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 [Casino Kaiji] {Solo} Monsieur Troie.
MessageSujet: [Casino Kaiji] {Solo} Monsieur Troie.   [Casino Kaiji] {Solo} Monsieur Troie. Icon_minitimeMar 29 Nov 2016 - 16:05
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Invité -
Casino Kaiji, Version 2.0 ::


S’ouvre devant moi les portes du casino.
Je suis Diechi Steins. Mais ici, on me connait sous le nom de Monsieur Troie.

La lumière envahit ma vision, si puissante qu’il faut un temps pour s’y habituer. C’est ainsi pour plusieurs raisons. Premièrement, entrer dans cette lumière donne l’impression de changer de monde, très important pour entretenir la dépense chez les clients et l’impression d’immersion à l’aspect de « vivre » ici. Deuxièmement, la grande lumière permet de bien éclairer le visage des arrivants pour les caméras haute-définitions, et identifier les fauteurs de troubles pouvant s’y engager. Aussi, cette lumière envahit la rue en dehors dans la nuit, ce qui attire la curiosité des passants comme s’il s’agissait de papillons de nuit.
Deux hommes de sécurité ont été placés à l’entrée. Pas n’importe lesquels. Les deux plus séduisants ont été choisis, avec de beaux sourires blancs. Ils ne font pas peur, ils ne sont pas intimidants, malgré leur forme physique, et leur charisme non seulement invite le consommateur moyen à s’approcher, mais sait aussi se faire apprécier des voyous et fauteurs de troubles, transformant des ennemis en ami. Et si jamais un problème vient à voir le jour, ils ont du renfort dans le casino, et sont aussi très capable de faire leur travail premier de gardiens de sécurités.
Ils me saluent avec un sourire. Je leur souris en retour et les salue en penchant légèrement mon chapeau. Il fait noir et il s’est mis en pleuvoir depuis peu, quelques gouttelettes, rien de plus, mais je suis tout de même sous la sécurité d’un long imperméable. Je ne désire pas mouiller mon costume cravate noir en dessous.
J’avance davantage dans la lumière et mes yeux s’accoutument. Au comptoir à l’entrée, une jeune réceptionniste m’accueille avec un grand sourire. Myrtille McCain, Mimi de son surnom. Elle a remplacé l’horrible dame aux problèmes de cocaïne qui y travaillait avant :

Bonsoir Monsieur Troie! Vous allez bien?

Très bien Mimi, merci. J’adore vos nouvelles boucles d’oreilles, elles sont magnifiques.

Vous avez remarqué?


Elle est devenue toute rouge. Je ne réponds pas.
Il est facile de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre lorsque leurs pensées nous sont accessibles. Elle se demandait si j’allais remarquer ses nouvelles boucles d’oreille, je l’ai fait. Et à présent, elle pense à s’il serait acceptable que de développer une relation avec son patron. Je me sens flatter, mais ça n’arrivera pas. Je comprends son intérêt, je suis aussi jeune qu’elle, et j’aime à croire que je suis un bon employeur. Avec mon pouvoir, ce n’est pas bien difficile. Mais je n’ai pas le temps de me consacrer à développer une relation avec une humaine.
Ma vie appartient à Juliet et à la faction Nephil.

Je garde donc mon manteau et je pénètre dans la première grande salle du casino. Les couleurs des lumières et des murs ont étés modifier selon mes recommandation. J’ai lu suffisamment de documents scientifiques sur comment l’application des contrastes et des couleurs peut influencer l’esprit humain, et l’ancienne décoration n’allait pas du tout pour s’assurer que les clients restent éveillés et dépense à fond.
La salle est bien remplie pour un mercredi soir pluvieux, accueillant des centaines de clients. Mais je sais très bien que ce nombre est inférieur à notre moyenne quotidienne.

Je le sais, car je suis le patron de ce casino depuis 3 mois déjà.
Le propriétaire du casino Kaiji faisait alors face à la justice pour l’utilisation illégale de CSM, machines tombés illégales depuis quelques années seulement. Les choses allant de mal en pire pour cette homme, comme j’ai pu le découvrir en m’approchant suffisamment pour inspecter ses pensées. Il n’a pas fallu de grande chose pour racheter les lieux, et le débarrasser de son fardeau : un avocat compétent, un avec qui mon frère Ottavo avait fait affaire autrefois, et une bonne grosse somme d’argent. Et quoi de mieux que le 1 million de dollars que j’avais gagné lors de mes péripéties dans le monde underground avec Morris Clinton et Tommy Ladro (Paix à leurs âmes)? Ce n’est pas une somme habituellement suffisante pour acheter un casino, mais pour un petit établissement comme le Kaiji qui croulait sous la mauvaise gestion, les dettes, et qui, honnêtement, se prenait la grosse tête sans être pourtant un casino pour riches du Quartier Nord, c’était plus que suffisant.

De retour au moment présent, je scan la salle et les pensées des clients à proximités. Un homme à une machine Pachinko à ma droite se demande si la machine est truquée. Il est d’origine japonaise, comme la plupart des utilisateurs de ces machines à balles d’argents. Je m’en approche :

La machine fut construite en suivant la philosophie de Miyamoto Musashi : elle éprouve aucune rancune ou animosité vis-à-vis de soi ou des autres. Elle offre au client un combat qu’elle tente de toutes ses forces de gagner, en connaissance que son adversaire en fera de même.


Il me regarde. Je peux lire qu’il se demande qui je suis et qu’il est curieux de savoir comment un jeune blanc-bec peut connaitre les enseignements d’une légende du Japon. Je lui souris et le passe une carte d’affaire :

Je suis Monsieur Troie, le propriétaire. Si vous avez le moindre problème, vous n’aurez qu’à me passer un coup de fil ou m’écrire un email. Je vous souhaite un bon combat, Monsieur Ko.


Et ainsi donc, je repars. Lorsqu’on s’introduit à quelqu’un, l’interlocuteur pense toujours à son propre nom ensuite et comment le placer dans la conversation. C’est naturel, c’est humain. Et moi, je l’exploite, tout comme son sens de l’honneur et du défi, et ses émotions de satisfaction lors du gain. Je le sais, à ce moment précis, que je me suis gagné un fidèle client, et qu’il ramènera des amis ici. Et ainsi donc, le business grandit.
Je ne pensais pas avoir ce talent social. Lorsque je voyais mon grand frère Ottavo, avec son grand réseau de contact, et son aisance à la communication, et comment il se faisait respecter et apprécier des gens, je me demandais comment il faisait. Mais aujourd’hui, je le sais. Ce Monsieur Ko est peut-être un homme influent, un policier, un juge, qui sait… Mais aujourd’hui, il m’apprécie, et c’est suffisant pour construire une relation, et, une relation à la fois, mon propre réseau. Et grâce à mon pouvoir, je n’ai rien à envier à Ottavo : personne n’est en dehors de mes capacités.

Je salue un serveur qui va porteur une boisson à une grosse et vieille dame aux machines à sous. Je déteste cette femme, mais évidemment, elle n’en sait rien. Car elle, elle m’adore. Je lui rappelle son neveu, et bien que je sois certain que son neveu est un être profondément stupide est exécrable, je n’ai pas l’intention de la décevoir. Son regard se pose justement sur moi et le serveur, et je la salue d’un hochement de la tête. Puis, je me dirige vers l’ascenseur.
Je connais l’emplacement de toutes les caméras : je les ai positionné moi-même pour être certain de couvrir tout els espaces, sauf certains que je me garde privés, pour des courtes discussions non-épiés, ou pour disparaitre dans un Kekkai. Je salue donc aussi les caméras, car je sais que deux hommes travaillent dans la salle de surveillance.
En entrant dans l’ascenseur, je tombe sur Gérard Holts, le superviseur. Il s’agit de mon second en chef, celui qui me remplace lors de mes absences et gère les employés et les finances. Un homme très intelligent et travaillant. Possédant des parts du Casino, il tient à garder l’établissement en bonne santé, et ne manque pas de motivation. Il ne m’aimait pas beaucoup au départ, mais je savais qu’il était l’homme que j’avais besoin pour ce poste, et depuis peu, nous sommes de très bons amis. Même que : lui seul connait mon vrai nom :

Diechi, le Kaiji se porte à merveille. Nous venons de recevoir les chiffres pour ce mois. Nous avons doublé nos revenus comparativement à l’ancien propriétaire. Cela est largement suffisant pour payer nos dettes accumuler lors des rénovations…

Bien que ce soit d’excellentes nouvelles Holts, tu sais très bien que ce n’est pas encore suffisant.


Gérard hoche la tête. Il sait déjà ce que je désire : je veux faire autant d’argent qu’un casino du Quartier Nord, sinon plus encore. Malgré mes hauts revenus, ce n’est toujours pas suffisant. C’est bien trop loin de ce que j’ai besoin pour me bâtir un empire, pour rivaliser avec les Laboratoires Steins et l’univers sur lequel mon frère Ottavo régnait.
Je pèse sur le bouton pour descendre, nous dirigeant vers le second sous-sol, et mon laboratoire.

Mais si on continue comme ça, au bout de 2 ans, nous serons tous les deux des millionnaires et pourront ouvrir un nouvel établissement et voir plus grand encore.

Mais 2 ans, c’est trop de temps. Les choses bougent vites, et il nous faut plus de revenus encore. Est-ce que tu as établis un rendez-vous avez notre investisseur Monsieur Black?

Oui mais, je n’ai pas besoin de te rappeler qu’il s’agit d’un homme qui a fait sa fortune de façon peu morale.

C’est exactement ce que j’ai besoin. Ne t’inquiète pas, je sais comment gérer avec son espèce.


L’ascenseur s’arrête tout en bas. Gérard me demande :

Diechi, quel âge as-tu déjà?

Bientôt 21 ans.

Tu es si jeune. Tu as toute la vie pour faire de l'argent...

Non Holts. Aussi, tu commanderas de la pizza par la porte arrière pour nos deux hommes aux postes de visionnement des caméras.


Un changement de sujet rapide. Gérard soupire et acquiesce de la tête en silence. Il reste dans l’ascenseur et remonte, alors que je m’engouffre dans le couloir sombre, au bout duquel se trouve une unique porte et une armoire.
Je retire mon imperméable, et je le place sur un crochet dans l’armoire, et je prends un vêtement blanc dans celui-ci.

Il s’agit d’un sarrau de laboratoire blanc.
Un vieil ami à moi.

Nouvellement revêtit, j’ouvre la porte et pénètre dans un nouveau monde. Les murs, le plancher et le plafond sont blancs. Quelques tables en marbre, des hottes sous vides, un mur de verrerie, des dictionnaires chimiques et anatomiques de références, des tuyaux reliés à différents gaz sous-pression, des lavabos à eau minérale et à eau distillée, une distributrice à gant blanc, un machine à infra-rouge, un montage a distillation fractionné de niveau distributeur, une machine à chromatographie, au spectre infra-rouge ou ultra-violets, des réfrigérateurs isolants… Et la liste continue.
Je m’approche d’un montage sur un comptoir, là où j’ai fait une isolation de benzène à partir de fioles de parfums, achetés lors d’une aventure précédente au Walmart, à un moment où je tentais encore d’économiser le plus possible d’argent. Je prends la fiole du liquide benzénique en main : de mon trait de jauge, il n’y a pas eu d’évaporation. Excellent : ces fioles sont belles et bien fermés hermétiquement, tel que promis par le distributeur.
Je redépose la fiole et me dirige vers deux éprouvettes, fermées par des bouchons de lièges, se tenant à côtés de deux boîtes de pétri. Les deux fioles contiennent un liquide rouge, mais sur les boites de pétri, seulement celle de droite est aussi coloré en rouge : celle de gauche n’est que parsemer de tâches de couleurs brune.
À gauche, il y a mon sang.
À droite, celui d’Oni, le Seraph Immortel aux pouvoirs de régénération incroyable.

Je prends des gants et une tige tampon, caresse la boite de pétri d’Oni et redépose mon éponge à cellules sur un plaque de verre, que je mets sous le microscope…

Ainsi donc, même lorsque soumis aux pires conditions, il réussit à se régénérer à un tissu et une membrane solide.
Oni… Je me demande ce qu’il devient. La première personne avec qui j’ai utilisé le faux nom de Troie pour me présenter. Une part d’un tout. Je pense parfois à lui, et aussi à Leeroy, un autre Seraph. Je n’ai pas rencontré encore de Seraph en combat.

Mais lorsque ce sera le cas, je serais prêt.

Soudainement, mon cellulaire sonne. Il s’agit de mon premier cellulaire, mon principal. Le second n’est destiné qu’aux appels d’urgence, ceux de Juliet Hopkins.
Ma meilleure amie, et l’élue des Nephils.
Je réponds :

Diechi.


Il s’agit d’une voix que je connais bien. Un homme travaillant aux laboratoires Steins, un espion en quelque sorte. Son nom : Gary Newman.

Gary, que se passe-t-il?

… Ottavo. Il est revenu au CRSP. Il a changé, mais… c’est bel et bien lui.


Je savais que ce jour viendrais, mais il est arrivé plus tôt que prévu...

Engage le protocole. Je veux que tu oublies mon existence, et brûle ce numéro de téléphone. Pour le reste, tu sais quoi faire.


Je ferme mon cellulaire.
Ainsi donc, ça allait commencer. J’aurais pensé avoir d’avantage peur à ce moment précis, avoir le cœur battant la chamade. Mais ce n’est pas le cas.
Il faut croire que je me sens plutôt prêt en fin de compte. Après tout, Ottavo reste un homme, et je suis un contractant. Même si Ottavo demeure le plus fort dans le monde des hommes, le plus riche, celui connaissant le plus de gens influent, et moi, qu’un gamin avec un faux nom possédant un petit casino au Quartier Est, je serais vainqueur.

Après tout, Monsieur Troie à Juliet Hopkins de mon côté.

Et dieu sait que mon élue déteste cet homme.
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