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Une semaine et deux jours s’étaient écoulés depuis sa dernière rencontre avec le détective. Aujourd’hui, lundi, les papiers devraient être prêts. La parfaite excuse pour sortir de sa cage et de l’enfer qui se refermait sur elle. Elle n’avait plus osé mettre le pied dehors depuis son excursion aux jardins, ayant peur que Julien mette sa menace à exécution. Elle avait trop peur de lui et ne sortait que pour faire quelques courses rapides, avec la sensation de faire une imprudence à chaque fois.

Ce matin-là elle prit donc son courage à deux mains et s’avança vers lui pendant qu’il prenait son petit déjeuner. Elle n’arrivait plus rien à avaler devant lui. Si elle mâchait de travers, ou faisait trop de bruit, elle risquait de l’énerver. Il semblait dans un bon jour. C’était le moment.

- Mon cœur. Je dois aller chercher tes papiers. Tu te souviens ?
- Très bien.

Son cœur rata un battement. Il était d’accord aussi facilement ? Pourquoi avait-elle si peur de lui, il était gentil, attentionné, non ? C’était elle qui ne commettait que bévue sur bévue, et lui restait là à l’aimer. Il ne l’abandonnait pas alors qu’elle l’aurait mérité. Son discours avait fini par devenir sien, et elle n’avait aucun entourage pour remettre ses méninges en marche et la secouer. Personne pour lui montrer la réalité de ce qu’elle croyait un couple. Elle ne sortirait pas de sa mouise seule, et continuait d’ailleurs de s’y enfoncer volontairement. Elle frémit quand il reposa son couteau à tartiner et s’avança vers elle. Elle ne pouvait détourner le regard, s’attendant à un problème. Il l’empoigna par le cou et serra tout à coup, plongeant ses yeux dans les siens.

- Par contre… Si tu rentres à nouveau saoule… attend-toi à des conséquences.

Elle hocha la tête et il la relâcha après un vol de baiser dont elle n’avait pas le moins du monde envie. Mais c’était son rôle de l’accepter. Elle se frotta le cou une fois qu’il fut parti. Elle ne put rien avaler. Elle n’avait plus faim. Avec un soupir nostalgique, elle s’habilla, évitant son reflet peu flatteur que le miroir lui renvoyait. Comment pouvait-il encore supporter un corps comme le sien ? Elle accrocha ses cheveux en queue de cheval, et revêtit quelque chose qui couvrait les marques sur ses bras et ses jambes. L’épisode de la nuit suivant sa sortie avec Camille s’était reproduit plusieurs fois. Elle avait fauté à chaque fois, et avait subi les conséquences de ses actes. La veille il s’était attaqué au visage, elle ne se souvenait plus pourquoi, juste que c’était de sa faute. Son esprit se protégeait de tout ça, et elle ne se rappelait pas grand-chose de ces épisodes. Elle n’en voyait que le résultat. Et sa culpabilité grandissait d’autant plus, ainsi que le malaise qu’elle ressentait en sa présence. Elle trouva un joli foulard, et l’enroula autour de son cou pour cacher les plus récentes, tandis qu’une paire de lunettes de soleil couvrait celles de son visage. Le taxi l’attendait quand elle eut fini, et elle se glissa avec précaution pour ne pas réveiller ses muscles douloureux.

L’Agence Blake. Elle avait l’impression d’y être allé le siècle dernier. La semaine avait été chargée, et c’était sa sortie ici, qui avait en quelque sorte tout déclenché. Sa culpabilité. La colère de Julien. Elle prit une inspiration pour se donner du courage, et poussa la porte de l’Agence, gardant ses lunettes sur le nez.

Russel ? C’est Lenna.

Elle fit quelques pas jusqu’au milieu de la pièce. Il était difficile de voir clair, malgré la luminosité de la pièce. Ses yeux eurent besoin de s'adapter quelques secondes. Les lunettes ne l'aidaient pas.

Je viens chercher les… les papiers.

Entre alcool et roulé, Russel trouva un moyen de contacter un fabricant de faux-papiers. Le comique là-dedans c'était qu'il s'agissait ici d'un homme qu'il avait personnellement arrêté dans le passé et qui avait été libéré sous parole depuis peu. Autant dire que la discussion fut houleuse mais l'homme accepta. L'homme en question était dans l'Etat qui avait vu naître l'ivrogne. Donc, déplacement obligatoire. C'était pas tellement joyeux que de sortir de chez soi pendant plusieurs jours. Surtout quand on est ivrogne.

Bref, il parti environ 5 jours de chez lui, quittant son agence. L'affaire fut conclut, la commission du faiseur de papier fait et finalement, il rentra chez lui. Bref, les faux papiers étaient là dans sa main, l'affaire réglée tout était parfait sauf que... Il avait du débourser de sa poche le total manquant de l'argent. Créer des faux papiers, ça coûtaient de l'argent et au final son bénéfice n'était pas si énorme. Il soupira tandis qu'il recommença à boire.

Deux jours plus tard, Russel sirotait son whisky, rien de changé, toujours roulée à la bouche, là non plus rien changer sauf qu'il était préoccupé à lire. Des dizaines de pages imprimés dont le thème était tout ce qui était attribué aux deux mots clefs; Seraph et Nephil. Pendant sa lecture, il entendit soudainement une voix familière. C'était Lenna qui rentrait chez lui. La raison, certainement pour récupérer les fameux faux-papiers. Il se pressa pour remettre ses documents dans le tiroir du bureau avant d'en piocher dans ce même tiroirs les faux papiers. Il répondit alors.

"Je t'attendais."

A la différence de la dernière fois, la pièce était lumineuse, après tout, il lisait. Il voyait parfaitement Lenna. Il failli écraser sa roulée entre ses dents en repensant à la relation qu'il avait eut avec elle mais que pourtant il avait oublié. Cette frustration... C'était sans doute le pire moment de sa malédiction. Il s'avança vers elle, les faux papiers en main. Sa peau était recouverte presque au maximum. Par cette chaleur, recouvrir autant sa peau de vêtement, à moins 'être extrêmement pudique ou avoir des croyances religieuses, c'était douteux. Sans oublier que Russel avait déjà côtoyer la jeune femme auparavant. Il se souvint des marques qu'elle avait sur les mains. Un agacement tandis qu'il ironisa d'un ton qui ne cachait pas son irritation naissante.

"Quoi ? T'as attrapé froid ?"

Il tendit les faux papiers, les tenant fermement dans sa main, attendant que sa cliente pose ses mains dessus.

Elle était presque rassurée de se trouver face à un autre homme qui n’avait fait que l’embrasser. Son esprit partait en vrille, réellement. Les pensées normales et raisonnables avaient du mal à rester à la surface trop enterrée sous la manipulation dont elle faisait l’objet.

"Je t'attendais."

Un soupir de soulagement passa ses lèvres. Il n’avait pas oublié sa commande. Tant mieux. Julien ne la croirait pas si elle rentrait en retard, ou lui disait qu’elle devait y retourner. Un mince sourire étira ses lèvres pendant que ses yeux tombaient sur l’enveloppe qu’il tenait. Ah, l’argent. Son banquier avait fait une drôle de tête, mais c’était son compte elle en faisait ce qu’elle voulait. Elle lui avait dit vouloir stocker un peu d’argent réel sous son matelas. C’était une lubie courante, il avait laissé couler. Elle sortit l’enveloppe pleine de billets de son sac, et s’apprêtait à lui tendre quand il remarqua son accoutrement plutôt étrange pour l’été.

"Quoi ? T'as attrapé froid ?"

Elle frémit en entendant sa remarque. Un frisson glacé lui parcourut l’échine, mais ce n’était pas à cause d’un froid, mais plutôt la peur qu’il découvre la vérité. Il était bien allé voir le marchand après la mort d’Origan, peut-être serait-il aussi impulsif avec elle. Enfin, elle ne devait pas compter autant. Elle ne put s’empêcher de tirer sur la manche de son gilet, comme si cela dissimulerait le tout et jetterait de la poudre aux yeux du détective.

Non, non. Je…

Une hésitation. Trop occupée à dissimulée sa honte, elle n’avait pas pensé à trouver une raison qui expliquerait ses vêtements. Vite une idée, n’importe quoi.

Je teste un nouveau style.

Tu aurais pu mieux faire… Il ne va jamais te croire avec une réplique pareille. Elle lui sortit un sourire plus que faux. Oui continue de t’enfoncer… Bref, elle n’était venue que pour les papiers. Elle repartirait ensuite. Elle lui tendit donc l’enveloppe de billets en même temps qu’il lui tendait celle des papiers. Elle posa la main sur cette dernière, attendant qu’il la relâche. Qu’attendait-il ?

Le compte y est.

Il avait peut-être peur qu’elle ne tienne pas ses engagements. Après tout, il avait besoin d’argent, sinon il n’aurait jamais accepté. Elle releva son regard des enveloppes, le contemplant à loisir derrière ses lunettes de soleil. Elle se pinça les lèvres pour s’empêcher toute pensée infidèle. Elle ne cèderait pas à nouveau.

Il observa les réactions de Lenna, écouta sa réponse. Elle semblait prise au dépourvu et son excuse n'avait rien de très persuasive. Il laissa un rictus malsain se dessiner sur son visage, tandis qu'il détendit sa poigne sur les faux papiers, laissant sa cliente avoir la main prise sur eux. Profitant du fait qu'il avait ses propres mains libres et que ceux de la jeune était remplie, il dénoua le foulard avant de le tirer d'un coup sec. Ce que sa cachait était exactement ceux à quoi il s'attendait. Il reprit les faux papiers de la main de la jeune femme, laissant au passage son rictus malsain se changer en un sourire forcé. Il souriait mais ses yeux ne pouvaient pas se montrer plus irrités.

"Tu permets que je les délivre en main propre ?" demanda-t-il d'un ton sec sans vraiment laisser le choix quant à la possibilité d'une réponse négative.

Il observa ensuite le reste des habits qui recouvraient ou plutôt masquaient certainement les autres blessures corporelles. Il questionna, allégeant son expression, concerné.

"Tu te fais battre ?"

Il ne pouvait pas entièrement affirmer que la personne qui souhaitait ces faux papiers étaient la même que celle qui marquait Lenna ainsi. Néanmoins, un type qui veut des faux-papiers, c'est toujours louche. C'était largement suffisant pour en faire le suspect numéro un. Russel avait au départ pensé que la jeune femme était une complice du type, mais il se pouvait qu'elle soit en réalité forcée et menacée. L'ivrogne considérait qu'il avait eut un rapport intime avec elle et ne pouvait donc pas l'ignorer. Quand bien même si ses notes lui avaient dit de ne pas avoir des contacts plus que nécessaires avec elle, l'abandonné alors qu'elle se fait visiblement battre...

*Va te faire voir* s'insulta-t-il lui même.

Il lâcha l’enveloppe de papier, mais ne prit pas celle de billets. L’offre était gratuite alors ? Non ce n’était pas ses pensées comme le démontra son geste suivant qui révéla les marques encore fraîches de ce matin sur son cou. Lenna baissa la tête, honteuse de montrer pareilles marques. Elle avait honte d’être faible et de se laisse faire. Honte d’être coupable. Honte de le mériter, selon elle. Honte qu’il puisse voir toute l’étendue des dégâts. Honte de devoir lui expliquer. Elle ne réagit pas quand il lui reprit les papiers, se contentant de déposer les billets sur le bureau. Elle les lui devait, ainsi c’était réglé.

"Tu permets que je les délivre en main propre ?"

Cette question lui fit relever la tête. Non. Non. Non. Une peur figea son visage. Si Julien le voyait, il penserait sa thèse d’amant véridique, et risquait de commettre l’irréparable. L’un des deux finirait à l’hôpital c’était certain, voire pire. Elle secoua la tête pour nier ces propos incapable d’argumenter, en croisant les bras comme pour se protéger de la colère qu’elle sentait naissante chez le détective. Que dire de plus ?

"Tu te fais battre ?"

Une exclamation respiratoire lui échappa, ne sachant pas si elle devait avouer la vérité ou continuer de nier. Honte. Honte. Elle secoua la tête à nouveau pour nier, sachant qu’il ne la croirait pas. Il avait bien vu de toute façon. Elle n’avait plus besoin de se cacher, et ôta ses lunettes qui dérangeait sa vue. Elle révéla ainsi son arcade sourcilière violacée autour de son œil, recouverte d’un pansement au niveau du sourcil là où la peau s’était déchirée sous l’impact. Le gonflement avait presque disparu, ayant passé la nuit avec une poche de glace.

Les papiers, s’il te plait…

Son ton en était presque suppliant et elle s’en voulut, se pinçant les lèvres aussitôt pour se forcer à se contrôler.

Et je m’en vais.

Voilà tout le peu d’assurance qu’elle pouvait mettre dans ses mots. Elle n’arrivait pas à croiser son regard, et évitait de regarder son visage, son ventre noué par la peur, la honte, la culpabilité, tout à la fois se mélangeant en elle.

*Lenna...* songea-t-il en grinçant des dents.

Ses pensées passèrent de l'inquiétude à l'irritation lorsqu'elle dévoila sa marque en dessous de ses lunettes. Elle ne prononça pas un mot mais son geste répondait à sa place. Cependant, elle ne se plaignait pas ni même lui criait à l'aide. Elle demanda simplement les papiers, espérant certainement se faire épargner d'autres questions. Elle ajouta ensuite qu'elle s'en irait après avoir récupéré ces derniers.

*...*

Elle détournait le regard, Russel ne tenta pas d'imposer une confrontation. Une femme qui se fait battre... Il ne pouvait pas dire les émotions qu'ont les femmes battues. Néanmoins, il comprenait parfaitement ses propres émotions. Il était hors de question qu'une autre personne proche de lui subisse le même sort. Il n'allait pas rester boire et apprendre le lendemain que Lenna a été tué. Pourtant, en contraste avec sa pensée, il redonna les papiers à sa cliente, prenant au passage l'argent. Il ajouta, froidement.

"Tu peux y aller."

Il restait inerte, devant elle, attendant qu'elle s'en aille, roulée à la bouche. Calmant sa frustration naissante qui serait certainement que passagère. Il avait bien l'attention d'aller voir ce type pour s'expliquer avec. Il ignorait néanmoins de quel façon il allait s'y prendre. Le menacer ? Le faire chanter ? Le frapper pour se calmer ne serait-ce qu'un peu ? Il bouillonnait intérieurement à chaque fois qu'il observait les marques de Lenna.

Il répondit à sa requête, ôtant un poids sur la poitrine de Lenna. Elle récupéra les papiers avec un soupir de soulagement, remettant de l’autre main ses lunettes. Pas de problème avec Julien. Tout était réglé. Ils allaient maintenant pouvoir réapprendre à vivre normalement. L’espoir que tout s’arrange désormais lui piquait l’esprit comme un poison nocif. Elle se baissa pour récupérer son foulard et l’enroula autour de son cou à nouveau.

Russel…

Elle hésita, à moitié détournée vers la porte. Devait-elle parler de leur aventure de whisky ? De sa colère après l’avoir retrouvé inconscient ? Non. Pourquoi remuer le passé avec de vaines paroles. Ce qui est fait est fait.

Merci.

C’était tout ce qui devait sortir de ses lèvres. Elle sortit de l’agence à pas prudents, puis se dirigea vers le taxi qui l’avait attendu. Elle le remerciait de la sortir de la galère dans laquelle son vœu l’avait mise, et Julien avec elle. Elle aurait tellement dû faire attention à sa formulation. Ou s’abstenir. Ainsi elle n’aurait pas causé le malheur de son fiancé. Elle s’adressa au chauffeur, après s’être installée.

Direction mon appartement, là où vous m’avez récupéré tout à l’heure.

On était lundi, Julien ne rentrerait pas avant tard ce soir. Elle serait un peu tranquille pour respirer et trouver ce qui n’allait pas chez elle pour le mettre ainsi en colère. Peut-être mitonner un bon petit plat ?

Il la regardait partir, serrant ses poings, sa roulée avait été complètement écrasé par ses dents. Il la cracha par terre lorsqu'elle s'en alla définitivement de son agence. Il avait plusieurs choses à faire, tout d'abord... Confirmer l'adresse qu'il avait obtenu de Lenna. Ensuite, se modérer dans la boisson. Pour finir, reprendre son calme sur la situation et songer sérieusement au pour et au contre.

Il retourna vers son canapé, prit son verre, oubliant déjà sa résolution de se modérer sur l'alcool. Il consulta l'adresse, confirma sur une carte la position. Quartier Est.
Tout d'abord, ce qu'il sait... Lenna est venue le voir afin de faire des faux papiers. Les faux papiers étaient pour un homme, d'environ sa taille. Sur la photo, il ne ressemblait pas à un mauvais type. Néanmoins, les raisons à la suite de la demande de faux papiers sont en général pas très glorieux. Au mieux, il est menacé par un gang et cherche à disparaître, au pire, c'est l'autorité qui le recherche pour certains crimes. L'ivrogne avait laissé tomber son contact Mickaël et ne savait donc pas s'il possédait un casier judiciaire...

Dans tout les cas, elle avait des marques au poignet lors de cette visite. Il n'avait pas forcé le sujet car elle s'était mise à parler d'Origan ou bien il était trop saoul pour s'en soucier... Ses souvenirs étaient vague, dans tout les cas, la jeune femme avait bu, lui aussi et ils firent...Enfin bref, Lenna ne semblait pas être du genre à se laisser aller. Les marques au poignet, le fait qu'elle est accepté le verre d'un détective peu fréquentable comme lui... Il y avait un problème.

Une semaine plus tard, elle revient mais cette fois avec plusieurs marques un peu partout sur son corps. Les marques de strangulation au niveau du cou sont particulièrement inquiétantes. Sans doute que ça allait déraper un moment ou un autre. Si ça empirait aussi rapidement, il y avait un risque qu'elle y perd la vie.

D'un autre côté... Est-ce que Lenna était suffisamment importante pour lui pour qu'il s'en mêle sans qu'elle ne demande ? Elle n'avait pas l'air de vouloir lui en informer. Non, elle avait gardé le contact au minimum. Son carnet de note lui avait également dit de ne plus l'approcher pour son propre bien. Bon sang... Pourquoi ? Seraph ? Nephil ? Quel est le problème là dedans. Suivant ses recherches, l'un désignait des anges supérieurs tandis que l'autre évoquait des anges déchues. Mais ça c'était la croyance religieuse. Ce monde semblait partiellement différent. Il n'avait pas cette idée d'ange en tête. Sans omettre que les deux parties ont un but commun. Le problème est apparemment un conflit d'intérêt selon David...

Russel soupira tandis qu'il sirota son whisky. Il prit son portable dont il avait retrouver enfin le chargeur, puis composa un numéro, il porta l'appareil à ses oreilles quand finalement quelqu'un lui répondit.

« 'Jour, je vous appelle pour savoir si la voiture est prête. 
-Elle l'est, depuis hier soir exactement. Vous venez la récupérer ? 
-Non, j'aimerai qu'on me l'amène, c'est possible ? »

Il avait fait réparé sa voiture dans un endroit opposé à là où se trouvait l'appartement de Lenna. Le plus rapide est qu'on lui amène. L'homme au bout du fil accepta mais ajouta que ça coûterai un petit supplément. L'ivrogne regarde son sac d'argent fraîchement reçu avant d'acquiescer.

La voiture arrivé, il se mit en route. Direction, l'appartement de Lenna.

[Hrp: Suite dans l'appartement de Lenna]