Abords de la forêt:

Aujourd'hui, c'est mission de repérage. Objectif du jour, trouver des spots sympa où amener Ao. Et malheureusement après un grand tour dans la forêt, y avait rien de bien folichon. Quelques clairière sympatoche, deux trois coins près d'un cour d'eau et quelques endroit de la forêt assez cool, mais rien de vraiment comparable à nos petites escapades à la cascade ou à l'ambiance surréaliste des Bois Perdus.
Allez cassos à la bagnole, l'épisode de GoT sors dans quelques heures et je tiens à être prêt pour ça.
...
M'enfin c'était sans compté un mec en tenus de camo complète avec un grand sac.
Un chasseur ? Non peu de chance, c'est pas un coin pour. Alors...
Non... si, peut être ? On va pas prendre de risque.
D'un geste rapide je dégaine mon révolver et le pointe vers son visage.

- Excusez moi mon chère monsieur, mais puis-je savoir se que vous branlez ici avec cette... équipement ?

Un peu de paranoïa n'a jamais tué personne, si ?

Ils se fout de ma gueule là ? Y a vraiment des gens capables de se foutre de ma gueule alors que je braque un flingue vers leur gueule ? Genre c'est parce que je fais pas mes vingt ans ? Salopard... toi t'es le genre de mec à me demander ma carte d'identité au mall quand je veux juste me prendre un pack de grim. Le genre de truc qui me vénère bien quand même. Nice mec, t'as réussis à me vénère en une phrase sans même faire exprès. Pas mal, pas mal. Je tire le chien vers l'arrière pour lui faire comprendre que je déconne zero et qu'il vaudrait mieux me répondre.

- Ecoute gars. Je te laisse quarante seconde pour m'expliquer ce que tu branles là et si ton explication ne me conviens pas... et bien j'imagine que j'ai pas besoin de te faire un dessin non ?

Il pourrait très bien être humain aussi. Ce serait facilement vérifiable suffirait d'ouvrir un kekkai, mais si il l'était et qu'il me voyait disparaitre, ce serait plus chiant qu'autre chose.

Je fais quoi là ? Je lui colle une balle entre les deux yeux ? On est d'accord hein ? Il se fout clairement de ma gueule là... franchement... je pourrais le tuer non ? Personne en saurait jamais rien. La magie du kekkai, il disparaitrais corps et âme. Ça ferait la unes des infos, les forces de polices feront semblant de s'y intéresser tout en en aillant rien à foutre, les journalistes en feraient des caisses, ça deviendra un nouveau martyr de notre société pourrit et toute ces conneries et puis... du jour au lendemain, plus rien. On finirait par se rendre compte qu'au final bah... on s'en tape.
Après si c'est un humain et que ça remonte au oreilles de la boss elle va carrément pas être jouasse...
Bon, on coupe la poire en deux ? Je lui donne une dernière chance et après je lui brise les rotules ? Bon plan ! Comme à la bonne époque de Papa.
Mon doigt se presse, la détente se replit, le mécanisme se met en branle. Même pas le temps de se rendre compte et la balle est déjà logé au sol, juste entre ses deux pieds.

- Promis la prochaine elle est pour ton genoux... Tu préfères le gauche ou le droit ?

Vous savez c'est quoi mon problème ? J'suis trop gentil. Le mec, je suis patient avec lui (bon je le brusque un peu, mais merde quoi ça ce voit qu'il se fout de ma gueule), je lui laisse l'occasion de s'explique et lui il me prend mon flingue ? Bon c'est con, mais au moins ça me confirme qu'il a un truc à cacher. Tant mieux, ça fait une semaine que j'avais pas eu de Néphil à me mettre sous là dent, ça commençait à me manquer un peu.
Il a mon flingue dans les mains, ok, mais il est toujours à mon contact, grossière erreur. Je lui choppe le poignet le tire vers moi et lui colle un violant coup de genoux dans le ventre. Suffisant pour lui faire lâcher mon flinguer, mais pas pour lui apprendre le respect. Sans lui libérer les mains le je me recule légèrement, juste pour pouvoir tranquillement balancer un gros coup de botte au niveau de sa rotule. Le gros crac qui retentis est un excellent indicateur de mon succès. Avant de la faire remarcher celle là, il va en falloir du temps. Je lache mon emprise et le laisse s'écrouler au sol.

- Tu sais. Dans la vie on fait parfois des erreurs. En temps normal on se pardonne et tout se passe bien. Problème, j'aime pas trop pardonner...

Je ponctue mes paroles d'un lourd coup de pied dans son thorax, ça fait toujours plaisir ce genre de truc et me dirige vers mon flingue tombé un peu plus loins.

- Laisse moi trente secondes, promis après ça ira mieux.

M'enfin, en tout cas il aura plus mal.

Ah... c'est pas des vrais flingues ? Mince. J'ai l'air un peu con là. Quoi que... non, en vrai, c'est lui qui à l'air con, avec ces petites billes qui viennent rebondir contre ma cuirasse. Du coup, moi, je récupère mon flingue et cherche d’où viennent les petites bouboules blanches.
Ah ! Trouvé, je vois le canon sortir de derrière l'arbre. J'imgine que si il a pas encore invoquer son arme d’âme c'est qu'il doit bien être humain, donc je vais éviter de le buter.

- Quoi ? J'suis pas un monstre, je t'avais prévenu.

Je pourrais me barrer maintenant, mais... au final j'ai envie de faire en sorte qu'il oublie pas de me respecter. Allez, qu'importe les bibilles, je m'approche de lui en mode terminator et viens arracher lui arracher son arme et apposer mon pied sur son genoux briser.

- Toujours pas disposer à me répondre ?

Bah... il s'est évanouit le con ? Kss, petit joueur, j'ai garder mes esprit dans des états bien pire que le siens.
Pardon ? Nos situation son pas comparable ? C'est pas ma faute, si j'ai acquis le puissance des héros de shonen !
M'enfin, je vais pas rester là des plombes à ce qu'il se reveil, je vais juste chercher mes infos moi même du coup. Donc, sans aucune forme de respect je commence à le fouiller à la recherche de son porte feuille... NON ! Pas pour le voler ! Je veux juste chopper sa carte d'identité.
...
Maeru Yukimua... jamais entendus parlé.
...
Ho putain c'est trop tentant ! Allé, on va le faire flipper un peu !
Je prend un de ses billets d'un dollar et ecrit dessus : "On se reverra un jour mon chou ; ) et hop, je remet le tout à sa place. Time to go now.