Putain, plus jamais je passe à côté d’un type en fauteuil sans lui tapoter le dos, et lui offrir un verre quelque part. Ça ne fait même pas deux jours que je suis dans ce truc, et je suis déjà à bout en tout point – surtout quand je suis tellement affaibli par cette balle de merde que je peine à aligner une phrase complète sans flancher. Reste la télépathie, mais ce n’est pas non plus de tout repos, surtout quand une douleur infâme s’amuse à me démonter les sens en permanence.

Alors, en réponse à mes supplications mentales, une douce sensation vient flotter dans mon crâne, presque salvatrice. Il y a un Seraph dans les parages, un allié proche. Un sourire vient se tracer dans le marbre de mes lèvres, et une partie de ma souffrance physique s’efface un instant, celui qui m’emmène jusqu’aux portes du centre de bénévolat. Elle est là, j’en suis sûr maintenant – et même s’il me fallait une chance folle pour qu’elle survive au massacre de ces enfoirés comme qu’elle soit présente ici à ce moment précis, eh bien je l’ai. Bon sang, ça fait du bien de voir quelque chose de bien qui m’arrive.

Samantha, c’est Howard. J’ai besoin de toi, je suis devant l’entrée avec un Seraph.

Autant la prévenir, pour qu’elle ne se retienne pas d’user de ses pouvoirs au prétexte qu’il ne faut qu’un humain les découvre – et si elle le reconnaît de vue, sinon ça ne sera qu’une précaution parmi d’autres. Un peu de sécurité ne devrait pas nous faire de mal ces temps-ci, non ?
Donc, j’attends, avec l’espoir lourd de ne pas avoir alpaguer un collègue passant. M’enfin, dans le pire des cas, j’imagine qu’il pourra m’emmener dans le nouveau QG et m’amener auprès d’un soigneur. Du coup, gagnant-gagnant, non ?

Comme souvent lorsqu'elle était pleine de doute, Samantha se dévouait à l'aide des autres. Elle n'était pas morte face à David, et cette survie la perturbait au plus haut point. Au fond d'elle, probablement qu'elle aurait voulu pouvoir mourir en emportant le Nephil avec elle. Pouvoir sauver les Seraphs qui ne l'avaient jamais soutenu en donnant sa vie pour eux. Elle s'y était préparée en sautant sur le monstre, mais non. Tout ce dont elle se rappelait, c'était les morts et les souffrances... partout. A son réveil, elle se dédia autant que possible à prendre les souffrances des gens, mais elle fut bloquée, visiblement trop faible.

Alors elle partit quand on eut plus besoin d'elle. Seule dans son petit appartement, elle comprit qu'elle n'aurait probablement pas la possibilité de donner sa vie pour le Bien... Pas dans la situation actuelle. Ce qui allait venir serait une guerre sale, sans honneur. Le coup des Nephils avait fait basculé beaucoup de Seraph dans la haine aveugle, et c'était compréhensible. Mais Samantha n'allait pas pouvoir se joindre à un tel combat. Ce fut en arrivant au Centre Bénévole que sa décision était prise. Elle allait partir. Elle discuta un peu avec le patron, lui expliquant qu'elle allait devoir partir pour le travail.

Samantha était entrain d'aider un jeune drogué quand elle sentit la présence de deux Seraphs, proche l'un de l'autre. Venaient-ils pour elle? Pour quelles raisons? Elle sursauta quand elle entendit la voix dans sa tête. Howard... Le jeune homme qui lui avait proposé un avenir dans la Faction. Le Destin avait choisi de le mettre en premier sur sa route, ce n'était pas pour rien. C'était un signe qu'elle devait lui en parler... Il ne fallait plus qu'espérer que l'autre Seraph serait compréhensif.

*Howard, c'est Samantha. J'arrive. Allez dans la ruelle à votre droite, il y a un petit coin tranquille. On pourra discuter sans être dérangé. Je serais là dans 5 minute*

Elle remercia le jeune drogué, et expliqua qu'elle devait partir rapidement. Elle prit sa pause et partie. Ce qu'elle vit lui fit un peu peur... Dans quel état était le pauvre Howard.

- "Howard? Que t'es-t-'il arrivé?" dit-elle avant d'arriver, tendant une main à l'autre seraph "Samantha, enchantée... Tu tombes bien, j'aurais des choses à te dire, mais dis-moi d'abord en quoi je peux t'aider"

Samantha n'était pas spécialement triste, mais pas heureuse pour autant.

A l’instant où elle répond, un sourire mental irradie littéralement tout mon corps, signe de ce soulagement presque fantasmé qui arrive enfin. Bon sang, elle est vivante. Bordel, je vais remarcher. Putain, je suis heureux. Enfin, pas exactement, mais disons qu’avec toute l’histoire d’hormones et de dopamine que Luna m’a rabâché dans une autre vie, je crois que je suis sur un petit nuage au moins quelques secondes.
Ce qui me va, en fait.

Et puis, après avoir été soigneusement parqué dans le coin décidé, et au bout de ces fameuses cinq minutes, je vois une frimousse connue s’avancer vers nous. Si je le pouvais, sérieusement, je lui sauterais au coup – vraiment, je vais finir par croire que je suis bonne humeur, tiens. Reste que c’est juste une histoire temporaire, et que ma face d’enterrement fera bientôt son grand retour, mais, d’ici-là… Eh bien, je profite. Dans ma tête, du moins.
Alors, sans vraiment pouvoir prendre vraiment part à la discussion, je laisse Bibi mener la discussion – et hormis l’exclamation initiale, j’appuie ses propos. M’enfin, si elle commence par le soin, j’imagine que je serais en mesure de répondre ensuite à ses interrogations ; mais étant donné que je n’ai pas encore tout à fait saisi la portée totale de sa méthode de soin, peut-être qu’elle va préférer parler quand elle est entièrement en forme.

Oui, si c’est dans tes capacités. Merci Samantha, et je suis heureux de te voir.

Aussi, qu’est-ce que j’aimerais demander ? Comment le QG s’en sort sans Aeson, où s’est-il déplacé ? Les deux probablement, plus sûrement ; mais je crois que je n’ai pas encore la force de faire face à la liste des morts au combat maintenant. Qu’on me laisse être sur pied, démissionner et relâcher ma colère avant – ensuite seulement, je demanderais à savoir si Marguerite, Ethan, Aleister, Lenna, et d’autres tout aussi importants pour moi ont survécu. Et qu’ils ne se méprennent pas : la peur de les avoir perdu est bien présente, même viscérale, mais j’ai choisi la voix de la faiblesse, pour le moment.

L'esprit de Samantha était trop occupée de ce qu'elle devait faire pour s'offusquer des remarques d'un jeune homme. Elle ne le connaissait pas et probablement qu'il n'avait pas très bien vécu ce qu'il s'était passé. La jeune Seraph ne pouvait par ailleurs pas lui en vouloir.

- "C'est rien. Je comprends totalement que tu sois un peu tendu, Bibi"

Le nom du jeune Seraph était très peu commun, c'était probablement un surnom. Elle se tourna vers Howard et s'accroupit un peu pour être à sa hauteur. Elle lui sourit gentiment, se voulant rassurante.

- "Je suis moi aussi contente de voir que tu es vivant, malgré ton état. Je vais faire de mon mieux, mais je ne peux pas guérir les blessures qui ont déjà cicatrisée. Donc, c'est possible que tu aies quelques difficulté de marche ou de remise en forme, mais ceux aux QG pourront probablement finir le travail"

Samantha le scruta de bas en haut... Qu’est-ce qu'elle aurait aimé qu'Actée soit là, pour lui indiquer précisément que prendre. Mais une chose était sûr, elle pourrait tout prendre sur ses épaules sans peur de mourir. Si Howard a survécu jusque là, c'était que les blessures étaient non-mortelles.

- "Je vais tout prendre d'un coup. Ce n'est pas comme avec Lenna, je ne risque rien" dit-elle en regardant derrière elle, pour s'assurer que personne ne pourrait la voir. Elle souleva ensuite Howard et le déposa au sol aussi délicatement que possible "Désolé, mais ça sera plus simple pour moi si tu es couché. Je peux mieux prendre"

Samantha respira lentement avant de mettre ses mains au dessus d'Howard. Le Protecteur put sentir ses blessures se refermer immédiatement, alors qu'elles apparaissaient sur la jeune Seraph, qui finit par prendre la blessure à la colonne. Elle chuta et s'appuya sur son bras. Elle serrait un peu les dents, mais moins que ce à quoi elle s'attendait.

- "Tu devrais pouvoir marcher désormais Howard... Moi, ça va prendre quelque minute" dit-elle en respirant et fermant les yeux

Dans un sursaut de lâcheté peut-être, je ferme les yeux à l’instant fatidique où son pouvoir se met à l’œuvre. Et là, plus rapidement qu’une pensée, je sens comme un courant traverser mon corps entier ; presque si l’on venait de me greffer de nouveaux membres, jusqu’alors inconnu par mon cerveau. Tout est si brutal que je m’emmêle les pinceaux dans ce flux d’informations brutes qui ne demande qu’à se faire traiter par mes méninges – et là dedans, la première chose que j’en tire est que ma douleur s’est brutalement allégée. Pas entièrement, mais assez pour que je m’en sente presque pousser des ailes, tiens.

Alors, je soulève mes paupières, et souris. Juste, ça, une seconde. Et puis je regarde autour de moi, je bouge mon cou avec un plaisir immense ; jusqu’à tomber sur une Samantha éreintée, et souffrante. Merde, c’est vrai, elle prend mes blessures en retour, tout handicapantes qu’elles soient.
Sans attendre je relève maladroitement mon dos, avançant lentement mes bras vers ceux de ma sauveuse, l’air soucieux.

« - Merci Samantha. Vraiment. Je vais t’aider à te mettre un peu plus confortablement, je suis désolé. »

Bon sang, je parle ! Ha, ce que ça m'a manqué, ça !
Pitié, Kyu, dis-moi que mon pouvoir fonctionne sur elle, que j’absorbe une partie de sa souffrance. Sinon, je vais m’en vouloir de lui infliger ça ; et même si elle récupère à très grande vitesse, qui me dit qu’elle n’a pas une contrepartie très douloureuse ? Ce serait bien le genre du grand chef ça, de faire quelques pouvoirs fourbes – pas que je le critique, mais il y a certaines concessions que je dois faire à ses détracteurs.
Bref, j’essaye de présenter mes mains pour accompagner son changement de position, tant est qu’elle y soit favorable. Et puis, je me lève, pour me réapproprier un peu ce tas d’os et de muscles qui est désormais à nouveau miens. C’est assez abrupte comme prise en main, mais elle a fait un excellent travail : je suis persuadé qu’à part quelques soucis mineurs, je devrais être en mesure de gambader à peu près correctement jusqu’au QG. Dont il faudrait que je lui demande la localisation, d’ailleurs.
Mais déjà, attendons qu’elle soit debout pour ça, je peux bien attendre quelques minutes. Je lui dois bien ça, au minimum.

Effectivement Howard put sentir une moitié de la souffrance de Samantha, qui disparut en à peine quelques minute. La jeune Seraph sourit gentiment à Bibi et fit non de la tête. Après à peine une minute, elle put se relever non sans s'appuyer contre le mur. Ceci allait lui manquer... Mais elle ferait avec les humains, elle pourra le faire.

- "Je vais bien, c'est pas la pire des souffrance que j'ai eu" dit-elle en souriant "Te voir en forme apaise déjà toutes mes douleurs"

Samantha regarda les deux hommes. Elle ne se souvient pas les avoir vu, ni durant l'attaque ni à son réveil. Elle n'y avait pas spécialement pensé, mais elle remercia les Cieux que des Seraphs aient pu réchappé. Mais quelqu'un avait du tomber sur Howard pour le mettre dans un tel état.

- "Vous n'étiez pas au QG, aucun de vous deux. Enfin, je vous ai pas vu. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu sois dans un tel état Howard?"

ELle ne pouvait que compatir à la souffrance qu'il avait eu.

Ah. C’est là que ça pique, en fait. C’est dommage, j’avais un sourire après la parole agréable de Samantha ; mais faut croire qu’involontairement elle a su trouver les mots pour me ramener sur terre. Pour être plus exact, celle désertique, affublée de piège à ours et cible préférée des séismes du coin. Ouais, voilà, ce genre de réalité-là.
Je me fais devancer par Bibi dans l’explication de l’affaire, et profite de ce petit temps pour ruminer ma colère qui revient galopante. Bordel, j’ai vraiment réussi à mettre ça de côté un instant, en fait ? Eh bien, quel pouvoir cette dopamine, c’en est presque de la sorcellerie, sans déconner.

Voilà, c’est à moi de parler. De présenter mon échec, d’esquisser la raison illogique de ma survie, et surtout de lancer des amorces de ma démission prochaine. Elle va vraiment m’estimer, après avoir su que je suis la cause de la perte de notre Élu ?

« - Ouais, voilà. Bibi s’est fait attaquer dans le dos par une Nephil, et moi j’ai pas été fichu d’arranger le tout. On doit notre vie à Aeson qui a décidé de s’offrir aux ennemis à notre place. Après ça, disons que Cissnei nous a ramassé, et que Bibi s’en est remis plus vite que moi est allé me chercher dans l’hôpital dans lequel je séjournais. »

Fin de l’histoire. Je n’ai pas envie de m’appesantir davantage dessus pour le moment, pour être honnête ; pas tant que je n’aurais pas tout mis au plat avec notre prochain Élu, et que ma décision sera actée. Une fois paria, là je pourrais l’ouvrir.

« - Mais, plus important. Vous avez réussi à réinstaller un QG quelque part ? »

Oui, je désamorce en même temps que je pose enfin cette question. Mais je n’ai pas envie que Samantha perçoive l’intégralité de ma rage ; non, je préfère la garder pour moi, encore un peu. Je verrai quand la faire éclater.

Samantha vit le bras de Bibi et fut impressionnée, tant par les dégâts subit que par sa capacité de régénération. Certes, cela semblait bien plus lent que lorsqu'elle prenait les blessures aux gens, mais au moins c'était efficace sur les blessures reçues. Mais ils avaient du prendre cher.

Lentement, la jeune Seraph retrouva l'usage parfait de son corps et plus aucune trace de blessure n'était présente. C'était bien pratique. Elle parut ne pas croire ce que disait Howard. Adonis, faire quelque chose pour quelqu'un d'autre que lui-même?

- "Ca a dut être terrible, et je dois avouer que votre loyauté est vraiment impressionnante à vous deux, surtout quand on connait l'ancien élu... Et je suis sûre qu'il avait un plan pour se débrouiller sans vous, ça serait bien son genre"

Samantha n'en démordait pas d'Adonis, et elle serait heureuse d'apprendre sa mort. Pour une fois qu'il y avait un peu de justice dans ce monde.

- "Désolée, je ne devrais pas médire de la sorte. Mais au moins, vous êtes en vie et c'est tout ce qui compte" dit-elle en souriant gentiment "Oui, le QG est encore branlant, mais il commence à être construit"

Samantha entreprit alors de leur expliquer, par télépathie pour éviter toute oreilles indiscrète, comment arriver au QG et la nouvelle manière d'entrée.

- "Voilà, l'entrée à été renforcée. On devrait être en sécurité... Vous savez qui c'est l'élue? C'est Naoto, je l'ai rencontré une seule fois avec ses enfants. Elle a l'air d'une être femme plus que bonne dans le domaine et c'est quelqu'un en qui on peut avoir confiance"

Ainsi, la vie des nôtres reprend peu à peu leur cours, motivée par une nouvelle Élue. Naoto Shirogane. Je crois qu’elle a les compétences pour être notre nouveau leader, en fait – mieux, je pense même qu’elle pourrait faire ça mieux que le précédant Commandement. Elle a ce truc en plus, un charisme certain doublé d’une humanité réelle, qui la qualifie directement pour ce poste avant bien d’autres ; et, en y réfléchissant, je préfère que ce soit à elle que j’ai à faire face en rentrant à la maison. Elle, m’entendra avant de m’incendier, et saura comment me descendre en douceur. Quoi, moi, encore peureux et peut prêt à l’idée de faire face à mes griefs ? Probablement. Mais j’ai la route pour y songer, et m’y faire.

J’observe Bibi s’éloigner de quelques pas, comme pour nous laisser une certaine tranquillité et intimité dans la discussion ; mais j’esquisse une légère grimace, forcé de concéder quelque chose à Samantha. Aussi, et surtout, de devoir mettre un terme à des retrouvailles aussi rapidement – d’autant plus quand c’est avec une personne qui vient littéralement de me sortir d’une douleur bien ancrée depuis plusieurs jours. Mais, je ne veux attendre davantage. Je ne peux pas attendre davantage, plutôt.

« - D’accord, merci beaucoup de m’avoir tout raconté. Mais, je dois t’avouer qu’il faut j’aille voir urgemment Naoto, alors … Je suis désolé de te quitter aussi vite, mais j’ai besoin d’acter quelque chose. Dès que ce sera fini et que j’aurai fait un tour à l’infirmerie, on pourra rediscuter ? J’aurais tout mon temps à ce moment-là, normalement. »

Ouais. C’est presque goujat comme façon de m’éclipser, mais plus je patiente, et plus je commence à hésiter sur ce que je veux vraiment faire. Alors avant que je me défile et n’assume plus mes conneries, il faut que je me dépêche d’avoir cet entretien avec ma désormais cheffe.
M’enfin, après ça, je prendrai soin de revenir discuter avec Samantha. Je suis sûr qu’on a beaucoup à échanger, et j’aimerais voir si je peux l’aider un peu à décharger le stress que l’attaque lui a assurément causé. Ce n’est pas parce que je n’aurais plus d’affectations, que je serai obligé de ne plus rien faire, si ?

Samantha salua gentiment Bibi, contente qu'elle leur laisse un peu de temps pour discuter. Elle allait pouvoir lui faire par de son idée. Il aurait probablement de bon conseil à ce sujet. La jeune Seraph allait parler quand Howard intervint, visiblement embêté. Elle sourit gentiment.

- "Pas de problème Howard. Tu as raison, va la retrouver aussi vite que possible pour régler les affaires. On aura le temps de discuter un peu après. Bon courage avec Naoto, j'espère que vous arriverez à quelque chose"

Samantha avança avec lui jusqu'au bord de la ruelle et regarda les deux Seraphs. Ils étaient probablement plus important qu'elle, sans compter qu'ils allaient devoir parler de ce qu'il s'est passé avec Adonis. Elle pourrait attendre, ça lui laisserait plus de temps pour réfléchir à ce qu'elle voulait vraiment.

- "Bon courage à vous deux, soignez-vous vite et... Et on se reverra"

Samantha les salua puis retourna vers le Centre d'Aide. Elle allait pouvoir s'occuper des pauvres hommes et préparer son départ avec plus de minuties.

[Ce fut un plaisir ]