Quartier désert

Le taxi m'avait déposé il y a une vintaines de minutes dans la partie déserté du quartier Sud. C'était probablement la première fois que je me rendais dans cet coin-ci de la ville. Mon champs de vision était infesté par des batiment délabrés, par-là il y avait un hopital dont la moitié était détruite par là-bas un usine dont la peinture s'était effacée, mais j'étais déjà habitué à ce genre de spectacle grace à mes petit tours dans le reste du quartier Sud. Cependant, la chose qui m'avait le plus étonnée était le fait qu'il n'y avait pas un chat dans la rue.

*Est-ce qu'une loi interdisant l'entré à cette partie de la ville a été émise ou quoi ?*

D'un autre côté le fait qu'il n'y ai personnes a des kilométres à la ronde signifiait que j'étais au bon endroit. Car effectivement, la personne dont je suivais les traces n'avais pas pour habitude de se mêler aux foules.

C'était une enquête qui m'avait fait venir jusqu'ici. Et pas des plus minces, je me devais de retrouver un meurtrier atteint de psychopathie doublée de schizophrénie, le tout avant que la police n'aie vent de cette affaire. Sans quoi, je ne recevrais aucune prime pour tout l'acharnement dont j'avais fait preuve afin de reperer la cachette de cet assassin. Mon client, était d'après ses dire 'une personne très proche' du tueur ainsi que de la victime, et donc il voulait que je fasse en sorte qu'il puisse discuter avec sa connaissance avant que les autorités ne lui passent les fers aux mains. Personnellement, j'ai beaucoup de doutes sur cette version des faits, mais tant qu'ont me payait je n'avais aucune raison pour contredire la parole de mon client.

J'avais baptisé ma cible le 'Régicide', parce qu'après avoir commis son crime, il avait déguisé et maquillé sa victime de façon à ce qu'elle ressemble à un roi.

*Ca devait être sa maniére de dire : Créve sale égocentrique*

Je continuais à trainer des jambes dans la rue à la recherche d'un batiment bien précis, qui selon mes sources devait abriter ma proie.

Quartier désert

Midi moins quart, c'était l'heure qu'affichait mon téléphone portable. C'etait presque le moment ou les estomacs commencaient à gargouiller. J'allais devoir faire vite, si je ne voulais pas le manquer. Car un deux sénario possible était que ma cible se rendais quotidiennement à un autre quartier afin de s'alimenter. Le second étant qu'elle posséde déjà une réserve alimentaire et qu'elle n'a nul besoin de se rendre ailleurs pour se nourrir. Cependant, je ne pouvais pas me permetre d'être optimiste, j'allais devoir prévoir le pire sénario possible si je voulais être sûr et certain de la réussite de cette affaire.

Je continuais à gagner du terrain tout en vérifiant le contenu de mes poches.

Commencons par le plus important, je pris mon revolver qui était logé derrière mon pontalon puis m'assura qu'il était bien chargé. Fait. Je le remis à sa place puis vérifia le contenu de la poche de ma chemise. six balles. Bien.

J'étais fin près à faire face au fou furieu et même à lui loger quelques balles dans les jambes si nécessaire. Dans le meilleurs des cas, je pouvais faire passer mes actions pour de la légitime défense et dans le pire, je pouvais tout simplement faire disparaitre le cadavre. Pas de preuve, pas de condamnation.

Un son étrange venait d'atteindre mes oreilles, je sursauta puis posa ma main sur mon revolver sans pour autant le dégainer.

Quartier désert

Je remaque après avoir tourné mon visage vers la provenance du son, qu'un jeune garçon se trouvait sur ma droite et qu'il était entrain de crier sur... Sur rien, en fait. Il hurlait en usant de toute la force de sa gorge comme pour interpeller quelqu'un qui se trouvait devant lui, à la seul différence qu'il n'y avait rien en face. Et qu'il était entrain de se fatiguer pour rien.

Qu'est-ce qu'il faisait là d'ailleurs. Ce quartier n'a rien pour interesser les garçons de son âge. Alors pourquoi viendrait-il s'aventurer ici ? Seul qui plus est. Je ne pouvais pas négliger la possibilité à ce qu'il y ai un lien entre lui et le régicide. Déjà, à première vu, ça n'allait pas bien dans sa tête, ça leurs faisait bien un point en commun qui rendais mmon hypothése plus plausible.

Ne rien laisser au hasard, c'était l'un mes préceptes. Je me devais de l'interroger afin de m'assurer qu'il n'avait aucun lien avec mon affaire en cours.

Je commenca par relacher le garde-main de mon revolver puis soupira un coup avant de me mettre à marcher dans sa direction pour l'interpeller.

- Hey, toi là-bas ! Je peux te parler deux secondes ?!

Je restais sur mes garde, en attendant une réaction de sa part, je me préparais à eventuellement lui courir après si nécessaire. Mais, heureusement, il ne semblait pas être le genre de voyou à porter une arme à feu. Ce qui fait que je n'aurrais sûrement pas besoin de me servir de la mienne.

Quartier désert

Le petit gars que j'avais appelé lanca un regard dans ma direction avant de s'approcher docilement vers moi. Il n'était pas méfiant, du moins il ne le laissait pas transparaitre, peut-être en avait-je trop attendu de sa part ? Peut-être qu'il ne partageait finalement aucun lien avec le criminel. Mais, ne hâtons pas notre jugement. Je préfererais m'assurer de son innoncence avant de la concidérer comme un simple fou furieux qui courais après son ombre.

Oui, le petit gars n'était pas bien dans sa tête. Ses premiers mots étaient pour me dire qu'il était entrain de poursuivre quelqu'un avant qu'il ne 'disparaisse' soudainement. Oui, comme ça, plouf, instantanément, il n'espérait quand même pas que je crois à cela ? Que voulait-il que j'en pense ? Que la terre l'avait engloutit ? Qu'il s'était téléporté ? Qu'il s'est désintegré ? "Bizzare" est le mot parfait pour décrire ce drôle de personnage.

- Oui oui, j'avais bien vu ça. Il a disparu. Mais, je n'ai pas eu le temps de bien le distinguer, tu as pu voir à quoi il ressemblait, toi ?

Il vallait mieux ne pas le traiter de malade mental si je voulais qu'il réponde à mes questions, alors autant le suivre dans ses délires. Dans le pires des cas, la seule chose que je risquais était d'en savoir plus sur les fétiches matérialisé devant ses yeux par son subconscient.

Quartier désert

Le petit gars semblait s'être rendu compte de mon jeu d'acteur et s'était mis à tenter de faire passer sa petite crise pour une inattention de ma part. Cependant, il m'était impossible de croire à cette version-là des faits, étant donné que je pouvais clairement le voir pendant qu'il courait et criait sur le vide. Je me demande bien qu'est-ce qui aurais pu lui faire faire tout ça. Une Hallucination ? De la Schyzophrénie ?

Très curieux aussi, ce jeune garçon. Il m'avait posé trois question en seulement 5 secondes, le tout en ignorant mon interrogation. Ne lui avait-on donc jamais appris que trop de curiosité pouvait être dangeureuse pour sa vie ?

Lui faire part de mon nom ne me posait aucun problème, après tout, qu'il le sache ou non ça n'allait pas lui offrir d'avantage spécifique sur moi. Mais, lui donner la raison de ma venu ici était hors de question, lui dire que je poursuivait un meurtrier sans l'accord de la police pourrait être problématique, alors il vaudrait mieux esquiver cette question en la lui retournant.

- Tu peux m'appeler Mike. Oui, je cherche quelque chose. Mais toi, qui est-tu et que fait-tu là ?

Je poursuivais notre échange tout en préparant dans mon esprit les futurs questions que j'allais devoir lui poser afin de juger de son innocence. Il ne fallait pas oublier qu'il se trouvait à quelques métres du repaire d'un dangereux psychopathe et que même si cela n'était qu'une coincidence, rester dans les parages était dangeureux pour lui. Je me devais de faire quelque chose au sujet de ce gamin, mais quoi ?

Quartier désert

Le petit Mario, comme il s'était présenté, semblait très évasif au sujet de la raison de sa présence ici. Presque autant que moi d'ailleurs. A croire qu'il ne fallait pas éspèrer obtenir de réponse de sa part sans lui en offrir en retour. Mais, malheureusment, ça n'allais pas se passer comme ça. S'il ne souhait pas répondre à mes interrogation, alors j'allais être obligé de l'étiqueter comme étant une menace potentiel. Je devais garder un oeil sur lui, tant qu'il allait rester dans les parages.

- Je vois... Ce n'est pas le meilleur endroit pour jouer à cache-cache.

Un léger mouvement dans le coin supérieur de mon champs de vision me fit tourner de la tête en haut à gauche. Au même moment, une vitre appartenant à ce qui semblait être un vieux cinéma délabré éclata en mille morceau, l'écho du bruit se propagea dans tout le quartier.

On pouvait voir ce qui semblait être un énorme tissu rouge s'écraser lourdement sur le sol tandis qu'à l'interieur de batiments, on pouvait remarquer une grande silhouette noire qui regardait au travers de la fenêtre. Ma première pensé fut.

*C'est le régicide !*

D'après mes sources, le régicide devait se trouver là. Il s'était réfugier dans ce vieux cinéma en débris il y a quelques jours de cela.

Ignorant le jeune Mario qui se trouvait à mes côtés, je me mis à courir en direction de l'objet qui avait été éxpulsé hors du deuxiéme étage du vieil édifice. Une fois arrivé à destination, je pu clairement distinguer les traits de ce qui semblait être le cadavre d'une personne morte depuis moins de quelques heures. Il était bien maquillé, habillé d'une longue cape rouge ainsi que coiffé d'une couronne en plastique dorée. C'était indéniablement le travail du régicide.

Plus que cela, je reconnaissais le visage de la personne qui était allongée par terre.

- Je peux dire adieu à ma paye, dans ce cas...

Quartier désert

Penché sur le cadavre de mon client, je me mis à remettre en question l'utilité de ma présence ici. Après tout, qui allait verser mon payement maintenant que mon employeur était mort ? Le regard rivé vers son visage empreint de paix, je me rappela de l'entretien que j'avais eu avec lui dans mon agence.

*Ah oui... Il m'avait payé en avance... C'était sa dernière volonté, à moi de la réaliser.*

Mettant un genou à terre, je posa ma main droite sur la cape rougatre de la victime puis la poussa sur le côté. J'examina rapidement ses vêtement à la recherche de traces de sang. Si jamais je parvenais à retrouver des traces de blessures, je pourrais identifié l'arme qu'il avait utiliser pour commetre son crime. Et ainsi me préparer en conséquent.

Une voix s'éleva devant moi, je sursauta et pose ma main sur le garde-main de mon revolver qui était logé derrière mon pontalon, sans le dégainer.

- Hé ! Salut, toi. Que fais-tu ici ?

*Bordel, c'est quoi ça ?*

Les gamins apparaissaient les uns après les autres, à croire qu'il y avait un carnaval ici. Mais, ce n'était pas ça qui m'avait sauté au yeux en premier.

Son regard. Le regard de l'enfant qui m'avait adressé la parole était étrange, il dégagait à la fois un flégme sans pareille ainsi qu'une instabilité digne des produit chimique les plus dangeureux. J'étais assez fier de ma capacité à jauger les gens, mais dans son cas à lui je ne parvais pas du tout à le mettre dans une catégorie particuliére. Et son visage androgyne ne me facilitait pas la tâche.

*C'est qu'un gamin, bordel. Qu'est-ce qui me prend de m'inquiéter comme ça ?*

Je me releva, tout en laissant ma main derrière mon dos, le regard perdu dans la direction de mon interlocuteur avant de lui répondre.

- Ce n'est pas ce que tu crois... Il était déjà mort à mon arrivé... Dit-moi, comment t'appelles-tu, petit ?

Quartier désert

- Je ne crois rien. Rien. Je vois. Hahaha ! Toi, tu veux tuer le régicide ! L'assassin des tueurs de rois !

Merde, le gosse ne me facilitait vraiment pas la tâche. Je resserre ma prise sur l'arme qui était toujours cachée sous mon t-shirt puis pose un regard confus sur l'enfant aux cheveux bleu. Je me réconfortais à l'idée que rien ne m'empêchait de me débarasser de lui étant donné le lieu ou nous nous trouvions. Mais, en même temps j'étais tourmenté par un sentiment désagréable.

Ce n'était qu'un enfant, certe un peu dérangé, mais un enfant quand même. Et je n'allais tout de même pas tuer un mineur ?

- Tu es parfait, toi. Suis moi !

*Le suivre ?*

L'instant d'après, mon interlocuteur se mit à afficher d'horribles expressions faciales, tout en déformant salement les traits de son visage. Et au moment ou elle semblait atteindre le paroxysme de sa psychopathie, elle dégaina une sorte de petit couteau tout rouillé puis se rua vers moi.

*Ok... Je savais que ça ne tournait pas rond dans sa tête, mais je n'aurais jamais cru qu'elle été dérangé à ce point-là*

C'était la première fois que je rencontrais un fou, il fallait dire que les membres de leur espèce ne trainaient pas dans les rues. Mais, cela n'allais pas m'empêcher pour autant de réagir sereinement face à l'un d'eux.

Ma main était déjà posée sur mon arme, et j'étais en quelque sorte préparé mentalement à faire feu. Alors je déloga mon arme de sa cachette puis décida de le pointer vers le ciel avant d'appuyer sur la gachette.

- On se calme, maintenant !

Sans perdre une seconde de plus, je pointa le bout de mon revolver dans la direction de l'enfant bien décidé à lui tirer dessus au moindre mouvement brusque.

Quartier désert

Hop hop hop, ça bouge vite dans la petite tête de cet enfant, on dirait. Je vais devoir rester sur le qui-vive si je ne veux pas être largué. Tout d'abord, il me demande de le suivre, deux secondes plus tard, il me fonce dessus et maintenant, il me donne du dos et me demande à nouveau de le suivre. Le tout, avec mon flingue rivé droit sur lui et le ton menacant que j'ai utilisé tout à l'heure. Ok, bon, ok, sérieusement, il sort de quel asile ce gosse ?

Je baisse légèrement mon arme de sorte à ce qu'elle ne soit plus dirigée sur lui puis j'affiche un petit sourire ironique avant de lui adresser la parole.

- Non, non, juste non, attend deux secondes, s'il te plait. C'est la première fois que je vis quelque chose comme ça, alors je suis un peu perdu. On a déjà essayé de me tuer, oui. On m'a déjà donné un rencard, double oui, mais, jamais dans cette ordre là ! L'inverse ne m'aurait pas étonné, je l'avoue mais... Que tu tente de me tuer et qu'après tu me donne un rendez-vous, j'ai bien le droit de m'interroger sur tes intentions. J'ai raison ou bien j'ai raison ?

Mon sourire s'élargit un peu puis un semblant d'interogation se crée dans mon regard.

- Bon, si tu veux bien me le permettre, j'ai envie de résumer la situation. Je peux ?

Bof, c'est une folle, ça c'est sûr, mais mon petit doigt me dit que ça ne va pas lui plaire que je le lui dise. Alors, je vais garder mon avis pour moi pour le moment.

- Tout d'abord, tu est sortie d'où comme ça ? T'étais pas là lorsque je causais avec l'autre mioche tout à l'heure. Ensuite, on est pas censés nous trouver dans un quartier inhabité ? Qu'est-ce que tu fout là ? Après, peu importe la raison, mais, t'es arrivée, t'as vu un macabé à mes pieds et t'en fait même pas la remarque ? D'accord, narmol, c'est juste un cadavre, on s'en fiche un peu, je te l'accorde. Seulement, heh, tu voulais me faire quoi avec ton couteau là, hein ? Pourquoi tu traine avec en premier lieu ? Un petit conseil pour la vie, faut pas tuer, c'est pas bien.

Oui, mine de rien, entre le karma et les représailles de la justice, un meurte, ça coute très chère, surtout qu'on ne sait jamais comment il va falloir payer.

- Puis pour finir : «Suis-moi, suis-moi.», que tu me répéte à longueur de journée, tu n'as pas d'autres amis avec lesquels tu peux jouer au chat et à la souris ? Car si tu ne l'a pas remarquée, je suis occupé, là. J'ai un cadavre à enterrer et un tueur à arrêter, alors.... Tu permet ?

Une fois mon humble analye exposée, je rafirme ma prise sur le poignée de mon revolver puis projette mon regard droit dans celui de l'enfant en attendant une explication de sa part.

Quartier désert

Ok.... Une réaction normal face à une question tout ce qu'il y a de plus normal. Je n'en attendais pas moins de la part d'une folle. De l'autre part, j'étais déjà bien assez bizzare moi-même à lui demander son autorisation pour enterrer un cadavre et arrêter un homme. Mais de là à imaginer qu'elle allait me proposer son aide... Mon esprit n'était pas assez tordu pour imaginer une telle conclusion.

- Ok...

Voyons le bon côté des choses, si elle reste à porté de vue elle ne pourra pas me prendre par surprise ni aller raconter à la police ce dont elle avait témoignée ici. Je n'étais toujours pas décidé à tirer sur quelqu'un qui n'avait pas attenté à ma vie, mais peut-être devrais-je changer mon mode de vie ? Les préceptes de mon père allaient finir par mener à ma perte un de ces jours.

- Pas de soucis, p'tite. Non, non, aucun. Devenons les meilleurs potes au monde même.

Restant toujours sur mes gardes, je détacha ma main gauche du poigné de mon revolver pour indiquer du doigt le petit couteau que la femme tenait entre ses doigts.

- Si ça ne te pose pas de soucis, j'aimerais que tu commence par te débarasser de ton jouet. Jette-le, le plus loin possible, s'il te plait.

Oui, c'était une demande légitime. Tout à fait en accord avec la relation de confiance qui s'était installée entre nous.

- Après cela, tu marchera devant moi, en gardant 3 mètres de distances entre nous. Mais, si tu veux, on peux aussi nous y rendre main dans la main, c'est comme tu veux. Seulement, mon petit doigt me dis que tu préfèrerais marcher devant moi, je me trompe ?

Je n'essayais pas de me montrer menacant en achevant cette phrase, loin de là, je voulais juste lui faire part de mon point de vu. Le plus amicalement possible. Après tout, nous étions sur la bonne voie pour devenir les meilleurs amis au monde.

Quartier désert

Ma parole, j'ai l'impression d'être tombé sur une malade de très haut niveau de tordicité. Oui, je crée des mots pour l'occasion. Mon dieu, j'ai l'impression de me faire infecter par sa folie tellement mes pensées en deviennent zarbi.

En réponse à la main qui était tendu dans ma direction, j'allonge à mon tour mon bras libre, la paume grand ouverte. Non pas pour rattraper la sienne, mais plutôt pour lui faire signe de s'arrêter. Il n'était pas question de laisser cette tarée s'approcher encore plus près de moi. Mais, ne vous trompez pas. Je ne suis pas un macho sans coeur qui rejetterait nonchalamment les avances d'une femmes sans donner d'explication valable. Non, l'éducation que j'ai reçu m'empêche d'être aussi salaud que ça.

- Mes excuses, très chére. Mais, je ne puis toucher votre main avant le mariage. Vous comprenez... Ce n'est pas contre vous. C'est juste un cas de force majeur.

Je remua de manière joueuse mon pistolet. Et envoya un regard interrogateur à l'égard de mon interlocutrice. Comme pour lui dire : Tu est sérieuse ?

Aussi, vous l'aurez très certainement remarqué, mais mon esprit molasse vient tout juste de tilter face à un petit évènement qui vient juste de se dérouler et qui a pourtant une très grande importance.

- ...

Un léger silence, un petit blocage. Après quoi, je repris la parôle sur un ton plus sérieux.

- Ton couteau... Où est-il ?

Une très courte seconde s'éclipsa entre le moment où j'avais lancé mon interrogation et l'instant où un horrible hurlement d'agonie s'éleva depuis le cinéma. A priori, c'était une voix masculine, un cris de douleur émanant à partir de la gorge d'un homme mature. Les premières personnes auxquelles je songea furent le régicide ainsi que le gosse à qui je venais d'adresser la parole quelques minutes plus tôt. A moins que ce ne soit une tierce personne. La troisiéme victime du régicide ?

Déstabilisé et alarmé par cette agression sensoriel. Je redoubla de vigilence en braquant correctement mon arme sur la fille aux cheveux bleu. Je grinça des dents avant de crier à son égard d'une voix entrecoupée imprégnée clairement d'un ton autoritaire.

- Passe devant ! Aller, passe devant !!