Moulinex saute pour retrouver la terre ferme, débarassant au passage John de son poids - même s'il n'est pas lourd du tout ce joli petit lapin trop mignon - et galope jusqu'à s'arrêter devant les grandes portes blindées.

Il niouk'a un sas de sécurité derrière niouk. Puis niouk'encore des portes, et niouk'ensuite... le centre de contrôle niouk.

Cela dit, John peut clairement sentir qu'ils arrivent à la limite de son Kekkaï et que celui-ci ne va pas aussi loin. Moulinex profite qu'ils s'arrêtent devant la porte plus que solide pour croquer dans la chaussure de Rekor, la lui bousillant (juste la godass hein il n'attaque pas la chair, pas encore !).

Je suis pas niouk'un civet, niouk'humain de pacotille !

Non mais sans blague.

Louis suit des yeux ce qu'indique Diechi et fait un grand sourire ravi.

Ca mon ami c'est un tableau de la guerre du Golfe, qui rend hommage à tous ces valeureux guerriers qui se sont battus pour notre liberté ! Est-ce que je vous ai déjà raconté que j'y étais ? Non ? Voyons je manque à tous mes devoirs de militaire ! Voyez-vous...

Tandis que Louis commence à noyer la pauvre Juliet sous un récit digne d'Archibald McGaloway, il garde un oeil vers ce fameux tableau qu'ils ne peuvent distinguer, dissimulé dans l'ombre du Kekkaï. Diechi n'a rien de particulier à voir, il s'agit toujours de la cafétéria, avec quelques tables, des chaises, le tableau accroché dans un coin, et une double porte sécurisée qui semblent donner sur une pièce plus grande et plus haut. Il y a un système de sécurité avec identification visuelle par l'iris.

Plan de l'usine :
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Le regard mauvais que fait Moulinex à Rekor est bien assez parlant comme réponse à sa question. Le Nephil se met en mode agent du NCIS tandis que John, aidé par la potion qui décuple ses forces, parvient à ouvrir la porte sans trop de difficulté, encore que ça tire un peu dans les bras. De l'autre côté, le SAS de sécurité comme annoncé par Moulinex, qui est une petite pièce toute simple, aux murs métalliques, sans aucun ornement. Et en plein milieu la limite du Kekkaï empêche de voir la fin du SAS.

Moulinex trottine jusqu'à la bordure de la barrière.

Niouk'il faut l'enlever niouk sinon niouk'on pourra jamais niouk'avancer.

Des fois que ces imbéciles de Nephils n'aient pas compris. Le lapin s'inquiète de plus en plus pour son compagnon, et il commence à se demander s'il a bien fait de demander de l'aide à ces deux-là.

Alors que Louis continue de raconter ses exploits durant la guerre du Golfe à Juliet, Diechi l'alarme avec un air affolé.

Quoi quoi quoi, que se passe-t-il ?!

Il écoute les explications du Nephil et soupire, l'air soulagé.

Oh je m'attendais à quelque chose de bien plus grave que ça. Vous m'avez fait une belle peur mon ami ! Je suis persuadé qu'il s'agit d'une erreur de communication, nous n'aurions jamais installé ce scanner sans autorisation. Le Major vous le dira en personne quand nous serons dans son bureau, comme je vous l'ai déjà promis. Vous voulez écourter la visite guidée ? C'est triste, mais si vous préférez très bien, finissons d'abord l'administratif, et je vous montrerai ensuite la suite de notre magnifique installation, et toute l'histoire qui s'y raccroche, bien entendu.

Passant à travers le Kekkaï tout naturellement, Louis s'approche du scanner, y place son iris et la machine, après un temps, ouvre les portes avec un "Autorisation accordée, Staff-Sergent Louis Musher". Le concerné se retourne vers les deux autres, tout sourire.

Par ici, ce n'est pas loin, juste après la chaîne de production que vous pourrez admirer en passant.

Il les guide dans l'immense pièce impressionnante encore prise dans le Kekkaï de John. Bien sûr, aucun ne souhaitant rentrer dedans, tout est parfaitement normal et ils sont toujours dans la réalité. Ils peuvent voir les machines en route et les différents ingénieurs très concentrés sur leur travail.

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Alors que John révoque son Kekkaï, les deux Nephils bien sûr peuvent constater que les portes du SAS redeviennent normales, ce qui au passage enferme le pauvre petit lapin dedans. La plupart des ingénieurs sont occupés sur leurs machines, alors ils ne font pas tout de suite attention aux deux hommes, mais bien sûr les caméras de sécurité enregistrent tout.

Rekor déploie à son tour son Kekkaï, les libérant à nouveau du monde des humains, et il parvient à englober la grande majorité de la chaîne de production, ainsi que ce qui se trouve de l'autre côté du SAS. Et dans la foulée... nos deux petits copains et leur grand ami de Louis plus loin. Pour vous donner une idée, la distance entre Rekor et la base du Kekkaï sur le plan fait à peu près un terrain de foot.

John n'a plus qu'à dégommer une nouvelle fois les portes du SAS. Il pourra également exploser les suivantes sans difficulté pour découvrir ce qui cache derrière.

Dans le SAS, vous ne l'entendez pas, mais Moulinex pète un câble et vous traite de tous les noms, à l'avoir abandonné comme ça. Le pauvre est si sensible...

C'est tout naturel voyons, et c'est mon devoir charmante créature. Nous ne sommes plus très loin, et rien ne vous empêche au passage d'admirer la finesse de nos machines et le travail acharné de nos ingénieurs de talent ! Car saviez-vous que...

Et revoilà Louis parti dans ses récits pompeux et mortellement ennuyeux. Peut-être qu'il a pris des cours avec un certain papy, ou qu'ils ont servi ensemble dans la même unité, qui sait ! Alors qu'il parle, parle, parle, subitement le Kekkaï disparaît, bien vite remplacé par un autre. Celui-ci enblogbe les trois loustiques et les emprisonne sans leur demander leur avis. Louis se pince la moustache d'une main, l'air contrarié, en regardant les deux Nephils.

J'espèrais ne pas avoir à en arriver là, c'est bien dommage... Mais je m'en doutais de toute façon. Vous n'êtes pas des plus doués en matière d'infiltration, encore que la demoiselle possède des capacités fort intéressantes !

Louis laisse tomber son histoire - pourtant passionnante - et invoque son arme : un marteau énorme aussi grand que lui, et dont le poids ne semble pas du tout lui poser problème. Sans plus de cérémonie, il lève sa masse et s'apprête à fracasser le crâne de Diechi à côté de lui.

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Alors que Rekor ouvre les premières portes du sas, Moulinex en bondit et lui croque l'autre chaussure, y faisant un trou.

Ca va pas niouk, me niouk'abandonner comme ça niouk ! Bande niouk ! Niouk niouk niouk !

Le lapin explose la pauvre chaussure de Rekor et en arrache même un bout pour se défouler dessus, pas content. Ce petit passage de pure agressivité terminée - à noter que Moulinex n'a massacré que la chaussure, les orteils du Nephil sont intacts, il gère le bestiau - Rekor n'a aucun mal à forcer les portes suivantes, suivi de près par son compagnon. Derrière, il découvre une grande salle remplie d'ordinateurs dernier cri, d'écrans transparents style Minority Report - si vous l'avez pas vu foncez, il vaut la peine - et, en plein milieu, les bras croisés dans le dos, un homme habillé du même style d'uniforme que Louis.

L'homme observe les deux Nephils, clairement pas étonné par leur présence, limite il les attendait.

Vous avez été bien longs. Je vous aurais cru plus... efficaces. Je suis navré mais je n'ai pas beaucoup de temps à vous accorder, alors faisons cela vite.

Il décroise les bras, claque dans ses doigts et une immense langue de feu en jaillit, fonçant sur les deux Nephils. Et le petit lapin au milieu...

Sa masse musculaire et sa taille peut laisser supposer que Louis est lent. Mais il n'en est rien. Diechi a juste le temps de se jeter sur le côté. La balle de Juliet fend l'air et se fiche dans la main droite de sa cible. L'homme ne lâche pas son arme mais son coup est dévié et son marteau ne fait "que" toucher le scientifique à l'épaule au lieu de lui fracasser la tête. Résultat : Diechi sent que son épaule a dit merde à son cou et s'est déboîtée sous le choc - mais pas cassée heureusement.

Qu'est-ce qui vous dit que je suis un Seraph, belle enfant ?

Du sang suinte de la main blessée de Louis, où la balle s'est fichée, mais il ne semble pas s'en apercevoir.

Vous ignorez tant de choses sur votre propre monde, c'est d'un triste. Peut-être que vous saurez tout dans la mort.

Juliet étant potentiellement la plus embêtante avec son pistolet, Louis s'approche d'elle vivement et lève sa masse pour lui en coller une bonne dans la figure.

Diechi quant à lui peut surtout voir des bouts d'armes en cours de fabrication sur la chaîne de montage la plus proche - arrêtée dans le kekkaï du coup. Il s'agit de bazooka dernière génération, mais bien sûr les munitions ne sont pas insérées dans l'arme, elles sont produites plus loin dans la salle. Cela dit, ça reste des grosses pièces bien lourdes qui peuvent faire office de masses. Sinon au plus près il y a deux extincteurs accrochés au mur - yen a pleeeein partout ici, sécurité oblige.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée
- Diechi => L'épaule droite déboîtée]

Plan de l'usine :
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Rekor parvient à éviter de peu les flammes, qui lui lèchent le dos. La chaleur le fait aussitôt transpirer comme un fou ! John arrive à se téléporter derrière Barnes, mais au moment où il va frapper, celui-ci élève un bouclier de feu autour de lui, formant une sorte de bulle, afin de se protéger des tirs de l'alchimiste. L'intensité des flammes est telle que les balles fondent à son contact et, celles-ci détectant la présence de John derrière leur maître, se mettent à jaillir du bouclier pour fondre sur lui. Le feu dévore le top du Nephil et ronge la chair de ses bras, provoquant des brûlures importantes et graves jusqu'aux épaules.

Barnes a un petit rire moqueur devant cette très mauvaise coordination. Puisque John est là, il en profite et le contourne afin que le Nephil lui serve lui-même de bouclier. Si Rekor tire, il risque de toucher son ami.

Vous n'êtes vraiment pas très malins...

Et rebelote, il fait jaillir des flammes de ses deux mains, une partie fonçant vers Rekor, l'autre sur John, nettement plus près. Moulinex ? Il a réussi à éviter le feu et a étrangement "disparu".

Diechi récupère son bazooka non chargé, et, tant bien que mal, arrange son épaule, ce qui ne peut que lui arracher un cri de douleur à faire frissonner Melkyor. Ou presque. L'articulation est à peu près bien remise, mais va continuer à lui faire soubir de beaux élans de souffrance réguliers.

Juliet parvient de justesse à éviter la masse de Louis et à s'éloigner.

Je n'ai rien à voir avec votre Melkyor voyons. Vous tenez tant que ça à savoir ? Allons-y à l'envers. Je ne suis pas un Seraph, ni un Nephil, et n'ai rien à voir avec Melkyor. A votre avis, qui puis-je être désormais hum ?

La balle de Juliet fait mouche et rentre dans le genou droit de Louis comme dans du beurre. Sa masse impressionnante ploie un peu, mais ne tombe pas, et cela ne semble pas l'affecter plus que ça. L'homme avance à nouveau vers sa proie, en boitant un peu, mais sans ressentir de douleur, et s'apprête une fois de plus à lui claquer la tête avec sa masse.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée
- John => top cramé, les deux bras gravement brûlés jusqu'aux épaules
- Diechi => L'épaule droite en place mais super super super douloureuse
- Louis => une balle dans le genou droit]

Plan de l'usine :
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Les flammes de Barnes sont à deux doigts de griller définitivement John quand soudain... pouf, le Nephil se téléporte pour atterrir dans la salle contenant la chaîne de production. L'effort lui a beaucoup coûté malgré la potion, et il sent bien qu'il ne pourra plus se téléporter qu'une seule et dernière fois avant d'être totalement à cours d'énergie. A noter qu'il peut distinguer les trois autres joyeux lurons plus loin qui se tapent dessus.

Alors que Rekor tente à nouveau d'esquiver les flammes, il n'en évite qu'une partie, et une belle langue de feu lui crame un peu la hanche droite, grillant les vêtements et rôtissant un peu la chair. Rien de bien méchant, juste que ça picote, comme un méchant coup de soleil. Il parvient à regagner la même pièce que son collègue Nephil.

Barnes soupire, ayant vraiment autre chose à faire que leur courir après. Mais bon, ici ou ailleurs, peu importe au final où ses cibles veulent mourir. Il rejoint donc tranquillement la fameuse grande salle et fait claquer ses doigts pour invoquer quelques flammes au dessus, prêtes à partir dès qu'il verra les Nephils.

La masse de Louis s'abat sur Juliet au moment où elle bouge... pas assez vite cette fois. Le marteau frappe la demoiselle dans le bras gauche, juste sous l'épaule, ce qui fracture légèrement l'os - l'humérus pour être exact. Ce n'est pas une grosse cassure mais elle suffit pour faire bien mal. Le coup modifie l'angle de tir de la Nephil et, au lieu d'aller dans le genou, c'est dans la cuisse que la balle s'installe. Là encore, l'homme semble touché mais pas dérangé malgré le sang qui commence à jaillir de la blessure. A croire qu'il ne ressent pas la douleur.

Vous commencez à vous rapprocher avec votre première idée, même si ce n'est pas exactement cela.

Le mastodonte se redresse de toute sa hauteur, prêt une nouvelle fois à frapper la journaliste avec sa masse.

Je n'ai jamais dit que nous avions des buts en commun voyons. Vous êtes bien naïf pour un scientifique, c'est dommage.

A noter que Juliet est assez proche de Louis pour lui coller très facilement une balle n'importe où, et avant que la masse ne la touche. Elle se prendra forcément un coup mais, si elle tire, l'intensité et la trajectoire peuvent changer en fonction de la zone ciblée.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée + hanche droite rôtie comme un méchant coup de soleil
- John => top cramé, les deux bras gravement brûlés jusqu'aux épaules
- Diechi => L'épaule droite en place mais super super super douloureuse
- Juliet => L'humérus gauche légèrement fracturé juste sous l'épaule
- Louis => une balle dans le genou droit]

Plan de l'usine :
[Version provisoire que vous m'avez forcée à faire sous Paint au bureau, en attendant la belle ce soir (je vous déteste)]
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Dans l'usine d'armes à feu, plusieurs choses se produisent simultanément. Tout d'abord, Louis fait un grand sourire à Juliet à sa question.

Vous voyez, quand vous faites un effort vous trouvez, félicitations.

Puis, alors qu'il s'apprête à fracasser la tête de la Nephil, celle-ci lui tire une balle vers la sienne. Et lorsque le projectile va le toucher, une silhouette blanche se précipite.

NON NIOUK !

C'est Moulinex qui s'interpose d'un magnifique bond et se prend la balle en pleine poitrine. Alors que Louis est à deux doigts d'exploser la petite cervelle de Juliet, une énorme explosion secoue tout le Kekkaï et l'empêche de la toucher. L'onde de choc, qui retentit dans son dos, propulse l'énorme militaire sur la demoiselle, et ils finissent tous les trois par terre, la Nephil à moitié écrasée par Louis, et le pauvre petit lapin entre les deux, qui bouge à peine.

D'où vient cette explosion me direz-vous ? Oh je suis sûre que vous en avez une petite idée... De l'autre côté de la salle, Rekor a repéré une échelle qui permet d'accéder à la première passerelle surplombant la salle. Il a pu gagner ce point en hauteur, sa blessure le picotant désagréablement sous les mouvements qu'il a fait. Et pendant qu'il s'est installé, John a été faire un câlin au major Barnes, légèrement surpris.

Vraiment stupide...

Il a relâché les flammes qu'il avait préparé dans sa main alors que soudainement le Nephil les a faits disparaître pour revenir au dessus d'un tapis roulant de la chaîne, là où se trouvent les munitions des bazookas. Alors que le corps de John subissait les flammes du militaire, qui lui rongeaient la chair sans aucune pitié, Barnes et lui sont tombés pour atterrir pile au milieu de plusieurs charges explosives. Au contact du feu, celles-ci ont alors explosées littéralement, ravageant une bonne moitié de la pièce, apparemment sans laisser la moindre chance de survie aux deux hommes. L'onde de choc s'est propagée jusqu'aux autres Nephils et les a plaqués à terre. Seul Diechi n'a pas été touché, car trop éloigné, mais tout juste. D'ailleurs son cri envers ses collègues n'a pas pu être entendu dans tout ce brouhaha. Rekor a été protégé du souffle de l'explosion par la passerelle, mais il a fort intérêt à vite bouger s'il ne veut pas finir grillé, tant la chaleur est importante.

Alors que les flammes dues à l'explosion brûlent la moitié de la salle, Louis se redresse, l'air clairement paniqué.

Mouli ! Mouli ! Non ! C'est pas...

Il dégage Juliet de sa masse et se tient à genou à côté, le petit lapin désormais sans vie dans ses bras, une toute petite tâche de sang là où la balle est entrée.

C'est pas possible... mon Mouli... OH TA GUEULE TOI, DEGAGE SALOPE !

Dans un véritable rugissement qui couvre quasiment tous les autres bruits, Louis lâche toute sa colère et sa douleur... ce qui a pour effet de faire jaillir de son corps une Ombre de taille importante et pas l'air très câline.

Hum... fichues émotions. Mais ce n'est pas grave, il va s'occuper de vous.

Sans plus de cérémonies, et avec un joli sourire flippant, l'Ombre se fond dans les véritables ombres des lieux, toujours présente mais inatteignable pour le moment.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée + hanche droite rôtie comme un méchant coup de soleil
- John => totalement cramé, explosé, laminé, exterminé par l'explosion, RIP petit John
- Diechi => L'épaule droite super super super douloureuse
- Juliet => L'humérus gauche davantage fracturé avec son écrasement Louisen
- Louis => une balle dans le genou droit, en train de pleurer sur le cadavre de Moulinex]

Plan de l'usine :
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Juliet hurle joyeusement un résumé de la situation que ses deux collègues survivants entendent à peu près bien. Devant elle, Louis redresse un peu la tête, le visage rempli de larmes. Il tient toujours dans ses bras le cadavre du pauvre petit lapin, dont le sang innonde sa tenue militaire.

Qu'est-ce que tu crois qu'une Ombre faisait en moi ? Des claquettes ? Au lieu de poser des questions stupides, va t'occuper de tes alliés ! Oh Mouli... elles vont payer !

Clairement pas content, Louis parvient à se redresser de toute sa masse malgré la douleur dans son genou. Il garde son lapin dans le creux de son bras gauche et récupère son marteau de la main droite. Puis, en hurlant toute sa rage et en ignorant royalement Juliet, il se précipite vers la source de l'explosion, laquelle... diminue incroyablement vite à vue d'oeil.

La chaleur empêche Diechi de trop s'approcher pendant quelques instants, puis rapidement la température redevient supportable alors que les flammes se réduisent. Il ne faut pas beaucoup de temps pour que toute l'énergie dégagée par l'explosion soit aspirée par son centre et permette à nouveau de distinguer cette partie de la salle. En plein milieu, entouré des dernières flammes, se tient le Major Barnes. Il a clairement pris des dégâts, sa peau semble brûlée par endroits, mais à côté de John ce n'est rien. Et surtout, il est blindé par l'énergie de l'explosion qu'il a absorbée, et semble même limite en overdose.

Hm... Il est grand temps d'en finir.

Diechi étant le plus proche, c'est vers lui que le Major balance la sauce : d'énormes langues de feu et d'énergie, qui ne sont pas sans rappeler l'explosion qu vient de se produire, à croire qu'il "recrache" tout ce qu'il a absorbé. Ce qui est le cas en fait. Il est clair que le pauvre Nephil a bien peu de chances de s'en sortir.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée + hanche droite rôtie comme un méchant coup de soleil
- Diechi => L'épaule droite super super super douloureuse
- Juliet => L'humérus gauche davantage fracturé avec son écrasement Louisen
- Louis => une balle dans le genou droit
- Barnes => brûlé par endroit mais rien de vraiment méchant]

Plan de l'usine :
[A po, boulot, toussa toussa, pis c'bon vous devriez pouvoir imaginer où vous êtes à peu près xD]
[P.s : John étant mort de chez mort, il ne répond plus à l'event, donc c'est à Diechi après Rekor]

Diechi se dissimule héroïquement derrière son bouclier quelques secondes avant de tenter sa contrattaque avec l'extincteur. Cet effort ne plait nullement à son épaule qui hurle de douleur et menace à tout moment de le faire sombrer dans l'inconscience tant c'est violent. Les flammes du Major l'entourent, la chaleur est telle que le bouclier lui-même se met à chauffer, résonnant en symbiose avec l'âme dont il est issu. Mais il tient bon. Hélas l'explosion rendue est trop puissante et une partie n'a pas de mal à s'étaler autour du Nephil, attaquant sans pitié les chairs des flancs et des bras qui ne peuvent être correctement protégées. Les brûlures sont importantes, mais heureusement non létales grâce à la protection que le jet de l'extincteur fournit à Diechi. Hélas il ne pourra pas tenir longtemps face à tout cela, son action ne lui fait gagner qu'un peu de répit.

Alors que les flammes vont dévorer purement et simplement le Nephil, la balle de Rekor  se fiche dans l'épaule gauche du Major qui recule un peu sous le coup en grognant. En même temps, Louis déboule à toute allure devant Diechi en hurlant et se jette sur Barnes sans une once d'hésitation. Au final, l'explosion rendue s'évapore définitivement cette fois, et les deux hommes se trouvent à terre. A noter que le corps du pauvre petit Moulinex est tombé à côté d'eux.

Ca suffit ! Mon ami, chasse-la, chasse-la ! Tu peux le faire, j'en suis sûr ! Dégage de là sale...

Imbécile, crois-tu que je sois si faible au point de ne pas le tenir ?

Le Major déploie une nouvelle fois son bouclier de flammes, avec une petite grimace cela dit, car sa blessure le fait souffrir. Les flammes brûlent intensément Louis qui hurle mais en même temps... sourit. Cela semble perturber Barnes qui le regarde sans comprendre.

Si ça... ça ne marche pas... alors rien...

Louis est rapidement brûlé de partout, sa chair fond sous la chaleur et il s'écroule à moitié sur le Major. Celui-ci semble tétanisé avant d'être pris de convulsions violentes, bloquées en partie par le corps du mastodonte.

Si Diechi décide de s'approcher, il pourra entendre Louis à travers une respiration sifflante et difficile qui s'adressera à lui.

Bientôt fini... laissez-le faire... bientôt...

Du côté de Juliet, tout va ma foi fort bien. Pas de traces de l'Ombre qui s'est bien planquée, personne ne vient l'embêter. Hélas elle n'est pas à portée de tir, il faudrait qu'elle se rapproche.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée + hanche droite rôtie comme un méchant coup de soleil
- Diechi => L'épaule droite méga douloureuse + les flancs et les bras fortement brûlés
- Juliet => L'humérus gauche davantage fracturé avec son écrasement Louisen
- Louis => une balle dans le genou droit + cramé à 90%
- Barnes => brûlé par endroit mais rien de vraiment méchant + une balle dans l'épaule gauche]

Plan de l'usine :
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[P.s. : Rekor ayant déjà bu une potion de précision plus tôt dans le RP, on va dire que j'ai rien vu là (ou alors tu tiens à gaspiller une popo ? xD)]

Juliet continue son petit bonhomme de chemin sans être inquiétée, bien qu'elle puisse sentir qu'on l'observe attentivement dans l'ombre. Elle rejoint Diechi, qui n'a rien pu entendre de la tête des militaires pour plusieurs raisons, dont le fait qu'il n'a plus assez d'énergie pour utiliser son pouvoir. Rekor n'a pas de mal à trouver une échelle, par contre la descendre ravive la douleur de sa hanche rôtie, qui en a plus qu'assez de se faire trimballer dans tous les sens comme ça. Sa copine Nephil lui ramène Diechi tant bien que mal et il lui donne sans souci sa fameuse potion de soin.

Pendant que le petit groupe se rassemble, le Major Barnes semble en bien mauvaise position tandis que son Staff-Sergent meurt à grand feu sur lui. Louis lui murmure encore quelques mots avant de définitivement rendre l'âme, un léger sourire sous la moustache : il peut rejoindre son Mouli adoré. Le Major lâche un hurlement semblable à celui de son ami plus tôt, mélange de tristesse, de colère et de haine, ce qui semble éjecter de son corps l'Ombre qui s'y terrait. Celle-ci est identique à l'autre et, comme elle, se hâte de se planquer dans l'obscurité ni vu ni connu j't'embrouille.

Resté "seul", Barnes éteint ses flammes, parvient à se dégager du corps de Louis et se relève, une main sur son épaule blessée, le regard éteint. Il observe un instant son Staff-Sergent, puis se tourne vers les Nephils.

Révoquez ce Kekkaï, il ne sert plus à rien. Je m'occupe des militaires.

Semblant pressentir les questions que tout ce petit monde crève d'envie de poser, il enchaîne directement. Sa voix est fatiguée, un peu rauque, mais ferme. Il a beau être plutôt jeune pour son poste, il ne l'a clairement pas volé.

Ces Ombres ne vous attaqueront directement que si elles n'ont pas le choix, et vous n'êtes pas en état de les combattre pour le moment. Pour le reste, je vous expliquerai au QG. Nephil.

[Récap des blessures :
- Rekor => Une chaussure bousillée + hanche droite rôtie comme un méchant coup de soleil
- Diechi => L'épaule droite méga douloureuse + les flancs et les bras fortement brûlés (en cours de soin)
- Juliet => L'humérus gauche davantage fracturé avec son écrasement Louisen
- Louis => une balle dans le genou droit + cramé à 90%
- Barnes => brûlé par endroit mais rien de vraiment méchant + une balle dans l'épaule gauche]

Plan de l'usine :
(même que je l'ai faite chez moi avant de partir pour pouvoir vous répondre au boulot si c'est pas beau tout ça)
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Barnes secoue légèrement la tête avant de relever sa manche gauche en serrant les dents, la balle dans son épaule n'étant pas des plus agréables. Il dévoile ainsi une belle marque de Nephil incrusté dans la chair de son avant-bras, à l'intérieur, comme la marque des Mangemorts de Harry Potter.

Je vous rejoindrai une fois les détails réglés ici.

En effet il ne faut pas oublier qu'ils sont en plein milieu d'une base militaire et qu'il y a eu plusieurs disparitions étranges repérées sur les caméras de sécurité. En tant que supérieur, Barnes peut gérer la situation, ses hommes bien obéissant ne poseront pas trop de questions. Mais il faut qu'il s'en charge, il ne peut pas disparaître comme ça, d'autant qu'il ne compte pas abandonner le corps de Louis aux profondeurs des dimensions Kekkaïesques.

Vous ne trouverez plus votre ami ici. Je suis navré. Maintenant partez.

Avant que Rekor ne révoque sa barrière, le Major va s'agenouiller près de son Staff-Sergent et lui pose une main sur l'épaule, afin de garder un contact avec lui. Une fois le Kekkaï disparu, c'est l'étonnement et plusieurs hommes armés mettent en joue les Nephils. Barnes se charge de les rassurer et leur ordonne de reconduire tout ce petit monde aux portes du quartier Ouest. Les hommes hésitent un peu, mais ont confiance dans leur supérieur et, même si la situation leur échappe, le calme et l'autorité du Major leur suffisent. Ils reconduisent donc les Nephils sans soucis, et appellent une ambulance s'ils le désirent.

Barnes s'occupe ensuite du corps de Louis en inventant une explication typique de l'armée américaine, une histoire de test qui aurait mal tourné, et dont il devra discuter avec ses propres supérieurs. Les petits militaires n'ont pas à en savoir plus, et ça leur suffit amplement. Ca sent trop mauvais les histoires des gradés. Le Major ira ensuite soigner ses blessures, puis quand tout sera calmé il se rendra au QG Nephil comme promis.

[RP terminé pour moi, vous pouvez poster un dernier petit mot pour conclure et pouf archivage \o/ Merci pour votre participation, j'espère que ça a été !]