Le dos mêlé au tissu déchiré du siège, mon smartphone dans une main et une clope dans l’autre, je m’occupe comme je peux pour patienter. Comme d’habitude, je suis arrivé en avance – et comme d’habitude, je me retrouve là à attendre, sans savoir trop quoi faire. Débuter la mission par excès de zèle ? Si je fais ça, je sens que les nombreuses victimes de mon harcèlement à la prudence vont me tomber dessus, et presque me coller un procès. Alors, à la place j’en profite pour continuer de lister chaque bar du coin, toujours en quête de celui qui me comblera.
En fait, je crois que je ne veux pas en trouver un. Juste chercher, simplement chercher.

Enfin, je lève mes yeux une ultime fois sur l’heure, la découvrant bien proche de celle prévue. Sans me presser je range tout, relève la vitre et claque la portière, verrouillant presque inutilement mon épave. Qui ça pourrait intéresser ce truc, sans déconner ? Y a rien de pratique, pas la moindre pièce qui se revend – et mon carburant est trop pourri pour faire tourner une autre bagnole. Peut-être bien que le meilleur antivol, c’est d’avoir un voiture dont personne ne veut, qui sait ?

Toujours en avance, je franchis quelques ruelles et m’échoue à un trottoir de l’entrée délabrée de cette vieille usine. Et pourtant, derrière ces pensées blasées et routinières, je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un sourire. C’est la première mission que je vais faire avec l’autre gars, Léonardo – pas que je n’ai pas voulu le croiser plus tôt, mais j’admets ne pas former d’équipe sans cohésion logique. Ce type a le physique d’un sportif, l’allure d’un combattant ; alors j’allais certainement pas l’interpeller pour m’occuper d’un souci de crèche, ou d’autres histoires du genre. Oh, peut-être qu’il aurait été merveilleux, mais je suis très cliché lorsqu’il s’agit d’une première opération : j’emmène les intéressés là où je veux les voir, puis ensuite je laisserai leurs talents guider mes prochains choix.

Donc, lorsqu’on m’a refilé cette affectation – ce qui est plutôt rare en fait, d’habitude je m’occupe d’un autre genre d’histoires -, j’ai sauté sur l’occasion pour réquisitionner le gaillard.
De la simple élimination d’Ombres. Pas de côté humain, de jeu, d’enquête. Purement de l’affrontement, et un moyen efficace de jauger son efficacité dans ce milieu – on élèvera le niveau de complexité un peu plus tard, afin que Maximillian ne vienne pas me rabâcher que je copie les affaires des Traqueurs. M’enfin, je suis mauvaise langue. Rien ne m’assure que ce sera une partie de plaisir que cette petite mission ; on pourrait bien tomber sur un sale nid, et devoir abuser de nos retranchements pour nous en sortir.
Ce qui, d’un point de vue de Protecteur serait détestable, et de celui d’un formateur, serait enrichissant.

Je m’étire rapidement, fourre le mégot dans mon cendrier de poche, puis scrute les environs en quête de mon camarade. Plus qu’à l’attendre, alors.

[Je pensais à un objectif de 7 Ombres entre 1 et 5, et 3 entre 6 et 10]

Howard était venu me trouver au QG hier, il voulait qu'on accomplisse une mission ensemble, une mission simple dégommer de l'ombre.
Je m'attendais pas à ce qu'il vienne me voir en personne, mais j'ai pas tergiversé et j'ai accepté. Il avait de l’intérêt pour moi et voulait sans doute que je lui montre ce que j'avais dans le ventre pas de problème ! Et l'endroit de notre chasse était un lieux que je connaissais, un lieu ou j'avais exploser de la racaille et ou j'avais fait un feu d'artifices avec Caelys, il faudra que je l'appel à l'occasion.
Arrivé devant l'usine je vois Howard me chercher du regard. Je lève donc mon bras et le secoue de droite à gauche... Enfin le geste de salut normal quoi. Et je cours vers lui. Arrivé à son niveau, je lui tend ma main.

-Yo Evans, t'es chaud ?

J’attrape la main tendue et la serre de bon cœur, offrant un sourire au salut chaleureux de Léonardo. J’hésite entre de l’excès de zèle ou un vrai enthousiasme quant à cette mission, mais toujours est-il que sa bonne humeur est bien appréciable – toujours un plaisir d’officier aux côtés d’un gaillard qui veut être là, plutôt qu’ailleurs.

« - Salut Léonardo, plutôt, et toi ? »

La poignée achevée, mes bras se rejoignent pour se croiser sur mon torse, et je jette un long coup d’œil à l’usine avant de revenir à mon camarade. Bon, c’est le moment de faire défaut à mon professionnalisme ; et de plancher sur une précaution à laquelle j’ai fait l’erreur de m’esquiver.

« - Bon, avant de commencer, autant rattraper ma petite connerie. T’as quoi comme pouvoir ? D’habitude, t’es plus au front, ou à l’arrière ? »

Pour ma défense, c’est bien la première fois que je fais une mission avec quelqu’un que je n’ai jamais fréquenté dans un rapport au combat. Et qu’on ne me parle pas de Marguerite, on a fait de la cuisine, pas franchement besoin de savoir si elle est capable ou non de tirer des rayons lasers par ses yeux pour parvenir à cuisiner des carbonaras. Ou alors, la gastronomie a sacrément changé ces dernières années.
Bon, qu’on soit honnête. Vu sa carrure, son allure, je le vois bien combattant bien bourrin, laissant la finesse de côté dans son choix d’arme. Mais il vaut toujours mieux poser la question, je pourrais bien être surpris – après tout, je loin d’être gaulé comme du pain de mie, et pourtant j’évite le contact autant que possible.

Dans l’attente de sa réponse, je dévisage encore un peu les alentours, arrêtant mon choix sur le point de déploiement du Kekkai. Faudra revenir sur mes pas, en fait – sinon, on devra faire face à quelques spectateurs de trop.

- Moi la pèche comme d'hab' !

Howard fut un petit temps dans la lune à admirer... l'usine de croquette. Il devait lui trouver un charme. Les goûts et les couleurs. Bon faut peut être que je lui dise qu'il faut qu'on se mette au bou... Ha il me pose la fameuse question.

-Mes pouvoirs vont très bien avec les tiens, je ne ressent pas la douleur et je régén' aussi vite que Deadpool ! ET OUAI MON GARS, MAIS C'EST PAS TOUS ! J'ai une résistance à la magie que je peux communiquer par le toucher, c'est pas génial? En bref je suis complètement craqué en PvP comme dirais max'. Je me bat au CàC, en gros on forme une bonne équipe.

Mon monologue finit, je souffle un peu. J’espère qu'il a compris ma puissance ! MOUAHAHA. Bref cela fait je regarde Howard et commence à me demander quand il allait ce décider à y aller.

-On perd pas plus de temps partenaire ? Je connais l'usine, y a quasiment personne.

Putain je me demande si les ombres vont être fortes, j'ai bien envie de voir si Howard est bon partenaire de fight parce que j'ai pas pus trop me battre avec des distants.

Ah ouais. Quand je disais qu’il était enthousiaste, je sous-entendais pas non plus qu’il était capable de gueuler au beau milieu de sa phrase pour me dire à quel point il a été bien doté par Kyu – mais, je dois dire qu’il a pas tort. Un duo avec un type qui craint pas les blessures, ni les pouvoirs, ça me retire un sacré stress de la colonne. Plus besoin de faire attention au moindre des coups qu’il se prend de la face, de doser mes boucliers pour toujours en avoir un de secours ; et mieux encore, ça me permet d’éviter le corps-à-corps préventif.
Enfin, aussi, putain, il sent pas la douleur ? J’en gémirais presque, sans déconner.

Mais je garde ma constance, parce que c’est clairement pas l’endroit pour me laisser aller à ce genre de bruit – et puis, on se connaît pas assez non plus. Je me contente d’un simple sourire en fente et d’un hochement de menton, avant de l’écouter m’intimer de démarrer la mission. Eh bien, les préparatifs achevés, j’imagine qu’on peut s’occuper des Ombres, désormais.

« - Je préfère qu’on lance le Kekkai dans une rue un peu plus haut. »

Je pourrais me justifier, mais je me vois mal donner une explication à chacun de mes ordres ; sinon, on va jamais s’en sortir. Alors j’avance à bon pas vers le coin décidé, et une fois sur place, je tourne de nouveau la tête vers mon camarade.

« - Bon, j’te laisse ouvrir une première fois. Devant l’usine, tu révoqueras et je prendrai le relais. »

S’arranger pour toujours avoir le contrôle de la barrière en cas de danger, c’en est presque une de mes règles d’or. Et puis, ça lui ôtera une fatigue des épaules, ce qui ne fera certainement pas de mal à quelqu’un en première ligne. Patientant jusqu’à ce qu’il suive ma consigne, je me prépare à me diriger droit vers l’entrée à l’instant où le cube verdâtre aura englobé les environs.

Je suis Howard, jusqu’à ça fameuse rue. Il avait l'air décidé c'est pourtant qu'une simple mission rien de bien compliqué.

-Pas de soucis !

Sur mes bonnes paroles je lance mon magnifique kekkai, et je commence à m'avancer vers l'usine, arrivé à son entrée le comité d’accueil... Bah nous accueil. 5 ombre, ils ont pas l'air super forte. Je ne leur donne pas le plaisir de prendre l'initiative, j'invoque mes armes et fonce sur la plus proche. Je l'as décapite d'une simple droite. Elle devait vraiment être faible. Je me retourne regarde Evans et lui fait un magnifique clin d’œil.

-1-0

[Les cinq Ombres : 5 -3 - 4 - 3 - 1 ; Léonardo a tué la 1]

Sans crier gare, et profitant des quelques pas d'avance qu'il a sur moi – formation oblige, je ne vais pas ouvrir la marche avec mon pistolet -, Léonardo ouvre les hostilités en décapitant la première Ombre qui s'offre à lui. Eh bien, je concède qu'il sait livrer une sacrée droite, surtout avec ses poings à lame intégrée.
Une moue qui signifie chapeau bas, et je souris à ses compteurs ouverts. Encore une histoire de chiffre ? Dans le fond, tant qu'on se contente de bêtes rachitiques du genre, je peux quand même me prendre un peu au jeu, non ?

Mon flingue à la main, j'avance soudainement et tire une première balle sur une de nos charmantes amies, redirigeant son attention vers ma face assez d'instants pour que son absence flagrante de stratégie lui ordonne d'attenter un assaut sur moi. Et voilà qu'une de ses camarades fait de même ; merveilleux.

Focalisé sur les deux arrivantes, j'esquive le premier coup de griffe et viens percer d'un tir l'épaule de sa copine, bloquant de ma crosse le second doigt crochu qui m'était destiné. J'ouvre le feu une troisième fois et arrache le bras déjà fragilisé de l'assaillante, tandis que mon pouce gauche déploie une barrière pour tenir en respect l'autre, probablement déçue de ce stop si brutal.
Bon, j'aurais bien aimé ouvrir le score de mon côté aussi, mais faut croire que ça devra attendre encore un peu – toujours est-il qu'un bref instant je m'autorise un coup d’œil vers mon collègue, m'attendant à le découvrir maîtrisant tout à fait son affrontement. Après tout, que j'ai plus d'expérience ou non, le corps-à-corps est nettement plus son domaine que le mien. Qui plus est, avec sa régénération, il peut facilement tricher quant aux blessures reçues.

[Ombres sur Howard : 5 - 3
Ombres sur Léonardo : 4 - 3
Ombre morte : 1]

Okey, Howard et au prise avec 2 ombres je m’inquiètes pas pour lui. Je front-kick sur la première(3) pour la dégager un peu plus loin. Je ne m'occupe pas de l'autre pendant ce temps, elle en profite pour me planter ces griffes dans mon flanc droit.

-Dégage saloperie ! A ton tour maintenant !

Je découpe latéralement le bras gauche de l'ombre bloquer dans mon front, et d'un crochet du gauche je l'envoie manger le sol, déchirant la moitié de son visage.

Ça se passe bien de son côté, en fait. Je ne peux franchement pas décrire avec précision l’action, mais malgré les piques incessantes de mon sens, il n’y a ni effluves de sang, ni cri de perdant. Et avec l’entrevue de droite que je viens de voir, je dois dire que je ne fais clairement aucun souci pour le gaillard.
Alors, retour à mon combat. Profitant de ce bref instant, une griffe du manchot vient hurler son intention à mon crâne, et je la balaie d’un nouveau revers de ma crosse, agissant au réflexe pur ; mais, de l’autre côté, sa camarade parvient au sommet de ma mince barrière et me saute dessus, tranchants en avant. D’un rapide pas, j’avance et franchis l’espace où se trouvait avant un bras – désormais disparu dans les méandres de je-ne-sais quelle dimension -, et pivote rapidement, brisant le contact entre la peau sombre de la bête et mon arme.

Évidemment, je ne suis clairement pas aussi vif que je l’aimerais. Tandis que mon bras se meut, une mandibule m’enserre mais ne échoue à se planter profondément dans ma chair. Bon an mal an, j’oublie un instant cet assaut pour venir supplanter le suivant de sa camarade, attrapant son épaule veuve d’une main pour l’abattre de deux nouvelles balles dans le torse, forçant son corps à s’estomper pour rejoindre son membre absent.
Une de tombée, une de restante ; et celle-ci ne semble pas apprécier l’inactivité, marquant son ennui en me lacérant les premières couches de mon épiderme, heureusement pas encore assez profondément pour atteindre les muscles.

Je me cambre brusquement, glissant mon pistolet entre nous deux et tire une fois à l’aveuglette, la déséquilibrant et m’offrant l’opportunité de nous séparer, elle à ma gauche et moi qui tourne pour lui faire face. Je préfère ça – plus il y a de distance, mieux je me porte.

[Ombres sur Howard : 5
Ombres sur Léonardo : 4 - 3
Ombres mortes : 1 - 3]

Okey, elle a mangeait la salope, un bras en moins ! Un ! Bon bah on va l'achever le temps que l'autre revienne à la charge. Je saute sur l'ombre étalé au sol, avec son seul bras restant elle envoie sa griffe vers mon bras droit. D'une rapide rotation vers la gauche j’esquive son assaut. Je reprend mes appuis, et avec toutes la puissance dont je peux faire preuve, j'écrase la tête de l'ombre avec un magnifique punch. Elle est morte.
Bon je me retourne, l'ombre était déjà relever prêt à en découdre. Pas de problème.

[Ombre de level 4 down.]

Insensible au concept de pause, voire même de fatigue, l’Ombre retourne à la charge pointes en avant – apparemment bien décidée à m’achever, bien que j’ai encore mon mot à dire sur la définition de ce terme. Je recule et jette mon épaule armée en arrière, échappant à sa percée ; puis je tourne mon canon et ouvre encore le feu, coupant nette l’inertie de la bête.
Je profite de ce répit pour déplacer ma crosse sur le fil de mes ses muscles imaginaires, mais son membre libre vient contrecarrer son plan en visant mon visage. Je pousse d’une main et avec mes pieds, pour transformer ce potentiel œil perdu en simple trait rouge sur ma joue.

La manœuvre nous sépare de nouveau, et avant que son cerveau puisse décrire une énième stratégie j’abats mon arme sur sa tête, découpant un sillon dans la pénombre de sa face. Sans faire attention outre mesure à ses griffes qui cherchent difficilement la route de mes flancs, je continue mes gifles lourdes sur son crâne, jusqu’à lui en faire perdre l’équilibre – et m’arracher une légère grimace, en réalisant que quelques vaguelettes ensanglantées se sont dessinées sur mon corps. Oh, pas de quoi m’handicaper vraiment, mais c’est pas franchement très agréable, surtout quand je bouge mon bassin en levant les bras. Adieu mon pic de sprint pour la journée, je pense.

Alors, désireux de ne rien aggraver, je mets en mire son nez, et presse la gâchette pour en terminer. Ah tiens, ça commence à faire un petit nombre quand même, faudrait que je commence à économiser mes munitions si l’on vient d’uniquement se farcir l’entrée. Va savoir.
Je m’étire un coup, et avance vers Léonardo, prêt à l’aider si son combat tourne mal.

[Ombre sur Léonardo : 3
Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5]

Bon me reste cette foutue ombre, j'esquive plusieurs attaque plus pour m'amuser pour que la battre et après avoir vu que jamais elle ne me toucheras pas. Je l’achevé en un coup d'une droite bien placé dans son thorax.

-Trop facile ! Ta finit toi aussi? Bon on va dans l'usine que tu balances ton kekkai?

J'avance rapidement vers l'usine pas le temps, c'est pas ce genre de combat qui va m'exciter, je veux de l'action moi, de la tension ! La rien d’intéressant. Hâte de voir si il y aura des ombres plus forte.

Bon, eh bien voilà que l’apéritif est terminé, et sans grands ennuis. Je fais légèrement craquer ma nuque pour achever mon étirement, et continue de m’approcher de Léonardo, faisant une moue satisfaite. Il s’est débarrassé bien vite de ses petites camarades le gaillard, c’est plutôt on présage pour la suite – et pour lui, en général. Je ne sais pas franchement combien d’Ombres l’on va encore trouver dans cette vieille usine, mais ses pouvoirs couplés à sa force me rassure quant à la suite. Il va se démerder seul, et m’ôter pour sûr le stress de veiller au moindre des coups qui lui sont destinés.
Je me fends d’un sourire, et toujours quelques pas en retard, prends une parole un peu joviale.

« - Bon, 3-2 pour toi, donc ? »

Et là-dessus, je quitte ma mine pour en prendre une autre plus sérieuse, revenant brutalement à mon rôle dans cette mission. Faisons les passages chiants rapidement, et on verra ensuite pour s’amuser à nouveau ; tant est qu’on ne tombe pas sur quelques bêtes un peu trop bien nourris pour que les rires soient de mise. Quoique, je me demande si mon gaillard trouverait pas plus de fun dans ce genre d’affrontements. Va savoir.

« - Ouais. Dès qu’on arrive devant l’entrée, relâche et j’en ouvre un. Je te laisserai entrer en premier. »

Ah, ce que sa régénération est pratique. Je crois qu’il pourrait bien tomber dans un de mes choix permanents pour les missions ce gars, tellement il peut se gérer seul. Un vrai plaisir quand tu dois assurer la survie de tes petits camarades, vraiment.
Donc, fidèle à mes paroles, je suis le boxeur jusqu’aux portes, paré à procéder à la rotation à l’instant où ce sera nécessaire.

[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3]

Bon bah c'est bon on est okey, on sait ce qu'on doit faire, Howard avait l'air de prendre mon petit jeu avec amusement. Arrivé devant la porte, je relâche mon kekkai et préviens Howard en criant switch. Kekkai à peine fermé qu'il est rouvert. Si un humain était là, il n'aurait vu que 2 ombre disparaître instantanément et ne ce serais pas plus posé de question. J'ouvre donc la porte comme convenu, et me retrouve nez à nez avec une ombre qui à l'air un peu vénère. Et qui ne réfléchis pas une seconde et me fonce dessus. Merde si j'esquive Howard va ce la prendre... Bon pas le choix, j'essaye de bloquer l'ombre mais ayant étais assez surpris je n'avais pas eut le temps de me positionné et l'ombre m'arrache la chair. La porte est assez grande, howard peut passer sans problème.

Mon Kekkai posé, je laisse Léonardo prendre les devants et le suis l’arme au poing, entièrement à l’écoute de mon sens. Et brusquement, en écho du grincement de la lourde porte métallique qu’il pousse, l’alarme habituelle retentit dans mon crâne.
Je jette un coup d’œil dans mon dos, puis tends le bras en avant, accélérant légèrement la cadence de ma marche.

« - Lé... »

Pas le temps. Je vois la forme sombre arracher d’un coup de griffe un bout de chair de mon camarade, sans lui laisser ostensiblement le temps d’esquiver. Eh ouais, évidemment, je ne suis prévenu qu’une pincée de secondes avant l’attaque ; et même si ça me laisse largement le temps d’agir quand j’en suis la cible, je ne peux clairement pas en dire autant quand ce n’est pas le cas. Fait chier.
Sans rien laisser paraître, j’esquisse quelques pas rapides sur le côté et prends en mire l’Ombre, avant de laisser deux balles filer ; pour que l’un vienne terminer sa course dans son aine, et l’autre se contente d’érafler son dos. Invariablement, et à jamais, je me précipiterai sur mes premiers tirs, hein ?

Quoi qu’il en soit, la bête est loin d’être du menu fretin. Pas la plus imposante que j’ai croisé – et de loin, après le colosse qu’on a affronté dans le vieux théâtre, tout me paraît bien moindre-, mais certainement une autre affaire que les quelques maigrelettes que l’on vient de se farcir en guise de préliminaires. Va falloir oublier les comptes, et penser survie et coordination, car je n’ai vraiment pas envie de savoir quelles sont les limites de la régénération de mon collègue.

[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3
Ombre sur Léonardo : 7]

-Je vais te crever ! Mon nouveau tee-shirt ! Tu sais combien il m'a coûté?

Sans plus communiquer avec l'ombre, qui ne doit pas vraiment savoir ce qu'es un tee-shirt, encore moins le prix. J'attrape, l'ombre au niveau du coup et avec ma force et mes réflexe incroyable (lel)je l’éclate par terre fissurant légèrement le sol. Mais l'ombre ne ce laisse pas faire bien entendu et pendant mon action elle plante ces deux griffe dans mon dos, me fissurant les omoplates. L'ombre bloqué au sol et ces deux griffes dans mon dos Howard peut facilement placer les balles ou bon lui semble.

Le canon toujours pointé en direction de la bête, mes pas suivent les quelques mouvements du duo de boxeurs à piques, concentré à garder ma cible bien en mire ; mais, je ne presse pas la gâchette. Trop de déplacements, de proximité entre les deux – donc, pas assez de chance de ne pas sombrer dans le tir allié.
Et puis, bien rapidement, Léonardo plaque son adversaire au sol, payant en échange quelques griffes dans le dos. Bien profondes d’ailleurs, du genre qui m’aurait largement handicapé dans la suite du combat – et pourtant, lui n’en a vraiment rien à faire. Sérieusement, j’adore combattre avec ce gars-là : pas besoin de se soucier des coups qu’il se prend en retour, il peut se contenter de maraver la face des ennemis, et moi de l’accompagner là-dedans.

Je profite de ce petit interstice de temps  pour lâcher une nouvelle salve sur l’Ombre qui perce à d’une balle son épaule, et de l’autre son cou, l’affaiblissant probablement assez pour que mon camarade se charge de l’achever. En fait, notre duo est redoutablement efficace, j’en suis presque gêné ; je veux dire, d’habitude, on doit faire attention en se battant, esquiver, parer, et compagnie. Et là, avec lui, c’est simple, tellement simple : il la bloque, et je la tue. Ou presque. Mais ça reste étrangement facile.

Soudainement, la fanfare dans mon crâne reprend, et mes réflexes prennent le dessus pour me forcer à reculer et me tourner brutalement. Un instant plus tard, je découvre une griffe qui me rate de peu, et je viens la dévier d’un coup de crosse moins fort que je l’aurais voulu.
Ok, une chacun, donc ? Soit, même si je pense que l’on va récupérer l’avantage du nombre bientôt – vraiment, bientôt. Allons, c’est évident que mon collègue va en finir bien rapidement avec sa copine.

[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3
Ombre sur Léonardo : 7
Ombre sur Howard : 8]

Howard me fait une magnifique démonstration de ses capacité. Mais ne finit pas l'ombre, trop aimable de sa part. Pas besoin de perdre plus de temps je la décapite d'un geste aussi fluide que puissant mon ombre. Et je part à l’assaut de l'ombre d'Howard. C'est a moi de tank toi tu dps... Max' déteint vraiment sur moi snif. Bref J'enfonce mon arme droite dans son épaule pour qu'elle change d'aggro', elle se retourne en vitesse et me tranche en direction de mon avant bras, formant une belle coupure jusqu’à l'os, pas de degas sévère mais le sang gicle énormément, ça prendra quelques dizaine de seconde à régénérer.

Le membre 'Léonardo Zeit' a effectué l'action suivante : Les joies du hasard

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'Dé classique' :

Un pied en l’air, l’autre qui ne tient qu’à un talon tanguant dangereusement vers l’arrière, j’ai à peine le temps de séparer ma crosse de la griffe qu’une seconde vient chercher mon torse, de bas en haut. D’un coup de pouce, je fais pivoter mon canon jusqu’à ce qu’il regarde la mandibule agressive, et détruis sa course d’une simple détonation. Celle-ci, elle ne va pas me laisser le temps de souffler.
Et, tout juste. Je fais un pas en arrière, récupère un zeste d’équilibre et voilà que son pied tranchant percute net mon plexus solaire, me repoussant avec force et m’arrachant de ses lames un lambeau de peau couplé à une douleur bien présente. Bon sang que c’est pas agréable, mais encore et toujours l’adrénaline va me servir de merveilleux analgésique. Quelques secondes, au moins.

Alors, sans repos ou pause traditionnelle, le monstre retourne à l’assaut et je baisse brutalement ma tête pour esquiver son coup, faisant feu dans la seconde pour exploser son genou. Puis, évidemment, son autre main s’enfonce dans mon épaule gauche, et me la lacère, avant de … Eh bien, s’arrêter. Subitement, illogiquement. Mon cerveau balaye la surprise d’un revers, ordonnant à mon corps de jouer de ce hiatus pour se dégager et prendre une courte distance.
A cet instant, je lève le regard et découvre Léonardo aux prises avec mon adversaire, un bras visiblement mal en point – je sais bien qu’il se peut se régénérer, mais ça, aussi ? Rapidement, impunément ? Pas envie de savoir, ma curiosité s’arrête avant ça.

Un membre en grève, je mets en joue sans attendre et arrache à mon chargeur trois balles pour les flanquer dans le buffet de la bête ; évitant soigneusement son crâne pour pas qu’une se perde à travers celui de mon collègue. On sait jamais, la peau sombre du truc pourrait être moins résistante que prévue.


[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3 - 7
Ombre sur Léonardo : 8]

Apparemment Howard avait sérieusement prit pour son grade mais il ne flanchait pas. Même si le corps à corps c'étais pas son truc il se démerder nettement bien. Pas le temps de réfléchir au magnifique aptitude d'Howard que la griffe de l'ombre repartait à l’assaut visant mon coup, pliant mes genoux pour esquiver l'attaque, je me rend compte trop tard que son autre griffe va percuter mon bide, encore un tee shirt en moins apparemment.
Mais bizarrement aucune sensation de sang coulant au niveau de mon torse juste la vision de sa griffe s’étant arrêté avant d'atteindre son objectif. Si l'ombre pouvait émettre un rictus de douleur, elle l'aurait fait je suis sur. Howard avait bien entendu tiré et les 3 balle bien placé avait arrêter net l'ombre. Sans plus attendre, cette ouverture était offerte. Mes genoux deja pliée, je me propulse en avant la tête la première, ma tête rencontrant la sienne. L'ombre n'eut que le temps pour ce défendre de planter  la griffe esquivé dans mon épaule. Malheureusement pas longtemps vu que ma tête aussi solide qu'un rock la fit littéralement manger la poussière.
L'ombre était aussi vulnérable au tire d'Howard qu'un éclaire au chocolat dans une réunion d’obèse anonyme.

Bon, bordel, il est efficace ce gars quand-même. Je dois me rendre à l’évidence – comme le combat était engagé, sans l’intervention de Zeit, j’y serai passé. A coup sûr. Parce que déjà, me voilà dans un sale état alors que rien de si vital n’a été touché : quoique, j’aurais pas donné chère de mon épaule si le poing de mon collègue n’avait pas freiné l’ardeur de l’Ombre.
Je retiens un sourire de soulagement, et avance vers ma cible à terre, pressant le pas pour éviter qu’elle s’échappe de l’étreinte du boxeur.

Et déjà, l’adrénaline commence à dévoiler ses limites. Quelques muscles ni tout à fait sur mon dos, encore moins entièrement sur mon bras gauche, se réveillent et m’arrache une grimace ; et, bien que stimulé, l’amplitude du mouvement de ce dernier se limite à de simples degrés douloureux. Sans parler de ma respiration qui se montre plus ardue, meurtrie par un torse que je préférerais immobile. Allez, je suis bon pour la côté fêlé, là !

Ha, belle démonstration d’un Protecteur, n’est-ce pas ? Je suis censé assurer la survie de mon équipe, et voilà que c’est plutôt l’inverse qui se produit. Espérons juste que ce ne soit pas annonciateur d’autres échecs, plus punitifs cette fois.

Je baisse mon canon, le crâne du monstre bien en mire, et je laisse une détonation faire sa course. Tiens, rien n’a disparu. Et ma balle ne s’est pas tant enfoncée que ça. Oh, fait chier, à croire que ma force décline. J’inspire, et enfonce brutalement ma gâchette à deux nouvelles reprises, achevant une bonne fois pour toute la bête.
Alors, je reste silencieux ; et plutôt, à l’affût du reste. Va savoir si on a déjà rameuté toute la réserve d’ennemis de coin, ou si on n’en est qu’au début. Tout ce qui m’importe, c’est de rester sur mes gardes.
Presque pour me donne raison, un hurlement se profile dans ma caboche. Juste, qui est la cible ?


[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3 – 7 - 8
Ombres : 3-3]

Le bruit sourd du revolver résonne 3 fois, faisant bourdonner mais oreille. C'est pas douloureux mais c'est chiant, pour quoi c'est connerie ça fait autant de bruit ? Le créateur aurait pas pus inventer un truc qui diminue le bruit... Ha ouai le silencieux, j'suis con des fois. Enfin bref l'ombre est morte et apparemment deux autres ombre on décider de nous faire du mal. Par derrière en plus quel bande de lâche. Je pivote sur mes appuies, formant un magnifique mouvement rotatif à 180° et j'explose mon poing gauche sur l'ombre qui m'assaille, la faisant s’écraser au sol. Puis j’enchaîne en lui sautant dessus et je la boxe un peu, mais pas longtemps, elle a deja disparut.

Lui. Encore et toujours, lui. Bon, j’admets, ça m’arrange quand même que nos amies préfèrent se focaliser plutôt sur sa personne que la mienne, étant donné que je suis loin d’être fringant. Mais je ne suis pas non plus bon à jeter, quand même … Je peux faire encore deux-trois trucs, quoi.
Bref. Le temps de relever mon canon que je découvre que Léonardo a déjà réagi et en a pris une à partie, offrant son dos à l’autre pour qu’elle puisse s’y exercer à toutes sortes de calligraphies. A l’encre rouge, évidemment.

Je prends l’autre en mire, et avant qu’elle entame son œuvre de sa griffe fais feu une première fois, perçant de manière sommaire sa carcasse. Tiens, ma balle l’a traversée de part en part, cette fois ; à croire qu’elle est d’un autre gabarit que sa camarade fraîchement disparue. D’un autre côté, vu qu’elle est plutôt du genre rachitique, ça ne m’étonne pas, en fait.
Howard Obvious, ça sonne bien je trouve.

Bon, bon, retour à l’action. Soudainement bien plus éprise par mon minois que par celui de mon collègue, la bête s’élance à ma rencontre, et j’arrache encore une balle à mon chargeur, grimaçant sur le coup. Mon épaule, mes côtes, ma fatigue, ça commence à faire beaucoup, là. Peut-être pour ça que je suis pas un grand amateur des histoires d’élimination, va savoir – je ne suis clairement pas le plus grandiose des combattants.
Prenant sur moi, je perce sa jambe pour la voir s’effondrer presque à mes pieds. Je pose un talon vindicatif sur sa tête, et l’achève d’un coup dans son prétendu cœur. Tiens, je saigne un du mollet d’ailleurs ; faut croire que sa chute a été un peu mieux contrôlé que je le pensais. M’enfin, la voilà terminée, celle-ci.
Et vis-à-vis de l’armada initial, est-ce qu’il en reste quelques unes ? Ce serait assez intéressant à savoir.

Question, réponse. J’entends le signal classique dans mon crâne, et me jette sur le côté en même temps, esquivant de peu un tranchant bien énervé. Je roule brièvement, et pose un pied à terre pour récupérer un meilleur angle. On se la fait encore à deux, camarade ? Je préférerais, j’crois.


[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3 – 7 – 8 -3 -3
Ombre sur Howard : 6]  

Les deux ombres mortes, pas le temps de souffler qu'une troisième attaque le blond. Il esquive de justesse et ce repositionne pour tirer. Pas de temps à perdre, d'un court sprint je me retrouve en face de l'ombre qui ne peut pas m'ignorer. Je suis plus rapide, je plante mes deux armes dans chaque une de ses griffes pour l’empêcher de les utiliser. Et je je l’enchaîné de middle kick attendant que howard tire une salve pour finir cette saloperie.

Je me demande combien de balles il me reste, tiens. Assez pour achever celle-ci, mais quid d’une autre géante qui viendrait marquer son arrivée juste après, optant pour la même stratégie que l’autre ? Dans ce cas-là, je crois que je sonnerais un repli inconditionnel et instantané. Peut-être que Léonardo est encore en forme pour se battre ; mais moi je serais un poids. Alors, fuir me semble la stratégie la plus viable, au risque de perdre en crédibilité.
M’enfin, je parle, je parle, mais j’envisage un peu trop. Pour le moment mon ennemie est largement à mon niveau, et surtout à ma merci – donc, faudrait que je me bouge un peu. Je me lève, grimaçant sous les tambourins de ma poitrine, puis avance de quelques pas, flanquant en mire l’Ombre à terre.

Ses griffes sont percées, et malgré ça, elle se relève. Je la vois regarder un instant mon camarade, comme pour s’assurer que c’est bien sa cible ; alors elle retourne gambader contre son adversaire, m’oubliant presque sur le coup.
Un soupir, et je m’énerve sur la gâchette, vidant mon demi-chargeur en même temps que je le remplis. Trois balles, deux impacts. Une quatrième, et la forme se dissipe, accélérant par la même la constellation de sueur sur mon front. Fait chier, normalement je suis censé tenir plus longtemps – mais je crois que je me suis pris trop de coups pour avoir une endurance normale. Ou bien je n’ai pas encore totalement récupéré de la razzia de la dernière fois, va savoir.

Bref. Toujours est-il que nous voilà désormais sans Ombres, et toujours avec une mission sur le dos. Je redresse mon dos et me dirige vers mon collègue, l’air tout à fait sérieux.

« - On fait un tour à l’intérieur pour voir s’il en reste ; et sinon, on rentre. »

Les félicitations attendront, car l’idée d’une nouvelle copine me pend au nez et ne me rassure pas vraiment. Paye ton Protecteur, sans déconner.

[Ombres mortes : 1 – 3 – 4 - 5 - 3 – 7 – 8 - 3 - 3 - 6]

Howard a finit la dernière ombre qui nous voulait pas que du bien a mon avis. J'approuve ça demande de la tête et je me met à la recherche d'ombre malheureusement ou heureusement comme vous voulez. Pas d'ombre à l'horizon et si il y en avait autour du kekkai elle serait deja rentré de dans. Je retourne vers Howard. Puis arriver devants lui, je me met au garde à vous.

-Je crois qu'on peut rentrer sergent !

La blague passé, on commence a repartir vers le QG une mission bien sympathique, Howard est un bon coéquipier dommage que j'ai pas vu c'est pouvoir à l'oeuvre une prochaine fois.

La bête achevée, je vois Léonardo retourner illico dans l’enceinte de l’usine, probablement en quête d’une nouvelle proie si tant est qu’il en reste une. Plus lent, et jouant plus de mon sens que de mon corps, je le suis et prends une voie différente.
Mais, pas l’ombre d’une. Je hausse les épaules face à mon constat, et esquisse un sourire quant à sa remarque, jouant faussement le supérieur satisfait. Quoique, honnêtement, j’en tire vraiment un bon souvenir du gaillard – que ce soit du point de vue de ses capacités offensives, ou de sa propension à se jeter sur le moindre ennemi qui ose s’en prendre à ses alliés. Non, vraiment, je vais garder un œil sur lui, parce qu’il promet de grandes choses s’il reste dans ce chemin-là ; même, il a la mentalité d’un type qui pourrait me rejoindre dans solitude de mon grade, tiens. Bon, et le fait qu’il soit plus excité que moi à l’idée de se farcir des Ombres n’est pas forcément incompatible : même, c’est plutôt un plus pour le job.

« - Tout à fait soldat, repos, donc. Et bon taf, sans déconner. »

Sur ces bonnes paroles, je lui emboîte le pas dans la direction du QG, un sourire aux lèvres. Bon, et une petite grimace aussi, parce que merde, ça fait mal ces conneries. Faudra que je squatte un soigneur dès mon arrivée à la base, je me vois mal tenir des jours en plus avec cette douleur envahissante et surtout inlassable, en fait.