Paradise of animals:

Beaucoup de chose ce sont passé dernièrement, surtout quelque problème mais quelques clients qui m’ont aussi bien fait rire.  Aujourd’hui je me sens de bonne humeur, je sais que je n’ai pas l’habitude de parler avec d’autre personne mais c’est vrai que ça fait un peu, * oui juste un peu *, de bien. Mais bon les humains ne sont pas aussi fiables que c’est mignons petit chaton avec leurs mignonnes petites bouilles qui réclament des câlins. Faut les voir avec leurs jolies petites bouilles.
Mon regard se tourne vers leurs parcs alors que je suis sur mon escabeau pour remettre des produits en rayon.

« Vaéliane fait attention à ce que tu fais où tu vas tomber » dit-mon patron alors que mon corps commençait à tourner sur l’escabeau pour mieux voir mes petits protégé.

« Oui, désolé » dit-je d’une petite voix.

* Bon je me concentre sur ce que je fais et je pense plus à eux *

De toute façon je peux les voir autant que je veux à ma pause. Je continue donc ma tâche et range tous ces produits dans les rayons.

Trop pressé pour marcher, mais bien trop fainéant pour courir, je marchais d'un pas rapide dans les rues de Palema Est. Je n'avais même pas pris le temps de me défaire de ma blouse blanche et je sentais le regard intrigué que les gens posaient sur moi. Un colosse de presque deux mètres affublé d'une longue blouse et d'une écharpe en plein été, je comprends que ça puisse surprendre.
Je n'avais cependant pas le temps de m'en préoccuper. Si aujourd'hui je daigne quitter mon labo ce n'est pas pour visiter cette partie de la ville qui, comme quasiment toutes les autres, m'est inconnu. En effet, j'avais décidé de passer ma pause déjeuner à voir si l'animalerie n'avait pas certain des animaux que je cherche à étudier. Si cela pouvait m'éviter de les commander à l'autre bout de la planète et de devoir attendre des semaines avant qu'ils n'arrivent...

Je reviens à la réalité en réalisant que je suis devant l'animalerie. Je m'apprête à entrer avant de me rendre compte que ce que je pensais être une ouverture était en fait une porte transparente. Content d'avoir évité de rentrer dedans, j'ouvre la porte et... "Aïe!!!" : Je venais de me cogner la tête contre le haut de l'ouverture...

Je sursaute lorsque j’entends un bruit sourd qui viens de l’entrée, j’en bascule presque de l’escabeau et me rattrape au rayon.

* Ouf il manquerai plus que je tombe et que je me casse quelque chose *

Je descends de l’escabeau et me dirige donc vers l’entrée. Je tombe devant un homme supeeeeeer grand. Il pourrait me marcher dessus tellement il est grand.

« Bonjour, vous allez bien ? » dis-je assez fort pour être sûr qu’il ne m’écrase pas.

Bah oui la seule explication c’est qu’il s’est cogner, c’est rare des portes qui font deux mètre. Mais il doit quand même être tête en l’air pour ce cogné comme ça. Il doit pourtant avoir l’habitude de ce baissé.

Secouant la tête pour retrouver rapidement mes esprits. Je me rends compte que mon "cri" était plus due au fait que je ne m'y attendais pas plutôt qu'à de la véritable douleur. Tandis que je balaie la boutique du regard je vois, outre les chiens et autres chats, un homme qui quitte la pièce par une petite porte, sans doute celle de la réserve.
Mais avant d'avoir le temps de continuer mon observation j'entends une voix féminine:
- "Bonjour, vous allez bien ?"
Je baisse légèrement la tête et voie une jeune femme brune, probablement celle qui s'est adressé à moi, à moins que ce soit l'un des nombreux animaux... J'arrête de penser à n'importe quoi et remarque que son mignon visage est légèrement déformé par une expression d’appréhension *Elle a peut-être peur que je lui marche dessus* Cette pensée me fit sourire. La jeune fille n'était en effet pas très grande, et c'est peu dire.
Soudain je me rends compte que ça fait bientôt deux secondes que je l'observe sans parler, *Je mettrais ça sur le compte du fait que je sois sonné*, je cache mon léger rictus avec mon écharpe et réponds:
- "Quoi ça, ne vous inquiétez pas mademoiselle, je ne le sens déja plus. J’espère juste que le bruit n'a pas trop effrayé les animaux"

Je le regarde pendant… qu’il réfléchit. Ou alors il ne me voit pas. Est-ce que je dois sauter en l’air pour qu’il me voie. Ouai enfin là il va me prendre pour une folle ou alors il va croire que je me moque de lui.

* Ah non c’est bon * Il m'adresse enfin la parole.

« A tant mieux alors, sinon je dois avoir des pansements quelque part » dit-je en souriant.

Enfin je crois qu'on doit en avoir quelque part, sinon j'en ai dans l'appartement.

« Hum est ce que je peux vous aider ou vous êtes venue regarder ? »

Les clients me fond vraiment bien rire en ce moment.

Avec tout ça j'avais oublié que j'étais venu dans un but précis:
"Euh.. Ah ouai voila, en fait je, enfin, vous pouvez effectivement m'aider. Mon travail consiste en l'étude d'animaux dans des conditions recréant leur habitat naturel. Du coup au labo chacun d'entre nous à une spécialité différente selon le milieux qui lui est attribué. Cela peut aller de domaines d'études très larges, comme l'un de mes collègues qui étudie les canidés, à des domaines d'études plus spécialisés, comme l'une de mes collègues qui n'étudie que les chats et laisse le reste des félins à une autre personne. Bref, je digresse, pour en revenir à mon cas ma spécialité est..." Je m'arrête un instant réalisant que je vais paraître étrange mais reprend rapidement par manque de temps "est la faune marine australienne, du coup je me demandais si vous aviez des choses qui pourraient m’intéressez même si je vous avoue que j'ai peu d'espoir".

Mais c’est vraiment une pipelette, j’ai juste demandé s’il voulait de l’aide et il me raconte sa vie et la vie de ces collègues. D’ailleurs je suis un peu perdue dans ce qu’il est entrain de dire.

* Mhhh je ne sais pas trop où il veut en venir *

Si j’ai bien compris il veut faire des expériences sur les animaux, je ne suis pas vraiment sur d’être d’accord avec ça. Heu non d’ailleurs ça ne me plait pas qu’on fasse du mal aux animaux.

« Heu excuser moi, mais heu vous faite des expériences sur eux ? Vous leurs faite du mal ? »

Je me rends compte que je l'ai un peu perdu avec toute mes histoires, donc cette fois ci je vais être plus concis:
"Absolument pas mademoiselle, mon travaille consiste juste en l'observation des animaux pour comprendre leur fonctionnement. Je ne supporterais pas d'être violent avec les animaux, ceux qui sont dans mon labo sont pour moi comme des amis. Si vous voulez savoir, il m'arrive même de nager avec ceux d'entres eux qui ne sont pas dangereux".

* AH bah là c’est impressionnant *

« Na…nager ? Avec quel animal ? » Dis-je avec enthousiasme « Moi aussi je les adores, surtout les chats des que je peux je vais jouer avec eux »

Oui ils sont tellement trop mimi, ces mignons petits chatons.

* Mhh concentre toi, c’est un client quand même *

Je réfléchie un petit moment à ce qui pourrait l’intéresser, peut être que…

« Est-ce qu’une tortue pourrait vous intéresser ou un poisson ? »

Lorsque je prononce le mot "nager", son expression change. Et sa réflexion ne se fait pas attendre:
- "Na…nager ? Avec quel animal ?"
Au moment où je m’apprête à lui répondre, elle enchaîne:
- "Moi aussi je les adores, surtout les chats des que je peux je vais jouer avec eux"
Evidemment je suis dans une animalerie alors bien entendu je m'attendais à ce que les employés aiment les animaux, mais à sa façon de prononcer le mot chat et surtout aux regards qu'elle lance vers les parcs je devine qu'elle est vraiment fan de ces petites bêtes.
- "Est-ce qu’une tortue pourrait vous intéresser ou un poisson ?"

Elle à l'air d'avoir finis avec les questions, je décide donc d'y répondre dans l'ordre:
- "Oui je nage au moins deux heures par jour avec différentes espèces de poissons, dont quelques un sont même plus grand que moi".
*De quoi m'avait-elle parlé en second déjà? Ah oui les chats*
- "En ce qui concerne les chats bien que je ne sois pas aussi fan que vous semblez l'être, je les aimes bien, notamment un Main Coon gris aux yeux ocre qu'a étudié ma collègue. En parlant de chat, en ce moment elle étudie Venus, je ne sais pas si vous le connaissez mais c'est quelque chose qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie". Répliquais-je avec un sourire, attendant de voir l'effet que cette phrase aurait sur elle.

Venus:

Au moment où je comptais enfin répondre à sa dernière question, je crois percevoir qu'elle s'apprête à parler, je me résigne donc.

* Mhhh je ne lui ai pas vraiment laissé le temps de répondre * je sourie.

Oh mais il n’a pas peur de se faire manger par un poisson plus grand que lui ? Moi je me méfierai quand même.

« Mh oui cette race de chat est plutôt apprécié. »

Vénus sérieusement ? C’est comme avoir deux chats en un. Si on tourne autour on peut voir plusieurs chats, j’en suis sûr. Mes yeux s’illuminent.

« Vous avez essayé de tourner autour ? Est-ce qu’on a l’impression de voir plusieurs chats ? » Dit-je très enthousiaste.

Je savais que j'allais piquer sa curiosité:
- "En réalité que l'ai seulement vu dans les bras de ma collègue, et je pense que ce serait bizarre de tourner autour de cette dernière, Dis-je en riant, par contre si un jour tu a le temps tu peux passer à mon labo je pourrais sans doute lui emprunter Venus il est là pour tout une semaine."
Ce n'est qu'en finissant ma phrase que je me rends que je l'ai tutoyer, *Faisons comme si de rien n'était, avec son obsession pour les chats elle n'y fera sans doute pas attention*

« Bizarre ? » dis-je pour moi-même.

Oui peut être que tourné autour de quelqu’un est mal vu. Mais ce serais pour le chat pas pour la personne. S’il la prévient elle ne le prendra pas mal.
Lorsque le client me propose de voir vénus mais yeux s’illumine de plus et je sourie pleinement.

« C’est vrai je pourrais venir le voir ? » je sautille sur place. «  Et je pourrai lui faire un câlin ? »Demandai-je pleine d’espoir.

- "C’est vrai je pourrais venir le voir ? dit-elle en sautillant, Et je pourrai lui faire un câlin ?"
Ses réactions me font énormément rire, on croirait une enfant dans un corps d'adulte, je ne rie pas à haute voix pour ne pas l’embarrasser mais est obligé de remonter mon écharpe pour cacher mon sourire:
- "Bien sur, tu pourras même tourner autour si tu veux" Répondis-je pour la taquiner.
Je sors alors, d'une des poches de ma blouse, mon agenda en arrache une page datant d'il y a plusieurs semaines sur laquelle est écris:
10 Juillet - 16 Juillet
-Renforcer le vitrage de l'aquarium de la squille mante
-Réapprovisionner le stock de nourriture de la pieuvre à anneaux bleus
- Arrivé de la commande n°67: Mérou lancéolé et crabe des cocotiers
-Rendre le mandarinfish au labo numéro trois.
Au dos de celle-ci, je note mon nom, le nom de mon centre de recherche,l'adresse de celui-ci et le numéro de mon labo:
Massrur Mustassim
IEAMN (Institut d'Etude Animalier en Milieu Naturel)
Impasse CornFlower
Labo n°9, Rez de Chaussée.
Je lui tend en disant:
- "Il me faut juste ton nom et prénom, pour que je puisse prévenir l’accueil et qu'elle te laisse passer. Ah et aussi que tu vienne cette semaine sinon Venus sera partie".

Je ne vois pas du tout que le client essaye de me taquiner je suis trop heureuse. Je vais voir un chat célèbre.

« C’est vrai je pourrai tourner autour ? » dit-je avec un énorme sourire. Je vais pouvoir vérifier ma théorie.

Je prends le papier qu’il me tend et li ce qu’il y a dessus. Je ne sais pas comment dire son prénom.

* Masssrrrur ou Massruuur, mhhh je ne sais pas trop *

« Vaéliane Night » dis-je précipitamment « heu c’est comme ça que je m’appelle »

Je réfléchie… * Hum faudrait que je me demande à mon patron si je pourrais prendre un jour, ou alors.*

« Par hasard est ce que ce serais possible dimanche ? »

*Je suis peut-être mal placé pour dire cela mais c'est original comme prénom, quoi que très jolie, je me demande si ça à une signification* Je lui demanderai cela une autre fois, pour le moment je me contente d'un simple
"Jolie prénom, quoi qu’inhabituel".
Je me dépêche d’enchaîner en répondant à sa question:
- "Je ne travaille pas ce week-end, désolé, par contre si je devine bien et que c'est parce que tu ne peux pas te libérer en semaine, tu peux passer après le travaille. Je ne sais pas à quel heure tu finis mais en semaine, je reste au labo jusqu'à 22 heures".

* Inhabituel ? *

Je crois qu’on m’a déjà fait cette réflexion auparavant. J’y peux rien je n’ai pas choisi ce prénom.

« Hum »

* Si je nourrie les animaux à 19h00, a la fermeture, je pourrai peut-être y aller pour eux.. Peut-être 20h30 *

Ca me laisserais donc 1h30 pour être avec le chat mais c’est déjà ça de pris.

« D’accord, je pourrais passer un jour après le travail vers 20h30 » je me remets à sautiller d’excitation.

"J'imagne que tu pourrais même passer plusieurs... Je m'arrête en plein milieu de ma phrase en me rappelant que je devrais déjà être rentré au labo depuis cinq minutes:
*'tain à force de discussion j'ai pas vu le temps passé! Faut vite que je rentre si je ne veux pas que mon boss l’apprennent*
- "Je suis désolé de partir si brusquement mais je dois y aller je suis en retard et je risque de me faire disputer. Au final j'aurai même pas eu le temps de voir les animaux, peut être une prochaine fois".Débitais-je rapidement avent de me précipiter vers la porte.
Tout en marchant, je me retourne une dernière fois: "A la prochaine Vaélia...Aïe!!!"
*'tain d'ouverture de porte trop petite*

* AH mince… *

« Ce n’est pas grave, je… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il se précipite déjà vers la porte et qui ce retape dedans.

* Aie, il doit souvent ce faire des bosses à force de ce cogner *

Avant qu’il ne passe la porte je crie presque.

« Je vous appellerai »

Je regarde le papier en souriant et repart travailler.