De base, j'avais prévu de l'emmener dans un petit bar tranquille, et puis j'ai vu cet établissement. Une boîte de nuit. Javais une furieuse envie de m'amuser sur la piste de danse. On avait d'abord commencé par s'asseoir aux alentours de 22h au bar et j'avais commandé quelques verres. J'en étais à mon quatrième verre en une heure. Ce qui en soit était bien. Je regardais Tcheren en me soutenant de ma main gauche.



Je jouais avec la paille, la faisant tourner dans mon verre. J'observais les alentours.



Je balançais mes pieds au rythme de la musique qui passait dans ce lieu de fête. Je sirotais un coup ma vodka pomme avec ma paille.

Je ricanais à sa refléxion. Je tournais mon regard vers lui, après avoir finis mon verre et commandé un "Sex On The Beach" au barman.



J'avais replongé mon regard dans le vide, je voyais des images d'un passé lointain que seul moi pouvait voir.



Ma phrase restait en suspens. Mon regard se redirigé à nouveau vers celui de Tcheren. Je fronçais les sourcils avant de secouer la tête. Pourquoi je lui racontais ça ? Tout cela n'avait rien à voir avec lui.



J'avais dit ça sur un coup de tête, sans intention malveillante ou d'arrière pensée. C'était juste dur d'imaginer que quelqu'un puisses avoir la même situation que moi dans mon entourage.

Il s'était encore enervé. Comme si chacune de mes paroles était faites pour l'agacé. Quel susceptible celui là. Franchement, il abuse. Je soupirai en écoutant le reste de ses paroles. Bon, à la fin, je comprenais mieux ce qui l'avait ennuyé. Mais il était pas obligé de se comporter comme ça.



Je secouais la tête, j'avais pas envie de me disputer avec lui. Pas maintenant. Plus jamais en réalité. Mais mon comportement l'emportant, s'il me cherche, il me trouve. Mais là, j'allais tasser. Pas besoin de créer un incident ici.



Je soupirai regardant mon verre.



J'eus un petit rire amer, regardant dans le vague. J'avais pas besoin de me justifier en lui disant qui d'autre avait touché mon corps. C'était une autre histoire. Et ça je ne le regrettais pas vraiment. J'ingurgitais une bonne partie de mon cocktail avant de continuer.

On a plus de point commun que ce que je pensais. Je le regardais du coin de l'oeil, pensive. On avait tout les deux pensé à finir nos misérable vie, on avait tous les deux perdus quelqu'un. Il y a juste nos états d'esprit qui était différent. Et quoi que, le bougre était aussi franc que moi. Je soupirais las. Trop d'onde négative, j'avais besoin de faire autre chose.



J'haussai les épaules. En vrai, je ne savais rien de lui. Mais il était ami avec Bibi, et j'avais confiance en Bibi. Et puis, Tcheren m'avait sauvé. Il aurait très bien pu s'enfuir et laisser l'Ombre me tuer... non ? Donc c'était quelqu'un de bien. Soudain la musique changea pour laisser place à un remix electro de "Work from Home" de Fifth Harmony. Je lançais un sourire à Tcheren, je pris mon verre que je finis d'un coup. Puis, j'attrapai sa main.



Je payais nos consommation jusque là, avant d'entraîner Tcheren sur la piste de danse. Je bougeais mon corps sur le rythme de la mélodie. Je ne faisais rien de trop indécent, je me contentai de danser. Enfin de mon point de vue. L'alcool ça obstrue les inhibiteur qui nous font ressentir la gêne et l'embarras. De toute manière, on m'a toujours dit que je dansais bien. Alors je m'en fiche. J'avais toujours la main de Tcheren et j'attrapais l'autre pour tenter de le faire danser. Un grand sourire au lèvre. Je m'amusais beaucoup pour le coup.

On dansait sur la musique, lorsque l'impensable ce produisit. Je m'étais stoppée net et le fixait bizarrement. Il avait sourit ? Il souriait ! Il me souriait. J'étais quelque peu choquée et fier de moi en même temps. Je me surpris même à le trouver plutôt craquant comme ça. Je souris à nouveau, lui poussant l'épaule du bout du doigt.



Je ricanais quelque peu avant de me remettre à danser. Je lui avais lâché les mains pour le laisser bouger à sa guise. Mais s'il tentait de s'enfuir je le récupérerai aussi vite.

C'est surprenant - et très agréable - de voir une autre expression sur ce visage d'ordinaire si grognon. On continuait à danser encore quelques minutes, puis j'eus la soudaine envie de boire à nouveau.



Après tout, c'est moi qui payait. Alors, j'entrepris de retourner au bar. J'y commanda 6 shooter caramel. Inutile de préciser qu'à la base, c'était pour faire moitié-moitié. Cependant si Tcheren n'en voulait pas, je pouvais toujours les boire moi-même. C'est bizarre quand j'y repense. Avant on ne pouvait pas se supporter et maintenant on s'entend presque trop bien. D'ailleurs c'était quoi l'histoire à la base ? Ah oui ! Un petit bisous sur la joue. Surprenant que ça l'ait marqué durant tout ce temps d'ailleurs.



Un mec normal ne s'offusque pas si une jeune fille lui dépose un baiser. Sauf si c'est un nerd coupé de toute logique social ou s'il est.... Oh. Je vois.



Oui, d'une certaine manière je venais de le traiter de puceau. Qu'il me pardonne si ce n'est pas le cas.

Après lui avoir expliqué comment on buvait des shooters, il s'y tenta. Moi, je les avais enchaînés d'une traite. Quant à sa réaction, elle confirma mes soupçons. Le petit Tcheren n'avait jamais connu une fille. C'était trop mignon. Je l'imaginais rougir dans l'obscurité éclairé des spots de la boîte de nuit. Naturellement je vins me rapprocher afin qu'il ne m'entendes mieux. Un peu alcoolisé par les shooters, j'avais posé ma main sur son genou afin de garder un certain équilibre. J'avais ma bouche près de son oreilles pour qu'il puisses m'entendre correctement.



Je m'écartais à nouveau en lui souriant. Et soudainement j'eus envie de l'embêter. Allez savoir si c'est mon instinct taquine ou juste l'alcool - d'ailleurs un shooter ça monte vite au cerveau, alors trois -, mais j'avais envie de le pousser un peu. Histoire de voir jusqu'où il pourrait aller.



J'effleurai doucement sa joue, voulant voir sa réaction.



J'haussai les épaules, avant de retirer ma main de sa joue.



Je le taquinais, j'insinuais qu'il n'étais pas doué et qu'il ne saurait de toute manière pas comment s'y prendre pour embrasser une fille. J'avais un petit sourire narquois sur les lèvres. Puis je tournais ma tête vers le Barman. Pourquoi fallait-il qu'il soit tous si beau ? C'est une règle de la société des barmans ou quoi ? Je fis un sourire charmeur au préparateur de cocktails pour l'attirer vers moi afin de commander un autre verre.

En vrai j'aurais jamais cru que ma petite provocation marcherait. J'étais entrain de mater le barman, lorsque j'entendis Tcheren dire quelque chose. Je n'eus pas réellement le temps de me tourner vers lui pour lui demander de répéter qu'il m'avait déjà attirer contre lui pour m'embrasser. Il ne semblait pas avoir l'intention de me lâcher, pas pour m'en déplaire soit dit en passant. Le problème c'est que depuis mon traumatisme avec Adrian, je ne supporte plus d'être "dominé" en quelque sorte. Disons que je préfère quand c'est moi qui mène la danse. Rapidement, je vins le pousser contre le tabouret en me collant un peu plus contre lui. Ma main droite vint se glisser dans son dos, puis remonta jusqu'à sa nuque en l'agrippant sensuellement et fermement. Mon autre main, c'était juste posté sur son torse.

Ma bouche se pressait contre la sienne, mes lèvres s'amusait à mordiller les siennes tandis que ma langue donnait de petit coup de langue à l'entrée de sa cavité bucale. C'était peut-être l'alcool, ou un petit instinct dominateur, mais l'idée de le faire tressaillir entre mes doigts - et surtout mes lèvres -  était
carrément grisant. Après quelques temps à lui montrer ce dont j'étais capable, je ne suis pas la meilleure, je n'ai pas eu beaucoup d'expérience - même si je commence à me rattraper - je relâchais ma prise sur lui. Je lui adressai un sourire un peu aguicheur, me léchant la lèvres supérieur.



Je rigolais légèrement à ma réflexion. C'était amusant, lui qui était si prude et renfermé sur lui. Il s'était montré assez intéressé et... possessif sur le moment. Je trouvais ça vraiment adorable. Je commençais à tourner les talons afin d'aller en boîte pour me rafraîchir le visage.

Arrivé aux toilettes, je filai droit vers le lavabo afin de me passer un peu d'eau dans le visage et sur la nuque. J'avais cette sensation, lorsque la température monte d'un coup et que la chaleur monte légèrement dans le bas du ventre. C'est à vous en donner des papillons qui s'amuse à batifoler dans vos intestin. Pour la plupart des humains, le résultat est comme une drogue. Mon regard croisa celui de mon reflet et je secouai aussitôt la tête. Tcheren était encore un gamin. Je me sentais un peu mal de "débauché" un mec aussi prude que lui. Et en même temps je trouvais ça grisant de lui faire tournée la tête. Lui qui ne pouvait pas me supporter il y a encore quelques semaines. Je ne l'aimais pas vraiment non plus, soit dit en passant. Mais je le trouve... supportable.

Qu'est-ce que tu vas faire Lizzie ?

Je me regardais longuement dans le miroir. Je n'avais pas encore assez bu pour tourner de l'oeil. Mais les shooter commençait à me monter à la tête. J'avais envie de m'amuser. Et je me sentirai coupable demain. Tcheren avait l'air d'une proie facile. Rien que de le formuler ainsi, je me dégoûtais déjà. Je soupirai un moment, actionnant le robinet et buvant une bonne gorgée d'eau. J'avais besoin de me rafraîchir les idées. C'est bon, mes résolutions sont prises. Ce petit jeu est finis.

Je sors enfin des toilettes du club. Je le vois, toujours à m'attendre au comptoir du bar. Il a l'air déboussolé. Peut-être autant que moi, sauf que moi, je ne le montre pas. Et sur le coup il me fait encore plus craquer. J'ai envie de passer ma main dans ses cheveux. J'ai envie de lui arracher sa capuche et de caresser ses oreilles. Ce qui est surprenant, vu que j'en avais une peur bleu. J'en ai toujours peur. Mais Tcheren ne me ferait pas de mal. Pas intentionnellement. Derrière son côté bourrue. Je sens bien qu'il est incapable de faire le moindre mal à une pauvre âme innocente. Par contre, à celle qui sont coupable, je sais de quoi il est capable.

Je souriais en le regardant, je ne me posais pas trop de question. Sous les effets de l'alcool, on peut parfois être heureux. Je me rapprochais de lui, venant attraper sa main. Et en voyant son visage, mes résolution furent jeter au rebu.



Ouais, elle était vachement ambigu cette phrase. Autant je pouvais parler de lui apprendre d'autre chose. Autant, le verbe montrer... C'était explicite dans les deux cas, non ? Laissons-lui le choix. Il peut encore fuir et me laisser pour une folle alcoolique. S'il a un tant soit peu de raison, il partira. Je veux dire, on se connaît à peine. Moi je veux juste m'amuser, mais lui... C'est une expérience unique. Ce serait dommage qu'il la gâche avec moi.

Visiblement, ce n'était pas si explicite. Mon dieu, protégeais le. Sa naïveté le perdra. De un, parce qu'il est à la merci de n'importe quelle allumeuse. Et de deux, parce que n'importe qu'elle allumeuse fondrait sur place en le voyant agir. Ou alors, il n'y a que moi.

Je pris un petit sourire narquois, en coin. Le regardant de sous mes cils. Stratégies pour flirter, j'avais lu ça dans un livre. Ou sur un article d'internet, qui sait ? Mon index vint se poser sur ses lèvres tandis que les miennes s'en rapprochait. Seul mon doigt séparé nos lèvres, de ce qui serait un langoureux et enflammé baiser. Il suivrait la danse, mais le résultat en serait le même. De toute manière, avec l'alcool mes sensations semblait être un peu augmentée. Mon corps était arqué vers lui, pour mieux appréhender la sensation de nos deux être l'un contre l'autre. Ma main libre s'était glissé entre sa veste et son haut, caressant subtilement son torse.



Faîtes qu'il comprenne. Sinon, j'abandonnerai sûrement. Je n'ai plus toute ma tête, mais je suis assez lucide pour ne pas le forcer à se foutre en l'air avec moi. Même si là, sur le moment, j'en crevais d'envie.

Tcheren avait attraper ma main. Je prenais ce geste comme une acceptation. Son autre main vint se poser sur mon épaule. Il se contentai de me fixer droit dans les yeux sans même rien dire.



Je préférais avoir un accord verbale. Juste pour être sûr. Je vins enlacer ses doigts entre les miens, sans franchir la barrière de mon doigt.



Je lui souris de manière charmeuse. Même si je doute qu'avec la proximité et l'obscurité, il pouvais concrètement le voir.

C'est qu'il en redemande le filou. Voilà qu'il se met à m'embrasser à nouveau, se rapprochant encore plus de moi. M'imaginer un Tcheren entreprenant est assez étrange, mais la sensation que je ressent actuellement n'est pas désagréable. Alors je le laisse faire un peu, autant qu'il se découvre un peu. Cela ne lui fera pas grand mal.

Mais toute chose à une fin, et je vins rompre ce baiser. Plongeant par la même occasion mon regard émeraude dans le sien. Doucement j'attrape sa main et l'emmène ailleurs. Ou pour être plus exact : dans une chambre du bâtiment. Même si c'est plutôt étrange. Une boîte de nuit qui fait aussi office d'hôtel est plutôt pratique. Toujours en tenant sa main, je fais tourner la clé dans la serrure et pénètre dans la pièce où nous allons certainement laisser libre cours à tous nos penchants "sauvage". Maintenant que j'y pense, un chat et chien ensemble, drôle de ménage. Je me tourne vers Tcheren, lâchant sa main tandis que je viens m'asseoir sur le lit qui semble très confortable.



Je m'étais arrangé pour enfermer Milky dehors. Maintenant qu'il lui était impossible de traverser les murs, autant éviter de me retrouver dans une situation gênante avec lui qui m'observais sans vraiment comprendre. C'était une pensée dont la réalisation me faisait étrangement peur.

Je penchais la tête sur le côté, un léger sourire en coin. Mon gilet retirer, l'on pouvait voir la bretelle de mon débardeur tombait sur mon épaule. Je lui tendis ma main, s'il l'attrapais je comptais bien le faire tomber sur le lit et me poster à califourchon sur lui. Je me demandais qu'elle serait sa réaction.

Il me demandait si j'étais prête à continuer. Je souriais, amusée. Je vins lui tapoter le nez, le regardant tendrement. C'était mignon. J'ai presque de la peine pour lui que je soit sa première fois. En vrai, il n'avait pas tord lorsqu'il m'avait traiter de traîner. Bon, il l'avait fait plus tôt que prévu. Mais mon corps était sûrement souiller. Du moins c'est ce que je pensais de moi.



Je me penchais vers lui pour le voler un baiser, retirant par la même occasion sont sweet à capuche, laissant traîner ses oreilles à l'air libre. Je l'ai regardé avant de les trouver étrangement duveteuse. Et je me mis à doucement jouer avec. Toujours à moitié allonger sur mon compagnon de nuit, à moitié à califourchon.



Je le taquinais, mon petit Louveteau. J'aimais bien l'embêter, le pousser à dépasser les limites de l'acceptable. Je crois que j'avais compris ça à force de le provoquer. Je me redressais à nouveau, un sourire narquois sur les lèvres.

Ma provocation semblait l'avoir atteint alors qu'il inversait les positions. L'homme-loup se retrouvait alors au dessus, tandis que je me retrouvais allongée sur le lit le fixant de mon regard émeraude. Je me surpris moi-même à le trouver très attirant alors qu'il semblait empli de certitude quant à la situation. Et assez rapidement, je me retrouvais les poings liées par ses mains, tandis qu'il se mit à jouer avec l'une de mes oreilles. Au début, je trouvais sa réaction amusante. Mais assez rapidement un sentiment inconfortable vint grandir en moi lorsque qu'après une première tentative je ne pus me libérer de l'entrave. Bien que sa langue contre mon oreille me faisait de l'effet, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de l'anxiété. Je bougeais un peu plus pour me dégager de l'emprise, en vain.



Ma voix était un peu tremblante tandis que je voulais l'inciter à lâcher prise. Peut-être qu'il allait se montrer clément ? Même si j'en doutais quelque peu. Quoi qu'il en soit, je pouvais bien prendre un peu sur moi. Après tout j'étais responsable de ma situation, et puis Tcheren ne faisait pas cela intentionnellement.



J'avoue que c'était une tentative détourner d'arriver à mon but : libérer mes mains. Et puis ce n'était pas un mensonge. Je n'étais pas fan de sa langue baveuse contre mon oreille. A la rigueur, je la préférerais bien plus bas.

Après quelques instants, je sens la rupture de contact entre sa langue et mon oreille. Nos regard viennent se croiser tandis qu'il me traite de girouette. Je ne réussis pas à brider le petit sourire qui commençait à naître sur mes lèvres.



Je me contentais de ces quelques paroles tandis que l'emprise de ses mains sur mes poignets se relâchait. L'émotion qui s'en suivit fut un profond soulagement. Je vins doucement ramener ceux-ci vers moi pour jouer avec l'articulation de mes poignets, comme un réflexe étrange pour m'assurer de leur fonctionnement. Je le regardais prendre une position assise tandis que son regard commençait à dévié sur ma chair. Puis ce fut autour de ses mains, me procurant un léger frissons tandis qu'en retirant mon débardeur la chaleur de ses mains vint frôler ma peau. C'était agréable, laissant un sentier lascif qui s'insinuait dans mon être. Mon regard, presque avide, vint à nouveau se planter dans celui de Tcheren. Ma main droite vint saisir le col de son T-shirt, l'attirant vers moi afin de sceller ma bouche impatiente contre la sienne. Ma gauche s'empara du bas de son T-shirt pour lui retirer assez rapidement. Je lâchais un léger soupir de délectation lorsque mon corps vint éprouver le contact de nos deux peau.

Après un long moment mes lèvres vint rompre le baiser pour reprendre haleine.



C'était un besoin compulsif de savoir s'il voulait poursuivre ou non. Une inquiétude naissait à la base de mon abdomen à l'idée qu'il puisse prendre peur et se rétractait. Ou pire, que je ne sois pas à son goût et qu'il passe un mauvais moment.

Je vais mettre son agressivité sous le coup du stress. J'ai pas non plus envie de m'énerver parce qu'il me parle mal. Même si je devrais totalement le planter comme ça, histoire de lui apprendre à ne pas parler mal. Je me contente de lui donner une petite tape derrière la tête sans rien dire. S'il veut que je me taises, je vais m'y appliquer. Il n'a qu'à se débrouiller pour la suite. Il n'a pas besoin que je le guide après tout. Je détourne la tête prenait un air faussement boudeur et vexé. J'en profite toutefois pour prendre une posture légèrement aguichante et m'arqué en sa direction. Projetant ma poitrine droit dans sa vision, pour dernier et seul obstacle mon soutien gorge noire.



Je lui lance un regard en biais, sans pour autant tourner mon visage dans sa direction. Je viens passer une main sur mon visage pour y déloger une mèche gênante. J'ai envie de lui susurrer un tas de choses que je meurs d'envie qu'il me fasse comme me mordiller le cou et d'autre choses sûrement inavouable. Mais je suis têtu, et ma détermination ne flanche pas tandis que je lui lance un petit sourire amusé. Attendant gentiment la suite des opérations. J'attends tranquillement et avec une certain impatiente, que ma respiration ne parvint pas à dissimuler, quel sera sa prochaine action.

La tension redescend après le moment intense qui vient de se passer. Ma respiration tente, tant bien que mal, de reprendre un rythme régulier. Je reste allongée sur le dos, au côté de mon compagnon de nuit, enroulant une partie de la couverture autour de mon corps. Ou surtout de manière à cacher ma cicatrice. Oui, c'est plutôt tard pour m'en préoccuper. Cependant, je n'en reste pas moins mal à l'aise à l'idée de montrer cette partie de mon corps. C'est, pour moi, plus embarrassant que tout ce qui vient de se passer avec Tcheren. L'alcool étant redescendu, je finis par me lever dans l'optique de prendre une douche dans la salle de bain de l'hôtel.



Par cette phrase, j'avais rompu le silence pesant. Puis je m'étais levé afin d'atteindre la douche. Je me sentais bien trop mal vis à vis de Tcheren pour le regarder en face.

Je revins dans la chambre  lorsque j'eus fini de prendre ma douche. La chambre était vide. Donc il avait choisi de partir ? Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Après tout, j'avais l'impression de l'avoir poussé à bout. On n'aurait peut-être jamais du franchir ce cap. Je m'en veux soudain de l'avoir... entraîné dans cette d'expérience.

Je ramassais mes habits afin de me rhabiller. Puis me dirigea vers la sortie, passant tout d'abord par l'accueil pour payé la chambre. C'était la première fois, et j'espère la dernière fois, que je payais pour avoir utiliser une chambre d'hôtel.