en plastique à un rythme précis que je me récite dans ma tête.
Après une dizaine de secondes pendant laquelle un silence règne, une myriade de petit poissons multicolore s'approche vers nous et atteigne la surface. Leur mouvement circulaire ressemble a un ballet:
- Tu peux t'approcher si tu veux mieux voir.
Ma dernière phrase n'était pas annodine *Je ne peux m'empêcher d'attendre le clou du spectacle*.
Je remonte mon écharpe, *elle ne doit pas voir que je sourie, elle ne doit se douter de rien*.

C’est vrai que nous nous trouvons devant un aquarium donc il doit y avoir des poissons. ET vénus aura surement envie de les manger. Mais quand je baisse la tête je le vois les yeux mi-clos qui profite de mes papouilles.

* Mmmh je pense que ça ira *

Je regarde ce qu’il fait et attend de voir ce qu'il ce passe. Et d’un coup je vois apparaître plein de petit poisson

« Ouaaaaa » dit-je sans le faire exprès.

Lorsqu’il me dit de m’approcher, je n’ose trop avec le chat … Mais bon je ne verrais pas ça tous les jours. J’avance prudemment pour ne aps bousculer Vénus et qu’il se concentre sur autre chose que mes caresses.

« C’est jolie » dit-je en souriant

* Mais pas aussi beau que Vénus hihihi *

Tu m'etonne que ça l'est, mais je ne vais pas expliquer pourquoi je risque d'y passer des heures. De toute façon elle est assez près du bord pour que je puisse passer a la phase 2 du plan.
*Je commence a me croire dans un film d'espionnage*
Mais bon ce que je vais faire est tout sauf discret.
Tout d'abord je profite du fait qu'elle soit focalisé sur les poissons, pour plonger ma main gauche dans l'eau et réactiver le sifflet mais avec une frequence différente.
- J'espere que tu le tiens vraiment bien, dis je sans plus cacher mon sourire.
En effet, a l'instant ou je prononce cette phrase, le banc de poissons se separe en deux immédiatement et tres rapidement pour laisser place à... un mérou géant.

Merou géant:

L'énorme poisson de près de trois mètres qui d'habitude reste tapis au fond approche rapidement et "bondit" sortant sa tete de l'eau. Il reste la tete hors de l'eau trois bonnes secondes avant de replonger.
Bien entendu je met mon bras en barrage devant Vaeliane, s'amuser c'est bien mais, il est hors de question que je la mette en danger. C'est surtout la reaction de Venus que j'appréhende.

Je me concentre tellement sur les petits poissons que je ne fais même pas attention à ce que faire Massrur pas loin de moi. Quand d’un coup je vois les petits poissons ce séparer.

« Oh pouurq… » Répondait-je quand je vois un énorme poisson surgir.

« Ahhh » Dit-je un peu fort, surprise.

Tellement surprise que j’en recule et lâche le chat qui retombe sur ces pattes un peu surpris lui aussi.

« Oh mince désolé Vénus »

En même temps c’est un chat il ne se sera pas fait mal à cette hauteur. Je m’accroupie et lui temps ma main pour qu’il revienne vers moi.

Ce mini-spectacle fini, je repose le sifflet et la queue en plastique au bord du bassin. Vaéliane est en train de reprendre Vénus qui était tombé. Je prend la parole:
-Voilà, ce sont ceux avec qui je passe mes journées, dis je satisfait.
Je me dirige vers l'armoire et enlève ma blouse, sous laquelle je suis toujours de torse et de bandages pour enfiler un simple tee-shirt bleu et une très longue veste noir. Puis je défait ma serviette entourant toujours ma taille et met un jean par dessus mon short *Avec tout ça, je n'ai pas le temps de prendre ma douche au labo aujourd'hui. Et moi qui comptait m'endormir à la seconde ou je serais chez moi...*. Je plie donc ma blouse et ma serviette, les ranges puis ferme l'armoire.
Je pense soudain à quelque chose:
- Dans 15 minutes les portes des labos se fermeront automatiquement, donc je ne peux pas te laisser ici pendant que je vais ramener les chats là-haut. C'est à l'encontre du règlement mais je crois que tu va devoir m'accompagner.
Enfin, vérifiant dans mes poches que j'ai les clefs de mon appartement ainsi que mon portefeuille, je me dirige vers la porte.

Vénus ce rapproche de moi et le reprend dans mes bras. Je lui caresse la tête en guise d’excuse.

« Mhhh tu n’as pas peur qu’il te mange ? » dit-je en regardant Massrur.

* OH il est déjà l’heure, le temps est passé vite *

« Mhhh d’accord »

J’en profite pour continuer de faire des papouilles à Vénus avant de devoir le laisser.

« Je suis contente de t’avoir vue Vénus » dit-je en m’adressant au chat et lui fait un petit bisou sur le museau.

Je prend la boite de Latty et, en sortant, j'eteins les lumieres de la pièce et allume les lumieres bleu de certains des aquariums, le tout grâce a deux interrupteurs programmé pour cela. J'indique à Vaeliane de me suivre et nous partons.
Nous zigzagons de couloirs en couloirs, je marche d'un pas rapide en jetant quelque coup d'oeil en arrière de temps en temps pour verifier que Vaeliane me suit toujours.
Nous arrivons rapidement a l'ascenseur, direction le vingt et unième étage. Lors de la montee nous echangeons quelque phrases, nottament sur le fait que le merou geant ne mange pas d'humain, mais Vaeliane est surtout occupé avec Venus et je la laisse savourer ses derniers instant avec elle.
Une fois arrivé, le schéma se reproduit, toujours de grands pas, toujours de nombreux zigzague, toujours quelque coup d'oeil en arrière... Je me retrouve enfin devant le lobo n°17 suivi de plus ou moins près par Vaéliane. Je deverouille la porte ce qui allume la lumière et réveille encore une fois les chats.
Cette fois je me sens obligé de m'excuser même en sachant qu'il ne me comprennent pas:
-Excusez moi messieurs les chats de vous déranger encore une fois. C'est la derniere, promis!
Etant toujours sur la pas de la porte lorsque je leur parle, je me retourne et tient la porte a Vaeliane, un peu facon majordome et dit sur un ton humoristique:
- Je vous en prie entrez, vous ne risquez rien... à part de rester coincé.
Certes c'est de l'humour, mais les portes se verrouille réellement dans 5 minutes.

Je suis Massrur dans les couloirs du complexe. C’est un vrais labyrinthe, si j’étais toute seule a cette endroit je serais jamais en ressortir. Je pense que je me perdrais tous les jours, il faudra que je me fasse une petite piste de caillou pour pouvoir retourner dans un des labos ou à l’accueil.
Je suis le garçon tant bien que mal, il marche vite et a des grandes jambes. Je ne marche pas vraiment derrière lui, je dirais plutôt que je trottine.

Je lâche un petit rire lorsque je l’entends s’excuser auprès des chats. Il y a finalement plusieurs personnes qui parlent aux animaux.
Quand Massrur tien la porte, je rentre dans le laboratoire, mais hésite à en ressortir quand il dit qu’on peut y rester coincé.

« Hum, tien la porte pour être sûr de pas y rester » dit-je avec un petit rire, plutôt nerveux.

- Je m'occupe de tenir la porte,  dis-je en deposant la boîte de Latty sur le premier bureau, lequel est à porté de bras pour quelqu'un comme moi. Du coup, tu vas devoir t'occuper de déposer Venus. Il faut que tu aille jusqu'au fond du labo et que tu le depose dans le renfoncement mural juste entre les chats siamois et celui a qui il manque une patte. Ce renfoncement équipée d'une lumiere verte est un ascenseur qui le fera descendre jusqu'au camion chargé de la rendre à ses propriétaires. Ne t'inquiete pas pour l'enfermement, cela ne durera que quelque minutes et puis elle a l'habitude.
Apres qu'elle se soit avancé, je calle la porte avec mon sac de sorte à ce qu'elle est l'air fermé de loin alors qu'elle ne l'est pas réellement.
Puis, apres un certain moment je me rend jusqu'à elle, et lui dit depuis son dos:
-N'oublie pas de fermer la porte de l'ascenseur.

Une fois que Massrur me dit ce que je dois faire, je m’avance au fond du Labo. Alors il faut que je le mette dans le renforcement mural…

* Ah ça doit être là.*

Je m’attarde un peu sur le pauvre chat à qui il manque une patte et lui chuchote :

« Soit fort, ça va aller »

Je dépose Vénus là où il devrait être et le regarde un petit moment.

« Mhh tu ne dois pas avoir une vie si facile si tu as l’habitude d’être là-dedans »

* Une vie de star *

Je sursaute un peu lorsqu’on me parle de mon dos.

« Ah heu oui »

Je ferme cette porte, enfin je crois qu’elle est bien fermée, puis je me retourne pour sortir.

Je vérifie que tout est ok... ça m'a lair clean. Je rattrape Vaeliane qui m'avait legerement devancé, rattrape mon sac qui bloquait la porte et nous nous en allons. Il est presque miniuit et de mon côté la fatigue commence à se ressentir. Nous reprenons ce dédale de couloir et autre embranchements mais cette fois ci  à un pas plus lent. Je n'ai plus le temps qui me presse, alors je marche au rythme de la jeune fille. Que ce soit ici, dans l'ascenseur ou au rez de chaussée nous ne parlons que peu, sans doute l'effet de la fatigue.

Une fois arrivé dans le halle, nous voyons qu'il ne reste plus que deux employés,  un hommme et une femme, tout deux a la corpulence tres robuste. Je me dirige vers l'homme pour être fouillé et indique à Vaeliane d'en faire autant en indiquant la position de la femme vigile. Une fois cela fait nous serons dehors.

* pff encore une fouille *

Je me raidis lorsque je me fais encore fouillé par le vigile du complexe.
Une fois dehors je regarde le long parking qui s’étend devant moi et pense qu’il va encore falloir que je le traverse à pied. Je sors mon petit téléphone à clapet de ma poche. Bah oui qu’elle intérêt d’avoir un téléphone high-tech quand on n’a pas grand-chose à faire dessus. Je souffle un coup.

* Je ne sais pas si je vais réussir à avoir un taxi à cette heure-là *

Une fois dans le parking, je sens l'air frais sur mon visage. Enfin "frais", c'est un euphémisme, on se croirait en plein hiver. Je resserre mon écharpe qui, pour une fois, fait ce pour quoi elle est utile. M'enfin, c'est pas une raison pour traîner. J'accélère pour me retrouver en quelques secondes vers ma voiture, un grand 4x4 noir au vitre teinté, style gouvernement, qui parait petit dans ce parking de camion.
Je baisse la tête et rentre les jambes une par une à cause du trop petit espace entre le volant et le siege. Ma façon de rentrer est ridicule... Heureusement que je suis seul. En parlant de ça je vois Vaeliane qui sort enfin de la fouille mais... Elle n'a pas l'air de me chercher du regard,  mieux elle est concentré sur son téléphone.
*Elle ne compte quand même pas rentrer toute seul par ce froid et surtout à cette heure*
Je fais trainer mon regard tout autour de moi, il y a tellement de bouton et je ne me suis pas encore habitué à ma voiture automatique, surtout depuis que Rail l'a trafiqué. Enfin ça me prend une dizaine de secondes pour trouver ce que je cherche et Vaeliane a deja parcouru un tier du parking.
Je claxonne à trois reprises, puis deux secondes plus tard j'allume mes phares pour qu'elle me repère, enfin j'allume la lumière interne de la voiture pour qu'elle sache qu'il ne s'agit que de moi.

Ah cette heure ils ne viendront jamais jusqu’ici c’est sûr. En même temps ça ne me coute pas grand-chose d’essayer. Je n’ai pas vraiment envie de rentrer à pied par ce temps il fait vraiment trop froid.
Je m’apprête à appeler le numéro lorsque j’entends un coup de claxonne qui me fait sursauter.

* Ho non pas ça *

Je tourne la tête doucement lorsque les phares s’allume et met une main au-dessus des yeux pour atténuer la lumière. Quelque seconde après je remarque que c’est Massrur qui est dans la voiture.

* Ho * Je ne sais pas trop ce que je dois faire. Mais après quelque seconde de plus je décide de m’approcher de la voiture.

Elle m'a repéré, en même temps l'inverse aurait été surprenant, j'en profite pour éteindre mes phares. Bon par contre elle est tout sauf rapide, quoi qu'elle ne soit pas lente, je dirais plus... hésitante. Lorsqu'elle arrive a porté de voix, je déverrouille la porte passager, enfin un bouton que je trouve instantanément, ce qui a pour effet d'ouvrir la portière avant.
J'ouvre ma fenêtre et lui dit:
- Madame a demandé un chauffeur? Où peut etre préfère-t-elle, contrairement à ses chats, la compagnie de l'eau, souriais-je tout en designant l'absence d'etoiles, signe caractéristique de la présence de nuages en quantités. Le fracas du tonnerre qui suivit de quelques secondes la fin de ma phrases est également un bon indice de l'arrivée imminente de l'orage.

Apres la question de Massrur je mets un millième de micro seconde à monter dans la voiture. Oui en fait à peine j’ai entendu le tonnerre que j’ai presque sauter dans la voiture. Je sourie a Massrur est dit :

« Si ça te dérange pas.. Euh… je veux bien de toi comme chauffeur » je rougis un peu « Je veux dire est ce que ça te dérangerais de me rapprocher de chez moi ? S’il te plait »

J’espère que les chatons n’ont pas peur au magasin avec cet orage qui cogne. Je ne suis pas vraiment rassurer avec cet orage. Ce n’est pas que j’en ai réellement peur mais je n’aime pas trop ça… comme tout le monde je pense. Malgré mon inquiétude j’essaye de ne pas le laisser paraitre en souriant.

Après la fin de ma question, Vaéliane n'a absolument son temps d'hésitation habituel, peut être le fait du tonnerre... *Intéressant...*, pourquoi intéressant? Bref, ce n'est pas le sujet, est-ce qu'il y a un sujet même. Je sens que mes pensées commencent à se perdre, je ne perds pas de temps pour me ressaisir et lorsque je reviens à moi, elle entame sa phrase en souriant:

- Si ça te dérange pas.. Euh… je veux bien de toi comme chauffeur, elle rougit et reprend, Je veux dire est ce que ça te dérangerais de me rapprocher de chez moi ? S’il te plait, finit-elle avec un sourire.

*Kawaii!*, je sens mes pensées qui sont encore en train de partir dans tous les sens, cette fois ci je ne leur laisse même pas le temps de commencer. Je crois que la fatigue commence vraiment à faire effet. Je fais chauffer le moteur, il ne va pas falloir tarder si je ne veux pas m'endormir.

J'essaie de ne pas le faire paraître, avec un peu d'humour:

- Comment est-ce que ça pourrait me déranger, je rappelle à Madame que je suis à son service et que je pourrais l'emmener jusqu'au bout du monde!!!*Pourquoi j'ai dit ça?!*, je crois que l'heure tardive me fait être un peu perché...
Après un rire je continue en allumant le gps intégré,plus sérieusement, tu dois juste me donner ton adresse et c'est parti, tu sais moi tant que tu me paie...
Je laisse un léger blanc et précise, Pour l'argent, c'est une blague, hein. Avec, elle on ne sait jamais...

Je ferme ma vitre en sentant des goutte toucher mon bras et *Baillement*, je crois que la douceur de mon écharpe me met encore plus dans une position de sommeil... Je crois que Vaéliane est quelqu'un à qui je peux confier ça:
- Tu peux prendre mon écharpe le temps du trajet, s'il te plait, je préfère conduire sans, dis-je en défaisant mon écharpe. Bien sur c'est une raison bidon mais je ne veux pas l'inquiéter en lui parlant de ma fatigue.

* A… A mon service ? * Je rie lorsque mon interlocuteur le dit.

Vu l’heure heureusement que j’ai juste envie d’aller chez moi. Je pense qu’il se moque juste de moi. Je sais que ce n’est pas comme ça qu’on demande un service, mais j’étais juste un peu stressé. Moins on demande de service, moins on est redevable envers quelqu’un. Il n’y a donc aucune raison d’avoir de problème.

« Comb… » A peine le temps de finir ma phrase qu’il me dit que c’est une blague.. « Ah d’accord » dit-je avec un petit rire. Mhh mais se serait normal d’au moins payer l’essence non ? Je ne sais pas où il habite, il va surement faire un détour. Bref ... Je lui donne l’adresse de l’animalerie pour qu’il puisse la rentrer dans le GPS.

Lorsqu’il défait son écharpe je le regarde un peu plus précisément. Mhh ça doit être rare de le voir sans. Je suis étonné qu’il l’enlève. Je ne le connais pas bien mais il n’est pas du genre à l’enlever facilement. Je pense même qu’il doit dormir avec.

« Oui bien sûr » dit-je avec un sourire « Je peux l’essayer ? » Dit-je en regardant Massrur et en inclinant la tête sur le coter (comme un petit chiot).

Je ne sais pas vraiment pourquoi je demande ça, j'ai juste envie de l'essayer.

Finissant de défaire mon écharpe d'une main et d'entrer son adresse de l'autre, elle me demande, la tête penché, si elle peut essayer mon écharpe *Kawai!*.
- Aucun problème, tu vas voir elle est presque aussi douce qu'un chaton, dis-je en souriant.
Je commence à rouler et quelque minutes après avoir demarré je me souviens de pourquoi son adresse me semblait familière:
-Donc tu dors a l'animalerie?
D'ailleurs, pendant tout le trajet je lui pose de nombreuses questions de sorte à ce que ses réponses me tiennent éveillé. Ainsi on passe de "pourquoi est ce tu aimes tant les chats?" à "Quel est ta race préféré?", en passant par des questions un peu moins centré qur les felins comme "Tu étudie encore?" Ou encore "Pourquoi l'écharpe te vas mieux qu'à moi?"...
Ca associés au fait que conduire ne soit pas encore un automatisme, m'aide à rester éveillé.

J’enroule l’écharpe autour du cou… et c’est vrai qu’elle est agréable… Peut-être un peu grande. Mais j’essaye de la mettre comme lui est de la remonter. Je me regarde dans  le rétroviseur. Je rie tout bas… ça fait pas pareil.
Quand il me parle je me retourne vers lui.

* je ne dors pas par terre dans l’animalerie… *

« J’habite dans l’appartement au-dessus de l’animalerie »

Je réponds aux questions une à une sans vraiment en poser moi-même.

« Parce que ils sont beau et trooop mignon » dit-je avec des yeux pétillant.
« Mhh j’en ai pas je les aime tous pareil »
« Non j’étude plus »  
« Euh…Parce que je suis plus petite ? » dit-je en levant un sourcil.

Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle m’irait mieux à moi qu’à lui mais bon. Et puis qu’est ce qu’il en a comme question.

« Hum vous vivez dans Palema ? » dis-je en souriant.

Bah oui faut biens j’essaye de lui poser une question aussi.