La rue commercante:

- Hors de ma vuuue !

Les vitres de la fenêtre explosent tandis que ma sombre adversaire et moi-même la traversons pour tomber du premier étage. Heureusement pour moi c'est elle qui comme prévue tombe sur le sol la première, amortissant ainsi en partie ma chute. Son dos en vrac, je roule sur le côté dû à la vitesse et parvient à reprendre rapidement un semblant d'appui. Une main au sol et les pieds écartés, je suis en partie debout sans avoir cependant retrouvé la force de mieux me relever que ça. Mon souffle est court et ma tempe droite saigne abondamment, les traces de griffes courant jusqu'à mon oreille. J'ai aussi tout les contrecoups d'une roulade sur un trottoir en pavé, que ça soit de la saleté aux éraflures sur bras et jambes. Le reste n'est que bleus et légères déchirures sur mes vêtements. Ce n'est pas la forme, mais je me trouve tout de même en meilleur état que mon opposant. Etalé par terre, cette chute sur le dos semble lui avoir fait beaucoup de mal et elle n'arrive toujours pas à se redresser. Retrouvant de l'énergie à cette vue, je rassemble mes forces et bondit sur elle pour l'achever, lui enfonçant mon épée dans le crâne. Comme quoi cette charge avec ma lame lui perforant l'épaule pour nous propulser dehors en valait le coup. J'avais failli y perdre un oeil certes, mais seulement failli.

- Enfin terminé. Vous pouvez reposer en paix Mr Tobiaz...

Assise sur le sol je me détends pouvant enfin reprendre mon souffle. J'aurais presque pu prendre le temps d'admirer les étoiles mais c'est la boutique ou j'étais que j'observe. Une vieille horlogerie qui vendait toutes sortes de montres de toute les époques. Le vieux monsieur Tobiaz en avait été le gardien pendant des années, réparant aussi bien rolex que montre à gousset. Il avait une solide réputation et était de loin le meilleur de cet Etat de ce pays. Seulement il était seul, vieux et fatigué, sans héritier ou apprenti pour lui succéder. Ce sont ces raisons que les enquêteurs avaient avancés pour expliquer son suicide d'il y a peu. Une explication certe possible, mais j'avais tout de même voulu vérifier qu'on ne l'avait pas aidé à prendre cette décision. La suite je vous laisse la deviner. Cependant même victorieuse de l'affrontement, je ne pouvais pas réprimer aussi ce sentiment de gâchis. J'espère juste que quelqu'un finira par se manifester pour au moins reprendre son affaire. Enfin, cela ne dépend plus de moi.

Mon arme disparaît et je retourne à l'intérieur de la boutique pour aller à la salle de bain. Me regardant dans la glace, je fais couler l'eau et nettoie autant de sang que je peux de mon visage, me refaisant une toilette. Heureusement pour moi j'avais quand même prévu la possibilité d'une rencontre désagréable et était venu avec une tenue de rechange. J'applique aussi une compresse sur mon visage, ce n'est pas discret mais beaucoup moins que la trace des grandes griffes. Le reste est caché sous mon pantalon beige et ma veste Blanche. Une paire de gants blancs aussi pour compléter mon camouflage et je vais pouvoir retourner au monde réel, les vêtements déchirés sont dans mon sac à main à ma taille. Je n'aurais qu'à prendre un taxi. Il ne reste qu'une source d'inquiétude au final, le retour à la réalité. Le retour justement, même à cette heure il y a souvent du monde dans cette partie de la ville. Sortant de la boutique je rejoins une ruelle proche. Elle est propre mais peu éclairée j'espère que cela suffira. Alors que mon kekkaï se dissipe tout ce que j'espère à présent c'est que personne ne me voit.

Ma sœur ma demandait d'aller lui chercher sa commande dans la rue commerçante, à cette heure là elle abuse ! Apres avoir passé cette ruelle je serais dans la rue commerçante...enfin je croix. Il fait assez sombre dans cette ruelle quand même, il y avait une femme assez petite on aurait dit qu'elle était apparut par magie,téleportation sans doute mon imagination, j'avais du mal à la distinguer. En me rapprochant, je pouvais l'apercevoir, une compresse  sur son visage et des égratignures un peux partout sur le corps, et qu'elle que trace de sang frais sur son visage. Bizarrement ses vêtements n'avais rien mais ses vêtements cachait l’intégralité de son corp, une femme battu? non les égratignures visible avait été fait il n'y as pas longtemps. Une chute sans doute ! En pensant je n'avais pas fais attention et je m'étais avancé juste devant elle. J'étais quasiment en face d'elle, il fallait dire qu'elle que chose.

-Vous avez l'air mal en point, il c'est passé quelques chose?

La question été assez stupide et direct, mais rien ne mettais venu à l'esprit...

Hmmm... Belle soirée. Les étoiles brillent, waaaah, joli. Je vais en dessiner quelques unes. Ho, nom, je vais plutôt dessiner l'ombre, là, celle qui cache les étoiles ! C'est un avion ? C'est superman ? C'est une chauve souris ? Non ! C'est... Le fruit de mon imagination, en fait. Nan, il n'y avait rien. Dommage. Je suis déçu. Tiens, une boutique ! Elle est fermée. Il y a un engrenage, par terre. C'est l'aiguille d'une montre à gousset. Je vais la prendre.
Symphony se penche alors, et saisis la petite aiguille. Elle l'observe, la tiens sous l'éclairage. Puis, elle la pique dans son écharpe, et repars, le sourire aux lèvres.
Puis elle passe devant Léo, s'arrête, et l'observe, et s'approche des deux personnages.

- Hoooo... Une escrimeuse ! Et un jeune des cités... Quelle belle histoire !

Immédiatement, elle dégaine son carnet et commence à dessiner : je ne pense pas que les deux autres personnes aimerait voir le dessin qui prends forme dans l'esprit et sur le carnet de la folle.

Et zut, cet endroit est décidément bien trop fréquenté, même quand la nuit est tombée. Certaines boutiques restent ouvertes très tard après tout, sans parler des restaurants. La voix de l'homme alors que je sortais juste du kekkaï m'a fais stressé comme jamais, mais heureusement il n'a pas l'air d'avoir vu quelque chose de bizarre. Il s'inquiète juste de ma santé, de quoi me détendre instantanément, même si j'essais de ne montrer aucune réaction. Je reprends d'ailleurs vite ma contenance pour lui répondre.

- Rien qui ne vous concerne. Laissez moi passer je vous prie.

Polie mais ferme, j'avais lever mon regard vers celui qui s'était planté devant moi. Comparé à moi il était grand et costaud et avait une apparence assez, bad boy ? Pas le genre de personne avec qui une jeune femme voulait se retrouver seule dans une ruelle. J'avance donc soudainement d'un pas rapide pour essayer de regagner la rue principale. Il n'avait pas l'air méchant et dans le quartier nord, je ne risquais pas grand chose normalement, mais mieux fallait-il faire attention. Surtout que je n'avais aucune raison particulière de vouloir rester avec lui et on était jamais à l'abri d'une rumeur idiote. ... J'étais en si mauvais état que ça ? Je sorti machinalement un miroir de poche de mon sac pour voir et effectivement j'étais quand même plutôt pale. Ma coiffure était un peu désordonné et les différentes griffures combiné à la grosse compresse sur ma joue... Heureusement demain c'est dimanche, avec un peu de chance d'ici Lundi et le retour au travail, tout aura disparu. J'espère. Je remets mon miroir en place avec un sentiment de défaite en moi, malgré mes efforts j'avais tout de même attiré l'attention dû à mon apparence. Ignorant la jeune fille au cheveu bleu, je commence alors à fouiller mes poches. Où est passé ce téléphone... Pas dans la droite, pas dans la gauche, pas dans les poches du sac. Ohoh. Je commence à enfoncer ma main dans mon sac pour palper les poches de mes vêtements déchirés, ne pouvant évidement pas les sortir ici. Toujours rien...

- Vous n'auriez pas vu mon téléphone ?

Me retournant soudainement, je m'adresse à celui que je venais de fuir sans le moindre remord. Il voulait aider après tout et j'espérais sincèrement qu'il soit tombé ici, même si je n'y croyais pas. Entre la bagarre et les changements de vêtements, il y avait de grandes chances qu'il soit encore dans la boutique. C'était assez gênant... Une minute, j'avais déployé mon kekkaï à ce moment là et l'avait rétracté depuis. Il se passait quoi dans ce genre de cas ? Cette pensée me fit frémir je l'avoue. Perdre mon téléphone et toute les données qu'il contenait serait très dérangeant. Je n'avais pas envie qu'il tombe entre les mains du premier venu ! Pâle mais gardant un air digne pour ne pas perdre la face, je regardais le jeune homme ainsi que l'inconnue proche, espérant un miracle.

- Rien qui ne vous concerne. Laissez moi passer je vous prie.

Une réponse assez ferme, puis elle leva son regard après une brève observation, elle se retourna et partis vers la rue principal, d'un pas assez rapide. Elle me fuit? je fais si peur que sa... Enfin ce n'est pas mon problème si elle ne veux pas d'aide. Pendant se temps une jeune femme aux cheveux bleue s'approcha et lâcha cette phrase trés naturellement

- Hoooo... Une escrimeuse ! Et un jeune des cités... Quelle belle histoire !, puis elle commença à écrire sur son carnet

Là ou la femme aux cheveux blanc l'avait totalement ignoré, moi je lui lança juste un regard lasse. Puis je reprit ma route à une allure assez lente. J’étais fatigué se jour là et je n'avais pas envie de me prendre la tête sur les divagations d'une inconnue. Quand soudain la femme qui m'avait, évité se retourna et me demanda si j'avais vu son téléphone. Elle veut que je l'aide ou pas... enfin je ne l'avais pas vu. Quoi que je croix avoir vu un truc qui brillé à l'endroit ou je l'es rencontré, je lui redonda d'une voix monotone

-Je croix avoir vu quelque chose la bas, lui montrant l'endroit de notre "rencontre" avec mon doigt.

Symphony, sans demander rien à personne, suis les deux personnes.
C'est intéressant ! Un portable perdu.. J'ai vraiment rien à faire... Heureusement que j'ai ma porte. Sans elle... Parfois... Je n'aurai rien à faire... Je m'ennuyerai... Simplement... Je pourrai rendre la situation intéressante... Il ferait bien, celui-là, avec une blessure grave au dos. J'y penserai.

- Moi j'ai rien vus.

Et sans rien ajouter de plus, la folle s'empresse de partir sur les pas des deux personnes...