Un mystérieux petit animal croise votre route : Je souhaite que tu passes un contrat avec moi. En échange, j'exaucerais n'importe lequel de tes voeux.
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 Sujet: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse ![[Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 8 Sep 2015 - 14:04 Invité - - Notting Hill Coffee:
Petit café tranquille, cet endroit est le rendez-vous idéal pour les petites pauses et les regroupements d'amis. La carte propose de nombreuses pâtisserie et boisson non alcoolisait en faisant un lieu tout public très prisé. Par ailleurs, l'ambiance est à l'image de cette politique, tout ici baigne dans une atmosphère bonne enfant et plutôt simple dans laquelle on se sent facilement à l'aise. En été, ce lieu est particulièrement réputé car il offre une large terrasse ombragée idéale pour profiter de la chaleur avec une boisson glacée.
Ce Week-end sera décidément riche en sorties, mes collègues m'ont prévenu qu'une journaliste voulait me donner une interview quand je serai libre, en leur laissant le numéro de son journal. Une fois le numéro récupéré j'ai donc appelé le Wake Up Palema et j'ai donné rendez-vous à la journaliste, une certaine Juliet Hopkins, dans un café du quartier Est, le Notting Hill Coffee. Et je m'y dirige actuellement, on a rendez-vous a 13h dans le café, ou sur la terrasse, en regardant l'heure sur mon portable, je me rend compte que j'aurais surement une dizaine de minutes d'avance. J'arrive finalement devant le café et me dirige vers la terrasse, il fait bon, le soleil est au rendez-vous, et un léger vent venait rafraichir l'air. Je m'installe a une petite table en regardant avant si la journaliste n'est pas la. Je n'ai aucune idée d'à quoi elle ressemble mais j'imagine qu'elle sait à quoi moi je ressemble, si elle m'avait vu elle m'aurait fait un signe. Bien, aucune signe, je m'assoie donc tranquillement et la serveuse vient tout de suite me voir. " Bonjour Monsieur, vous désirez ?" " Un cappuccino s'il vous plait" Après avoir noté ma commande, elle repart vers l'intérieur du café. Bien, plus qu'à attendre, que ce soit le cappuccino ou la journaliste d'ailleurs. J'appréhende un peu l'interview, car on va forcement parler du Dr.Mercy, je suis celui à qui son suicide profite le plus et pas besoin d'être journaliste pour le voir. Bien sur il me suffisait de dire qu'il avait beaucoup de pression et que c'est bien lui qui a craqué, mais Katherine Beauchamp ne m'a pas laissé une histoire facile à raconter. Le tout ce sera de parler avec assurance. Bien, puisqu'il ne sert à rien de discuter de ça plus longtemps avec moi-même, je ferme les yeux et laisse tomber ma tête en arrière, profitant de la chaleur et du vent frais de la journée, patientant pour l'arrivé de mademoiselle Hopkins. |
![[Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mar 8 Sep 2015 - 21:10 Invité - Juliet était toute contente d'avoir pu décrocher un interview lié à l'affaire du Docteur Mercy. Elle préparait un petit dossier là-dessus car l'affaire était croustillante : un professeur ayant volé une idée puis qui se suicide à cause de remord. C'était parfait pour attirer des lecteurs. Malheureusement, la police avait été très peu bavarde sur le sujet et Juliet ne pouvait pas se faire passer pour une agent de police pour aller fouiller les archives. Elle se rabattait donc sur un certain Rekor Veroth, le véritable inventeur de cette chose. Juliet ne comprenait pas tout, mais c'était lié au traitement contre le cancer et c'était probablement révolutionnaire.
Elle avait organisé le rendez-vous dans ce petit café sympathique, parfait pour les petites discussions entre ami. Elle avait déjà en tête les questions qu'elle poserait. D'abord, des questions innocentes puis personnelles et enfin des questions sur l'affaire en elle-même. Le scientifique avait un certain charisme, bien loin des images habituelles que l'on a des chercheurs de haut-niveau. C'était un bon point pour le papier et elle mettrait une belle image de lui.
C'est ainsi que Juliet arriva au Notting Hill Coffee, armée d'un appareil photo numérique au style ancien. Elle avait sortit ses beaux habits des années 30 et s'était fait une petite beauté. Dans sa poche, son fidèle carnet était prêt à être dégainé. Il était pile 13h00 quand elle remarqua Rekor entrain de dormir ou de se détendre à une table. Etait-il stressé par l'interview? Juliet espérait que non, une personne crispée est moins encline à discuter... Il faudra qu'elle détende l'atmosphère si nécessaire. Elle partit vers une serveuse, commanda un petit Expresso et arriva à la table
- "Monsieur Veroth? Bonjour, je suis Juliet Hopkins. C'est moi qui vous ai demandé cet interview. Je vous remercie tout d'abord grandement d'avoir accepté et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à me parler que moi à vous écouter" dit-elle en s'asseyant et sortant son calepin "Avant de commencer, comment allez-vous? Avez-vous des inquiétudes ou des remarques par rapport à notre interview"
Juliet était souriante. Assise jambe croisée, elle regardait le scientifique tentant de voir si il avait besoin d'une blague ou deux. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 15:32 Invité - J'étais encore entrain de rêvasser la tête en l'air lorsqu'une voix de femme me tire de mes pensées. Je rouvre donc les yeux et me remet en position sur ma chaise et regarde qui est mon interlocutrice. Une femme plutôt petite, ou en tout cas dans la moyenne, blonde aux cheveux cours. Avant que je puisse l'observer plus elle se présente alors.
"Monsieur Veroth? Bonjour, je suis Juliet Hopkins. C'est moi qui vous ai demandé cet interview. Je vous remercie tout d'abord grandement d'avoir accepté et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à me parler que moi à vous écouter" Sur ce elle s'assoie en face de moi et sort son calepin, ce sera donc une interview à l'ancienne avec questions et notes à l'oral. "Avant de commencer, comment allez-vous? Avez-vous des inquiétudes ou des remarques par rapport à notre interview"
Après sa question elle me regardait, essayant surement de déchiffrer mon visage, voir mes émotions, peut-être s'attend elle à ce que je sois stressé. Peut-être le suis-je un peu, mais pas par rapport à l'interview, plus par rapport à la mort du Dr.Mercy, car ce sujet viendra forcement dans les questions. Mais on verra comment ça se passe quand on y sera, pas besoin d'appréhender.
"Et bien ça va, je ne m'attendais pas à une belle journée comme ça, ce sera parfait pour cette interview j'imagine. Je n'ai pas de question, je pense que vous avez déjà prévu l'ordre des votre de toute façon, je n'aurais qu'à vous suivre."
Bien, je n'ai aucune idée de combien de temps ça prendra, mais entre temps mon cappuccino est arrivé, en ajoutant le sachet de sucre je commence donc à le boire, demandant à mademoiselle Hopkins si elle souhaite quelque chose à boire. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 16:01 Invité - Rekor ne posait aucune question sur l'interview a venir, faisant confiance à Juliet. Il n'était donc pas si inquiet que ça et avait simplement dût se plonger dans ses pensées. Ça devait être un homme plutôt occupé, maintenant que ses talents étaient connus dans tout le monde (académique). Il proposa à boire à la journaliste mais elle lui précisa que son expresso était déjà en route. En effet, la serveuse arriva avec et repartit. Les choses sérieuses allaient commencer.
- "Très bien, alors je pense que l'on peut commencer. Je vais vous poser plusieurs question : sur vous, votre travail et sur l'affaire du Professeur Mercy. Toutes ne seront pas sélectionnées pour apparaitre dans l'article que je publierais demain dans le Wake Up Palema. Il se peut que je vous pose quelques questions trop personnelles ou trop dérangeantes à vos yeux, n'hésitez pas à me dire que vous ne souhaitez pas y répondre et je n'insisterai pas. Je noterais par contre que vous avez refusé d'y répondre" expliqua-t'-elle calmement "J'ai déjà préparé une liste de questions, mais il se peut que, selon ce que vous me dîtes, j'en rajoute ou en enlève pour avoir des choses plus intéressante"
Juliet feuilleta son petit carnet puis arriva sur la première page de l'interview. Elle adorait ce cadeau de Bey. Rien de mieux pour une vraie journaliste que d'avoir un petit calepin toujours sur soi. Elle posa son nouveau vieil appareil numérique
- "On prendra une photo à la fin, pour illustrer l'article. Vous êtes particulièrement photogénique, y compris sur vos photos professionnelles. C'est assez rare" complimenta-t'-elle avec un petit sourire "Bien, première question. Vous êtes un jeune professeur de Chimie, récemment engagé à l'université, pourquoi avoir choisi celle-ci plutôt qu'une autre peut-être plus prestigieuse?"
Juliet écrivit la réponse, mot pour mot, à la même vitesse que Rekor répondait
- "Qu'est-ce que vous intéresse dans la Chimie? Actuellement, les jeunes étudiants préfèrent les études en économie ou en science sociale, pourquoi avoir pris ce domaine là et pourquoi vous intéressez-vous au Cancer?"
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| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 16:58 Invité - Elle avait déjà demandé un expresso. Finalement comme je n'avais aucune question, elle entre directement dans le vif du sujet, m'expliquant sur quoi porteront les questions. Et comme je l'avais vu venir, il y en aura sur le Dr.Mercy. Certaines questions ne seront pas retenus pour le rendu papier, logique puisqu'elle doit en avoir une sacré dose. J'ai aussi le droit de refuser de répondre à certaines questions, chose qu'elle pourra préciser dans l'article. Et finalement il se peut qu'elle pose des questions supplémentaires, mais ça aussi ça me parait logique.
Elle commence alors à feuilleter son calepin et pose son appareil. Un vieil appareil numérique. "On prendra une photo à la fin, pour illustrer l'article. Vous êtes particulièrement photogénique, y compris sur vos photos professionnelles. C'est assez rare." J'ai envie de la remercier pour le compliment, même si je ne sais pas si il est sincère, mais la voila qui part sur son avalanche de question. "Bien, première question. Vous êtes un jeune professeur de Chimie, récemment engagé à l'université, pourquoi avoir choisi celle-ci plutôt qu'une autre peut-être plus prestigieuse?"
Pourquoi pas une autre ? Ça me semble plutôt logique, l'université n'est peut-être pas la meilleur, mais le centre de recherche est au top au niveau matériel. Rares sont les universités qui sont à la fois exceptionnel ET possède un bon pôle de recherche. Et celles-ci étaient trop loin pour que j'ai l'envie d'y aller.
"Et bien certes l'université n'est pas la meilleur au monde, bien qu'elle possède aussi son mérite, mais la partie recherche, qui est mon second travail à côté de professeur, est en revanche au top du niveau actuel. Matériel de pointe, de bons revenus pour supporter les études qu'on engage. On est assez libre dans ce qu'on entreprend, c'est donc plus pour la recherche que je suis resté dans mon université après mes études."
J'essaye de dire un maximum de choses, pour qu'elle n'est pas à reposer des questions plus précises à chaque fois. Au fur et à mesure que je parle, elle continu de noter ce que je dis sur son petit bloc notes, vu la vitesse, elle triera surement plus tard, pour le moment elle se contente de noter un maximum d'informations que je lui donne. Quand je termine ma réponse, elle pose déjà la question suivante, ce sera donc du question/réponse rapide.
"Qu'est-ce que vous intéresse dans la Chimie? Actuellement, les jeunes étudiants préfèrent les études en économie ou en science sociale, pourquoi avoir pris ce domaine là et pourquoi vous intéressez-vous au Cancer?"
Pourquoi le cancer ? Question facile mais j'ai déjà du mal à en parler à mes proches, alors le dire au monde comme ça... Au moins elle a posé plusieurs questions en une, j'ai le temps de réfléchir à ce que je veux bien dire pendant que je répond aux autres.
"La chimie... Et bien la je dirai que c'est déjà un goût personnel, déjà au lycée je m’intéressais plus à la distillation qu'aux calculs économiques et aux gens. Et finalement je me suis dirigé vers la recherche parce que je considère que c'est ce qui apporte le plus de chose à nos vies du quotidien, au niveau santé tout particulièrement. La médecine ne m'intéressant pas, c'est bien vers la recherche que je suis allé, et la recherche médicale plus précisément.
Je marque alors une pause, bien, maintenant je dois dire pourquoi le cancer. Si j’évite déjà une question, ce sera ridicule comme interview, alors autant répondre ce que je peux.
"Quand au cancer, vers la fin de mes études je n'avais encore rien décidé, je pensais partir sur des recherches assez larges, mais un proche à moi est décédé d'un cancer du poumon, j'ai assez mal vécu le deuil parce que je m'étais enfermé dans mes études pendant une année, et j'ai pas eu le temps de profiter de ce proche, et c'est donc naturellement que je me suis dirigé vers la recherche contre le cancer."
J’espère qu'elle ne posera pas de question plus détaillées sur ce proche, je pense qu'elle a compris que si je ne détaillais pas ce coup-ci, ce n'était pas un oubli, mais volontaire. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 18:25 Invité - Un chercheur ne voulant pas la gloire mais l'efficacité, recherchant la qualité du matériel et de la liberté plutôt que la valeur des papiers que son université publiera. C'était honorable et pourrait faire partie de l’introduction de son article. Avec une image juste à côté, dommage qu'il n'ait pas ses habits de laboratoires.
La seconde réponse de Rekor fut très intéressante. Pas nécessairement le fait qu'il aimait la chimie depuis toujours, mais sur les raisons des recherches sur le cancer : un décès. Une personne de son entourage est décédée d'un cancer du poumon et il se sentait coupable de ne pas avoir pu profiter de lui. La recherche sur le cancer est une sorte de rédemption ou de revanche sur l'ennemi qui lui a enlevé un proche. C'était sobre, sans trop d'étalement émotionnel.
- "Toutes mes condoléances Monsieur Veroth pour votre proche. Je ne sais pas si vous croyez en la vie après la mort, mais je suis persuadée qu'il vous regarde et est fier de ce que vous avez accompli" dit-elle sincèrement, s’arrêtant d'écrire quelques instants pour regarder Rekor
Juliet laissa quelques instants pour montrer que sa remarque était sincère puis continua avec les questions. Après tout, elle avait un papier à fournir avant demain
- "En parlant de recherche, j'ai cru comprendre que la découverte que vous avez fait était un trait de génie. Est-ce que vous pourriez expliquer en quoi consiste votre œuvre, comment vous l'avez trouvé et surtout ce qu'elle va changer pour les personnes atteintes du cancer?"
C'était la partie que Juliet aurait le plus de mal à synthétiser. Les scientifiques ont tendance à s'embourber dans leurs explications, n'ayant aucun talent pour la vulgarisation. Elle espérait que Rekor saurait le faire. Au pire, Juliet contacterait quelqu'un pour l'aider à comprendre et à résumer l'explication du chercheur. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 18:56 Invité - Elle ne pose pas de question supplémentaire sur mon frère, parfait. Elle me dit même que de là où il est, que je crois en la vie après la mort ou non, il doit être fier de moi. "Non, la vie après la mort ne fait pas vraiment parti de mes croyances, mais merci." Elle semble vraiment sincère, dans ses condoléances et ce qu'elle vient d'avancer sur mon frère, elle fait même une petite pause. Après cette petite interlude, elle reprend alors les questions, décidant qu'il était temps d'attaquer maintenant sur mes recherches.
"En parlant de recherche, j'ai cru comprendre que la découverte que vous avez fait était un trait de génie. Est-ce que vous pourriez expliquer en quoi consiste votre œuvre, comment vous l'avez trouvé et surtout ce qu'elle va changer pour les personnes atteintes du cancer?"
Alors cette question est très simple, mais comment résumer ça. Si cette femme a décidé de m'interviewer, peut-être possède telle quelques notions de sciences, mais même si c'est le cas, tous les lecteurs n'en ont pas forcement. Je ne doute pas qu'elle résume ce que je vais répondre si je part trop en détail ou dans des réponses trop complexes, mais je vais essayer de le faire moi-même.
"Alors, je vais commencer par le principe tout d'abord. J'ai pensé "tout simplement" que les cellules cancéreuses pouvaient être attaqué par un poison, ou une toxine. J'ai donc cherché les possibilités de molécules qui pourraient faire effet, et après en avoir trouvé quelques unes, j'ai cherché lesquelles pouvaient être utilisé directement dans le corps humain, puisque c'est la que se trouve le cancer. La difficulté était de trouver une toxine qui attaque et détruit les cellules cancéreuses, mais qui n'attaque pas les cellules saines." Je marque une pause après cette explication, cherchant un peu l'ordre dans lequel je vais donner mes idées et expliquer la suite, et comment en fait la synthèse.
"Suite à ça nous avons lancé des tests qui ont été acceptés, qui consistent à tester sur des cultures de cellules, cancéreuses et saine, les différentes formules, et sous différents quantités. Un travail assez rébarbatif car on se retrouve souvent avec une trop grosse dose qui détruit les cellules saines en même temps que le cancer, ou une trop petite qui ne fait... rien."
Voila qui était fait, l'explication de la méthode était simple et concise, enfin j’espère ? Pour ce qui est d'où venait l'idée... Bonne question, j'ai du mal à me souvenir ce qui m'a fait penser à ça. Sur le coup quand l'idée est venue, la seule chose que j'ai pensé c'est foncer au labo pour voir si l'idée se tenait et commencer à chercher les molécules potables. Par contre changer la vie des gens atteints, l'idée était d'enfin trouver un remède, donc logiquement c'est l'impact maximum qu'on peut espérer d'une recherche sur le cancer.
"Pour ce qui est de comment l'idée m'est venue... Je dois avouer que j'étais tellement excité que je n'ai pas trop mémoriser ça, à la base je cherchai un moyen d'attaquer le mal par le mal et cette idée est finalement ressortie." Une autre petite pause, comment dire que c'était censé être un futur remède, sans trop le vendre, je ne compte pas donner de l'espoir aux gens qui liront ça si finalement l'essai était arrêté et les résultats non concluants. "et enfin l'impact sur les personnes atteintes d'un cancer, je dirai qu'on cherche jusqu'où cela peut aller, l'espoir serait de dire que c'est un futur remède complet au cancer, mais pour ça il faudrait trouver la dose exact pour que ça détruise 100% des cancers sans attaquer le corps de l'individu, chose extrêmement compliqué, car cela dépendra du corps de chacun, si un jour il s'agit d'un remède, il sera risqué, et si l'idée n'est jamais venu avant à quelqu'un, c'est surement que le budget d'une telle médication sera surement... très élevé."
Il est vrai que même si la recherche était réussi, si les boîtes de pharmaceutique ne trouvait pas moyen de s'en mettre dans les poches, jamais ce traitement ne sera adopté.
Finalement cette interview se passe bien, je me permet même un sourire en reposant mes coudes sur la table, le cappuccino était fini depuis longtemps et il ne restait plus que cette discussion qui m'occupait l'esprit, pour la deuxième fois depuis quelques semaines je ne pensais à rien d'autre qu'au moment présent. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 22:24 Invité - Juliet était soulagé en l'entendant parler. Il n'y avait pas de charabia technologique ou de nom de molécule aussi long qu'un bras. C'était clair, concis et même très logique. Elle se doutait bien qu'en réalité ce n'était pas si simple, après tout il était le premier a y avoir pensé donc devait bien y avoir une raison. Peut-être que la toxine ne marchait pas sur tout les cancer ou elle était très chère.
Juliet notait tout avec assiduité, Rekor était un très bon client et elle saurait le remercier. A ce rythme, il aurait un article de qualité dans un journal. Certes, le Wake Up Palema n'est pas le plus lu, mais tout de même il a un petit public assez intéressant. Et puis, c'est toujours positif d'apparaitre à son avantage. Il semblait être très précis dans ses recherches et ne voulaient nullement l'argent ou la gloire, tel un héros des temps modernes. Rekor gardait malgré tout une certaine prudence face à l'avenir. Il ne veut probablement pas donner de faux espoirs.
- "C'est très intéressant et très clair, je vous remercie d'expliquer si simplement et j'espère que vous trouverez un moyen de transformer cet espoir de guérison en réalité. Je me doutes bien que c'est pas aussi facile que ce que vous nous présentez mais nous sommes fier d'accueillir un cerveau tel que vous à Palema" dit-elle en lui souriant
Son interlocuteur semblait s'être détendu légèrement et décrocha même un sourire. Il fallait que pour la photo, elle le prenne avec le sourire pour montrer que les scientifiques restaient terre à terre et des gens normaux. Elle n'allait pas encore aborder les sujets un peu chaud, pour ne pas le brusquer, elle avait donc encore quelques autres questions d'ordre plus générales.
- "Pour rester sur le sujet des sciences et en particulier des sciences médicales, pensez-vous qu'il faudrait financer plus grandement des projets similaires aux autres de manière à ce que même des médicaments non-profitables soient produits? Et si oui, comment proposeriez-vous de le faire? Ou, dit autrement, comment répartiriez-vous l'argent disponible entre les différences sciences et pourquoi?"
Juliet l'écouta. C'était une grosse question et peut-être n'avait-il pas d'idée de comment faire. Dans tout les cas, ce genre de question un peu politiques attiraient les clics sur le site alors c'était parfait. Elle finit de noter et posa une seconde question générale
- "Dernière question de science générale. Avec toute les découvertes actuelles, comment imaginez-vous l'avenir? Le cancer sera guéri et l'on sera tous immortel ou serons-nous dans un monde dystopique où les robots auront prit contrôle de l'humanité?"
Juliet sourit et nota ses réponses. Elle avait encore des questions plus personnelles, mais elle comptait les garder pour après la discussion sur l'affaire Mercy, pour détendre l'atmosphère en fin d'interview. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 23:21 Invité - Après ma longue explication je me rend compte qu'elle notait absolument tout, sans pause. Je pense avoir été assez clair mais je ne lui ai pas facilité la tâche pour faire la synthèse je pense. Après ça elle me dit tout de même que j'ai été très clair et que j'ai expliqué simplement malgré la complexité de la chose. "nous sommes fier d'accueillir un cerveau tel que vous à Palema" J'avoue que le compliment m'a un peu pris de cours, c'est rare d'entendre ça car en réalité quand on bosse dans la recherche, la plupart des gens qu'on côtoie sont aussi chercheurs, et on ne complimente jamais un concurrent. Elle reprend après tout ça sur une autre question.
"Pour rester sur le sujet des sciences et en particulier des sciences médicales, pensez-vous qu'il faudrait financer plus grandement des projets similaires aux autres de manière à ce que même des médicaments non-profitables soient produits? Et si oui, comment proposeriez-vous de le faire? Ou, dit autrement, comment répartiriez-vous l'argent disponible entre les différences sciences et pourquoi?"
Aie, je m'attendais pas à ce genre de question, la surprise devait se lire facilement sur mon visage. Je ne me suis jamais posé ce genre de questions même seul, je préfère me contenter de bosser sur ce que je sais faire. La question de l'argent dans la recherche et les boites pharmaceutiques, c'est souvent tabou, et quand on se lance la dedans, on doit s'attendre à prendre des coups. Je vais prendre des pincettes sur le sujet, pas envie de rajouter un boycott des riches sur mon projet.
"C'est un sujet que je préfère normalement ignorer, mes recherches sont bien plus à mon niveau que les problèmes économiques. Pour ce qui est de financer des projets non-profitables, ce n'est pas vraiment à nous de décider, nous n'avons aucun pouvoir là-dessus, mais nous comprenons que sans profit les boites fermeraient et il n'y aurait plus de médicaments du tout. Pour ce qui est de comment je m'y prendrais... Je dirai que le problème vient du système économique actuel directement, mais je ne développerai pas plus, c'est en dehors de mon domaine et je ne ferai que spéculer sur des situations que je ne connais pas."
Je n'ai pas grandement répondu à la question, mais faut avouer que je n'avais pas prévu de répondre à ça, et que même en le prévoyant, je ne sais pas si j'aurais pu être plus précis ou communiquer plus d'idées. Au final elle enchaine sur une autre question, visant plus le futur.
"Dernière question de science générale. Avec toute les découvertes actuelles, comment imaginez-vous l'avenir? Le cancer sera guéri et l'on sera tous immortel ou serons-nous dans un monde dystopique où les robots auront prit contrôle de l'humanité?"
Avant de répondre je rigole un petit peu, les robots prenant le contrôle de l'humanité, sacrée science fiction."Les robots hein ? Hmm, je pense que le cancer peut-être vaincu oui, mais même malgré ça la vie éternelle me parait impossible, certes on peut vaincre la maladie, mais pas le vieillissement. Quand aux robots, ce n'est pas vraiment mon domaine, mais je pense que si on arrive finalement à créer des robots "intelligents", nous les limiterons à de simples tâches, peu de risque donc de se retrouver esclaves de nos créations."
Après avoir répondu à tous ça, je rappelle le serveur, demandant un café, et demande a mademoiselle Hopkins si elle veut quelque chose. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 9 Sep 2015 - 23:36 Invité - Effectivement, ce qu'elle avait imaginé arriva quand elle parla d'argent. Le voyant en mauvaise posture, Juliet n'allait pas publier ça dans son interview. Mais c'était un peu amusant de le voir tenter la langue politicienne. Avec un peu d'entrainement, il pourrait très certainement travailler dans les domaines des relations ou peut-être était-il un peu trop intègre pour ça? Dans tout les cas, elle précisa rapidement dans la colonne de la réponse de ne pas en parler pour ne pas mettre Rekor dans une position délicate avec d'éventuel investisseur.
Juliet était contente de l'avoir fait rire avec un de ses scénarios. Sa réponse fut très terre à terre et direct, pas d'extrapolation sur l'avenir ou sur des choses qu'il ne maitrisait pas. En gros, une réponse plutôt typique d'un chercheur compétent. Il commanda autre chose et demanda à nouveau si elle souhaitait quelque chose
- "Volontiers un peu d'eau" dit-elle en relisant ses notes
Tout avançait bien, maintenant la grande affaire allait être mise sur le tapis.
- "Vous vous doutez bien que les questions sur l'affaire Mercy sont nombreuses, surtout que la police ne souhaite absolument pas communiquer avec nous, simple journaliste"
Juliet se demandait si il y avait des Ombres dans tout ça. Est-ce qu'elles avaient lentement sucé l'énergie au professeur avant qu'il ne se suicide? Une telle personne, qui n'avait aucun scrupule à voler les idées des autres, ne devait pas être noyée sous les remords. Donc il y avait anguille sous roche. Soit Rekor savait quelque chose, soit c'était un coup des Ombres.
- "Commençons" dit-elle en prenant le verre d'eau apporté "Le professeur Mercy était votre directeur directe. Il a lâchement volé votre théorie et comptait probablement en tirer tout les bénéfices. Que sont devenues vos relations avec lui une fois qu'il a fait ça? Et aviez-vous de bonnes relations avec lui avant? Comment est-ce que vous le décririez tant mentalement que moralement" |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Jeu 10 Sep 2015 - 2:31 Invité - Après avoir demandée un peu d'eau, elle entre dans le sujet que je redoute et que j'appréhendais. Dr.Mercy. Avant de poser une question précise, elle dit clairement que ce sera le prochain sujet, et explique que c'est un sujet que la police a laissé tabou, même auprès des journalistes. Et ça va me desservir, car quelle autre raison qu'une affaire louche pourrait forcer la police à se taire ? Bien sur il n'y aura jamais de réelles retombées... Du moins j’espère, mais le sujet reste délicat.
"Le professeur Mercy était votre directeur directe. Il a lâchement volé votre théorie et comptait probablement en tirer tout les bénéfices. Que sont devenues vos relations avec lui une fois qu'il a fait ça? Et aviez-vous de bonnes relations avec lui avant? Comment est-ce que vous le décririez tant mentalement que moralement"
Bien, le décor était posé, en gros elle me demandait de tout raconter, bien sur elle a posé plusieurs questions, mais ça se résumait par "racontez tout". Pour gagner un peu de temps je commence à boire mon café. Que dire ? Que puis-je dire sans paraitre louche ? bien sur que je vais enfoncer ce rapace, et bien sur que ça va me faire encore plus remonter dans les suspects dans tous les esprits. Dire qu'au final c'était une grande perte ? Ce serait hypocrite et... Clairement faux, il n'avait fait aucunes découvertes depuis des années, et bridait les jeunes chercheurs qui n'avaient pas une idée de génie à voler. Bon, chaque chose en son temps.
"En effet, il était mon supérieur, le directeur de la branche de recherche contre le cancer. Cela ne fait pas si longtemps que je travaille comme chercheur ici, alors c'est vers lui que je me suis tourné pour parler de ma théorie. Bien sur il m'a dit qu'il allait demander des autorisations pour me permettre de tester ma théorie, mais finalement l'a fait passer pour la sienne. Étant un arrivant, ma parole contre la sienne..." Je marque une pause, pas besoin de dire le fond de ma pensée la-dessus. Bien, après avoir remis l'histoire dans l'ordre, comment ça a détérioré notre relation ?
"Notre relation est devenue... Froide. Je ne sais pas ce que lui pensait, mais au final il m'a fait travailler comme "chef des tests" de "sa" théorie, chose qui m'a paru encore plus sadique. Il me fait travailler sur ma théorie en son nom, autant vous dire que c'était clairement une insulte, une moquerie, ou bien d'autres choses. Je ne dirais pas que ça a détérioré nos relations, car on ne se connaissaient même pas avant, juste en temps que chercheurs en quelque sorte."
Le décrire... En effet je ne le connaissait pas avant cette affaire, c'est pourquoi les seules choses que j'ai à dire sur lui sont négatives. Dois-je mentir pour ne pas passer pour celui qui est rempli de haine ? Au passage je me gratte un peu la tête en m'avançant vers la table. Pas vraiment que je sois stressé, je suis sur que je serai couvert mais... Que dire ? Je n'arrive pas vraiment à me décider. D'un côté je mens et je passe pour un hypocrite, de l'autre je l'enfonce tellement que tout le monde me pensera coupable, de près ou de loin. Bon, pas besoin de faire durer le silence, autant être honnête.
"Le décrire... Comme je vous l'ai dit je n'ai pas eu le temps de le connaitre avant son vole, donc je dirai que je suis plutôt enclin à ne voir que ses côtés négatifs... Très négatifs... Je dirai d'abord que c'était un lâche, car il n'est jamais venu m'avouer son vole, je l'ai appris un jour lorsqu'un collègue m'a parlé de la "dernière idée de Mercy". Ensuite je rajouterai que c'était un manipulateur, il jouait avec les directeurs qui lui étaient supérieurs, ceux qui contrôlent les ressources et les autorisations de recherche, leur faisant miroiter la gloire pour les attirer, quand il n'avait aucune idée de ce que mon idée pouvait apporter."
Ça fait du bien de se défouler sur lui, j’espère que ça se voit pas trop mais... Dieu que ça fait du bien. Je n'avait jamais parler de ça encore, pas en direct en tout cas, je l'ai déjà ressassé pour moi plusieurs fois, mais jamais ça n'était sorti à l'oral. Le crier comme ça dans un journal était peut-être stupide mais tant pis, au moins je sortirai d'ici vidé de toute émotions envers cette ordure.
"Finalement je dirai qu'il n'avait aucun honneur, certes on ne vit plus à l'époque de la chevalerie, mais se rabaisser comme ça... Me faire travailler sur mon projet en tant que "larbin" tandis qu'il récolte les médailles. Je n'irai pas jusqu'à dire que son décès est une bonne chose, la perte d'une vie n'est jamais la bonne solution. Mais au moins maintenant, je pense que la recherche peut avancer, ce genre de problèmes internes ralentissent les progrès, comment travailler sereinement quand on ne peut pas faire confiance à ses collègues, voir son supérieur ? C'est comme si vous aviez trouvé le scoop du siècle, et que votre nom était effacé du journal au profit de votre directeur." |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Jeu 10 Sep 2015 - 21:19 Invité - C'était absolument parfait. Rekor expliqua tout sans qu'elle ait à trop poser de question. Il s'en sortait très bien dans cet interview. Juliet nota tout assidûment, sans l'interrompre.
C'était une histoire assez classique d'un vol d'idée tel qu'il y en avait toujours eu dans l'histoire. Sauf que cette fois-ci, le voleur fut puni par le destin ou par quelque chose d'autre. Rekor s'était retrouvé seul contre tous, sans avoir aucun moyen de prouver ses dires. C'était bien dommage.
La description de Mercy était sans pitié. Mais c'était logique de la part de Rekor qui devait probablement contenir toute sa colère contre son ancien directeur. Sadique, lâche, manipulateur et sans honneur, c'était ainsi qu'il décrivit le professeur Mercy. C'était probablement pas si loin de la vérité et probablement qu'il n'était pas un individu très apprécié dans le milieu académique. Rekor précisa tout de même que la mort n'était jamais une solution. Était-ce une remarque par politesse ou quelque chose de sincère? Dur à dire et il n'allait de toute façon pas dire le fond de sa pensée.
- "Ca devait être un personnage très sympathique ce Docteur Mercy. Mais je vous comprend totalement, c'est pas pour rien que j'ai rejoins le Wake Up Palema qui me permet de signer moi-même mes articles. Et j'aurais été plus expéditive que vous pour régler le problème. Votre capacité a rester calme est tout à votre honneur" expliqua-t'elle en souriant
Juliet se serait occupé que la vérité éclate au grand jour. Mais il était vrai qu'elle avait plus de capacité que ce simple chercheur humain. D'ailleurs, était-il vraiment humain ou était-il un contractant? Poser la question aussi abruptement serait idiot. Peut-être trouverait-elle un moyen d'amener ça dans la discussion. Dans tout les cas, il avait extrêmement bien répondu et elle n'avait pas trop de questions supplémentaires sur les relations qu'il avait eu.
- "Ce genre d'histoire me semble plutôt fréquente, en particulier dans le milieu de la recherche, auriez-vous une idée de comment régler ce problème?" |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Jeu 10 Sep 2015 - 23:46 Invité - Après le portrait très sombre que j'ai dressé du Dr.Mercy, mademoiselle Hopkins ajoute ironiquement que ça devait être quelqu'un de fort sympathique. A la mention de ce mot j'avoue qu'un petit gloussement m'échappe. Mais elle ajoute que si elle avait été dans mon cas, elle aurait expédiée l'affaire, voir l'aurait rendu publique. Mais le milieu n'est pas le même, je n'ai pas les relations qu'avait Mercy. Enfin, c'était une petite mise en situation, l'idée n'était pas de décider qui s'en sortirait le mieux en situation égale.
"Ce genre d'histoire me semble plutôt fréquente, en particulier dans le milieu de la recherche, auriez-vous une idée de comment régler ce problème?"
"Souvent vous ne croyez pas si bien dire." Je rigole un bon coup, après tout il y a tellement de vols d'idées. "Rien qu'en regardant un peu l'histoire des sciences, beaucoup de théories ont longtemps été attribué à quelqu'un, puis on s'est rendu compte que quelqu'un d'autre les avaient faites. Encore aujourd'hui je pense que certaines théories sont données à certains grand scientifiques à tord, mais sans qu'on le sache jamais."
Bon je pars un peu hors sujet, mais faut avouer que si on cherche du drame, les scientifiques n'en sont pas dénués dans leur histoire. Et je fais déjà parti de l'un d'entre eux. Sinon pour améliorer la chose ? J'ai une idée, mais elle risque de paraitre prétentieuse... Bha, tant pis, autant montrer que je suis sur de moi.
"Pour changer les choses... Déjà je pense qu'il ne faut pas faire mon erreur, mettre une seule personne dans la confidence, mais ça c'est une autre histoire. Sinon je pense que mettre une personne de confiance à la tête serait déjà un bon début, j'ai du mal à imaginer comment quelqu'un avec si peu de scrupule a pu arriver là et y rester jusqu'à... sa mort. Si les choses vont mal, il ne faudrait pas hésiter à remplacer un élément... Trop vieux, ou parti sur la mauvaise pente."
En effet dit comme ça, suggérer quelqu'un de "confiance", ça faisait clairement penser que j'étais dans la course pour le poste libre, et que je me pense être le meilleur pour m'y asseoir, cela fait-il de moi un charognard ? Vouloir le poste d'un supérieur tout juste décédé avec qui j'avais une mésentente. Peut-être qu'elle voudra plus de précision, mais ce serait vraiment trop de vantardise d'en parler de moi-même en partant en dehors du sujet initial. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 0:30 Invité - La partie la plus compliquée de l'interview étant passée, Rekor semblait se détendre totalement. Plaisantant et même riant, il semblait dans son élément. Il pensait qu'un certain nombre de personnes avait volé impunément des théories. On les glorifiait encore injustement. Un livre sur toutes ces histoires tragiques devraient surement intéressé les gens. Peut-être même tenter de démasquer les grands voleurs de l'histoire. Juliet imaginait le scandale que cela ferait si on prouvait qu'Einstein avait volé sa théorie, ça serait extrêmement juteux. Un des hommes réputés les plus intelligents de l'univers se trouverait être un imposteur.
Rekor proposa une, ou plutôt deux, solutions. La première une solution personnelle, une sorte de conseil à tout les chercheurs, qui consistait à s'arranger d'avoir des preuves ou du moins ne pas dire sa théorie qu'à une seule personne. C'était une logique de base, mais peut-être que les gens dans le milieu académique étaient plus bons enfants et innocents? La seconde était une solution plus générale et surtout plus osée. Cela allait à l'encontre de la logique que les ainés détiennent le savoir, mythe au combien surannés mais toujours appliqué un peu partout dans le monde du travail. Peut-être que les gens pourraient voir en ses paroles, les dires d'un arriviste voulant profiter de la mort suspecte d'un adversaire. Juliet le voyait plutôt comme un opportuniste, dans le bon sens du terme. Il faut savoir saisir les occasions qui se présentent pour pouvoir monter et prendre du galon. Elle avait déjà fait bien pire que profiter de la mort d'un collègue.
- "Peut-être que le manque de scrupule, ou du moins de moral, est une condition nécessaire pour se retrouver dans les hautes-sphères un peu partout. Si je me trompe pas, une étude prouve que les personnalités amorales grimpent plus rapidement les échelons" dit-elle en finissant d'écrire "Mais votre idée est honorable. Il faudrait s'entendre sur le terme 'de confiance', mais autrement je pense que cela devrait être appliqué. Je rajouterais personnellement qu'une plus grande transparence serait la bienvenue, mais peut-être est-ce mon avis de tout savoir qui parle"
La transparence, le rêve absolu de Juliet. Ainsi, elle n'aurait même pas besoin de mentir pour avoir accès à des informations. Mais, les gens étaient réticents à cela généralement.
- "Comment comptez-vous faire évoluer votre carrière désormais? Envie de monter dans les échelons et vous approchez de la place du docteur Mercy ou rester plutôt sous les radars pour mener vos recherches? Et pourquoi?" |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 11:43 Invité - Elle rajouta quelques trucs sur ma façon de voir, tout d'abord qu'il faudrait avoir une bonne vision de la confiance. C'est vrai qu'elle a différent visages, je fais confiance à certains collègues pour mener à bien certains tests, dû à leurs compétences, mais je ne leur confierai jamais une théorie. Une plus grande transparence... Le problème étant aussi la concurrence entre les labo, ce n'est pas évident, je peux confier ma théorie maintenant à la presse car les tests sont déjà bien avancés, mais jusqu'à ce moment ni Mercy ni moi n'en avions parlés ouvertement.
Quand à ce qu'elle a dit sur les personnalités amorales qui montent plus vite... Je le savais bien, mais j’espérais en arrivant aux labos que ça ne touchait pas le monde de la recherche. Je ne ferai plus la même erreur. Et je compte même changer ça si possible maintenant, je vais passer de simple chercheur à chercheur qui se mouille dans la politique... Tout ce que j'aime...
"Comment comptez-vous faire évoluer votre carrière désormais? Envie de monter dans les échelons et vous approchez de la place du docteur Mercy ou rester plutôt sous les radars pour mener vos recherches? Et pourquoi?"
En parlant de ça tient, "Et bien à dire vrai, quand je suis rentré dans la recherche je pensais me concentrer uniquement sur mes recherches, sans m’intéresser aux places du dessus. Mais après l'indicent avec Mercy, j'avoue que ma vision de la recherche est un petit peu redescendu et je souhaite changer ça, essayer de faire en sorte que ce milieu de travail soit le plus sain possible pour que la recherche ne soit pas freinée." Je marque une petite pause, me rendant compte que l'interview devenait même plaisante à vivre, peut-être que m'éloigner de la politique était une mauvaise idée de base. "Donc oui je compte bien viser des places plus hautes, celle du docteur Mercy, voir mieux si j'en ai les moyens d'ici quelques années. Il faut compter sur moi quand il s'agira de postuler plus haut."
Bien, si les gens du labo ne savaient pas encore que je compte postuler, maintenant c'est chose faite, va falloir que je délègue un peu les tests pour me concentrer sur cette place. Maintenant je fais clairement charognard, mais si j'atteins mon but ça sera éclipsé par ce que je ferai. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 12:16 Invité - L'innocence du jeune chercheur semblait laisser place à l’appétit du jeune idéaliste, bien que Rekor ne soit plus si jeune que ça. Il voulait changer le monde, du moins celui de la recherche, pour le rendre plus honnête et plus sain. C'était louable. De plus, les gens ambitieux étaient toujours de bons candidats pour passer dans les journaux et Juliet se félicitait d'avoir pu attraper le premier interview de Rekor. Plus elle lui parlait, plus elle se disait qu'il serait bientôt prêt pour un contrat. Il pourrait souhaiter la transparence du monde de la recherche ou, plus modestement, de devenir directeur de l'université. Ainsi, il serait libre de gérer comme il le souhaitait tout cela. Juliet le regarda une fois qu'il eut finit de parler. Elle n'avait jamais recruté quelqu'un, mais elle ferait un rapport élogieux sur lui aux supérieurs Nephils.
- "Je vous félicite de cette ambition. Si vous le voulez bien, je pourrais faire de mon mieux pour vous y aider. Le Wake Up Palema n'est peut-être pas le journal le plus lu au monde, mais on a une certaine base de lecteur tant en ville que sur le web. De plus, je connais les milieux des relations publiques et de la publicité, je vous donnerais donc des conseils si vous m'en demandez" dit-elle souriante "En échange, je garde une exclusivité pour les interviews que vous donnerez et vous mentionnerez mon nom ou mes articles une fois que vous serez plus haut dans les échelons. Qu'en dites-vous?"
Juliet regarda Rekor, pensive. Il est vrai qu'elle n'avait pas beaucoup de contact dans les milieux scientifiques. Elle avait bien un ancien prétendant avec qui elle avait un peu joué qui était désormais dans une boite d'informatique, mais c'était tout. Alors, si elle pouvait se mettre un directeur d'université dans ses contacts, elle savait que cela serait utile. Peut-être que le transformer serait aussi un moyen de le garder près de soi. Une fois Nephil, il aura bien besoin d'une marraine pour le guider dans ses pas.
- "Oh, j'y pense. Je vous ai appelé Monsieur Veroth depuis le début de notre conversation, mais je devrais vous appeler plutôt Professeur Veroth n'est-ce pas? Je corrigerai cela dans l'article final. Dîtes moi, juste entre nous, est-ce que vous vendriez votre âme si cela vous permettait de pouvoir changer les choses?"
Pour montrer qu'elle ne mentionnerait pas cela dans son article, elle ferma son calepin. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 15:15 Invité - Des félicitations pour mon ambition ? J'imagine qu'une journaliste voit tout les jours de l'ambition donc je prend ça comme un vrai compliment. Et elle me propose une sorte... D'entraide mutuelle. En échange de conseils en relation publiques et de pubs, je ne verrais qu'elle comme journaliste, un contrat d'exclusivité en sorte. Partir là-dedans si tôt, est-ce que ça vaut vraiment le coup ? L'idée était bonne, mais je ne sais pas encore si d'autres journalistes pourraient vouloir m'interviewer, m'en priver serait peut-être stupide. Après si elle devient également une journaliste grandement reconnue ça ne peut-être que bénéfique, et j'imagine que comme toute journaliste elle compte bien grimper les échelons de la popularité.
"Une exclusivité alors..." Je baisse la tête pour continuer à réfléchir un peu. Je vois plus de pour que de contre, mais peut-être que je ne m'y connais pas encore assez en politique, après tout les médias et le journalisme en sont un peu la clé... "Puisque c'est une question en dehors de l'interview, je me permet de prendre un peu de temps pour y réfléchir, je pense que c'est une idée plutôt positive pour moi, mais je ne prétendrais pas avoir déjà l’expérience pour en être sur maintenant, aussi vite."
Pendant ce temps elle semblait réfléchir, c'est en effet une question qui ne sera jamais mise dans l'interview, c'est pour sa personne qu'elle propose ça, en échange de procédé elle me propose son aide. Mais j'aurais l'impression de lui être redevable de ma place si elle m'aide à la gagner... Après si j’obtiens cette place et que je m'occupe de mettre l'université en lien avec le Wake Up et elle, la dette serait effacée. J'y réfléchirai un petit peu plus, pas besoin de se précipiter, mais je pense que j'accepterai, des alliés, j'en aurais besoin si je me lance là-dedans.
"Oh, j'y pense. Je vous ai appelé Monsieur Veroth depuis le début de notre conversation, mais je devrais vous appeler plutôt Professeur Veroth n'est-ce pas? Je corrigerai cela dans l'article final."
"En logique ce serait plutôt docteur puisque j'ai le même niveau d'études que Mercy, mais je n'aime pas trop ce titre, alors pourquoi pas professeur, après tout depuis la rentrée j'enseigne."
Après ça vint une question plutôt étrange, directe, mais en dehors de tout ça. En même temps qu'elle pose la question elle ferme son calepin... Donc c'est une question personnelle, pas quelque chose pour l'interview non plus. "Dîtes moi, juste entre nous, est-ce que vous vendriez votre âme si cela vous permettait de pouvoir changer les choses?"
"Vendre mon âme ?" La question me déstabilise un peu, mais c'était une question forte, elle voulait savoir ce que représentait cet objectif pour moi. Je reprend donc, plutôt pensif, les yeux dans le vide pour y réfléchir plus profondément. "Hmmm, je dirais que ça dépend de ce qu'on appelle "l'âme". Si c'est sacrifier tout ce qui m'est cher, non je ne pense pas, je le fais avant tout pour les autres, et mes proches particulièrement, mais si je faisais ça, ils seraient incapables d'en être heureux. Si c'est sacrifier une partie de moi... Je pense en effet que j'y serai prêt, tant que le contrat n'est pas à sens unique et que je peux le cacher à mes proches."
Une réponse nuancée, la question étant tellement large, et pas réellement précise. Puisqu'on est plus vraiment dans l'interview, "Pourquoi cette question ? Si je m'engage avec vous comme vous me proposez, ça se rapprocherait de vendre mon âme ?" La question était sérieuse, la partie d'après moins, je rigole donc pour lui montrer que cette partie était plus pour me détendre que pour l'accuser d'être le Diable. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 16:07 Invité - Rekor avait besoin d'un peu de temps de réflexion pour répondre à cette proposition. Il devait probablement se méfier et se demander si c'était la meilleure opportunité. Il était vrai que Juliet ne prenait pas trop de risques et que la plupart des coûts étaient chez le scientifique. Elle n'aurait qu'à prodiguer des conseils et le pousser à monter les échelons, chose qui lui serait de toute façon utile en retour, alors que Rekor allait devoir fermer des portes aux autres journaux et journalistes. Elle devrait peut-être modifier sa proposition si il n'était pas intéressé.
Après une petite précision sur son nom, il répondit à la question très sérieuse. Il n'était pas prêt à sacrifier sa famille, chose très logique, mais par contre était prêt à perdre une partie de lui-même en échange de quelque chose et à condition qu'il puisse cacher son contrat à ses proches. Le candidat absolument parfait pour un enrôlement, bien qu'un peu trop pacifiste. Il faudrait le convaincre de l'utilité de la guerre. Ou alors il pourrait remplir un rôle non-guerrier, tout comme Juliet le faisait. Il pourrait faire de la recherche pour le compte du QG, devait bien avoir des scientifiques chez les Nephils.
Juliet rit aussi, amusée. Non, le marché avec elle serait plutôt une perte d'innocence et de naïveté plutôt qu'une perte de l'âme. Mais Rekor avait probablement perdu les deux à la suite de cette affaire. Alors il ne risquait rien. Le marché avec Bey par contre, était plus proche de vendre son âme au Diable. Mais pour peu que l'on sache s'y prendre, le chat et le contractant peuvent s'en sortirent gagnant.
- "Ne vous en faîtes pas, vous ne me vendrez rien si vous ne faîtes qu'accepter un contrat d'exclusivité. Et vous avez le temps d'y réfléchir, je ne suis pas pressée."
Juliet laissa un petit temps et ajouta :
- " Par contre, je peux vous proposer un moyen, totalement légal je précise, d'arriver à vos fins. Vous ne sacrifierez aucune famille ou ami, seulement votre âme à vous. Plus précisément, vous accepterez de renoncer à une partie de vous, de sorte à devenir meilleur et pour exaucer votre rêve le plus sincère. Mais en échange, vous serez dans un groupe avec des obligations. C'est une offre unique et, une fois acceptée, non-résiliable. Si vous voulez mon avis, ça vaut largement la peine." dit-elle en lui souriant "Si ça vous intéresse, nous pourrons en discuter et vous pourrez poser quelques questions. Mais sachez que je ne propose cela que aux personnes méritantes"
Juliet lui sourit, espérant avoir réussi à capter son attention et son intérêt Peut-être avait-elle été pas assez ou trop précise, mais elle ne plaisantait pas. Seules ceux qui avaient une certaines valeurs à ses yeux avaient l'occasion de recevoir l'offre, et jusqu'à présent il n'y eut que Rekor. Bien qu'elle paraisse sûre d'elle, elle était un peu inquiète de ne pas réussir à le faire accepter le contrat. Mais elle était prête à tout pour y parvenir. Elle, elle avait vendu son âme au Diable avec plaisir. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 17:52 Invité - Bien, elle n'est donc pas pressé quand à se proposition de base. Par contre, après tout ça et après avoir rie à ma comparaison avec le Diable, elle revient avec cette histoire d'âme.
"Par contre, je peux vous proposer un moyen, totalement légal je précise, d'arriver à vos fins. Vous ne sacrifierez aucune famille ou ami, seulement votre âme à vous. Plus précisément, vous accepterez de renoncer à une partie de vous, de sorte à devenir meilleur et pour exaucer votre rêve le plus sincère. Mais en échange, vous serez dans un groupe avec des obligations. C'est une offre unique et, une fois acceptée, non-résiliable. Si vous voulez mon avis, ça vaut largement la peine." dit-elle en lui souriant "Si ça vous intéresse, nous pourrons en discuter et vous pourrez poser quelques questions. Mais sachez que je ne propose cela que aux personnes méritantes"
Que voulait-elle dire ? Avec tout ce qui m'arrive j'ai pas trop besoin de me mettre plus dans le pétrin. Katherine va prendre beaucoup de mon temps libre pour accéder à ses commandes. Totalement légal peut-être, mais ça n'écarte pas pour autant du danger ou des relations tendues. Elle parle de m'allier avec des un complot Illuminati ? Je souris à ma remarque intérieur. Ça part loin, mais ça pourrait y ressembler, j'imagine que ce genre d'association ne dirait pas non à un scientifique, et en échange de mon aide elle me propose de prendre la place que je désire.
Par contre quand elle parlait d'exaucer un vœu le plus cher... Deux choses, On dirait que pour y arriver il faut passer par quelque chose de... Non naturel, occulte peut-être ? La discussion devient étrange. Et en plus... Est-ce que cette place est réellement mon vœu le plus cher ? Et puis proposer cela uniquement aux personnes méritantes, c'est une façon de me tenter avec un compliment ? Non tout ça me parait trop louche, je compte bien régler mes problèmes avant d'en accepter d'autres.
"La proposition parait alléchante mais je dois bien avouer que la façon dont vous le présenter... Ça ne me semble pas vraiment tentant. Et pour avoir plus de détail j'imagine qu'il faudra déjà que je rentre dans la gueule du lion ?" |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 18:40 Invité - Juliet hocha la tête. Elle avait mal joué son coup, pensant que le scientifique apprécierait le mystère et l'inconnu. Elle s'était laissé emportée par la légère ambition de Rekor et avait voulu le pousser trop vite. Elle avait vraiment fait une erreur de débutante. C'était bien dommage. Au moins, elle ne l'avait pas brusqué c'était déjà ça. Si elle voulait continuer sur le sujet, il fallait être bien plus carte sur table et claire... probablement.
- "C'est vrai que ça peut ressembler à un traquenard et je pense l'avoir mal expliqué. Je pense aussi que l'idée doit vous paraître étrange, surtout en tant que scientifique rationnel. Comme vous l'avez deviné, je ne peux pas trop vous en dire sans que vous vous engagiez"
Juliet mit son calepin dans la poche, il était temps d'être différente et non plus toujours amusée. Elle réfléchit quelques instants avant de parler. Elle n'était pas face à un politicien ou à une personne voulant être flattée. Il fallait qu'elle se mette dans cet état d'esprit.
- "Je peux par contre reprendre depuis le début et vous parler de manière moins alambiquée. J'ai des relations qui pourraient vous permettre d'atteindre votre objectif ou alors un autre souhait, aussi fou soit-il. Ces relations ne sont ni illégal, ni piégeuse. Comme vous vous en doutez, souhaiter quelque chose à un prix et ce prix est simplement une sorte d'allégeance à ces relations. Les obligations sont plutôt légères et ils ne sont pas très regardant. Je vais être honnête et il est vrai que votre vie pourrait être menacée, mais en échange vous aurez des alliés et les moyens pour vous défendre. Je ne peux pas malheureusement vous communiquer le pourquoi et le comment, ça je ne pourrais vous l'expliquer que si vous accepter" expliqua-t'-elle calmement "Mais sachez que ça serait avec plaisir que je vous accueillerais, si vous acceptiez de nous rejoindre"
Juliet n'allait pas faire tout un plat si il refusait. Elle avait tenté et elle avait raté, c'est le jeu de la vie. Mais il lui restait encore quelques questions pour conclure son interview et si il n'avait pas envie de les rejoindre, libre à lui de refuser. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 20:17 Invité - Elle avoue sans problème que ce qu'elle venait de dire pouvait ressembler à de l'arnaque, mais elle continue en défendant sa proposition, apparemment elle l'aurait mal expliquée. Elle dit alors que son idée pourrait me déranger en tant que rationnel... J'aurais vu juste ? De l'occulte dans tout ça, ou quelque chose de "magique" ? Si c'est le cas il va falloir beaucoup d'insistance pour m'en convaincre. Je rigole intérieurement, mais je pense jouer un peu le jeu, au moins grappiller des infos. Elle finit en confirmant qu'elle ne peut pas trop m'en dire sans que je m'engage, c'était donc un contrat à la semi-aveugle.
Après cette première explication elle range son calepin et prend un air sérieuse, elle comptait bien me convaincre, ou en tout cas discuter plus sérieusement. Soit.
"Je peux par contre reprendre depuis le début et vous parler de manière moins alambiquée. J'ai des relations qui pourraient vous permettre d'atteindre votre objectif ou alors un autre souhait, aussi fou soit-il. Ces relations ne sont ni illégal, ni piégeuse. Comme vous vous en doutez, souhaiter quelque chose à un prix et ce prix est simplement une sorte d'allégeance à ces relations. Les obligations sont plutôt légères et ils ne sont pas très regardant."
Encore une fois une référence à un souhait, au sens large... Elle connait des vendeurs de lampes à génies ? J'essaye de bien noter tout ce qu'elle dit, dans les détails, je mise gros là-dessus je pense, si j'accepte trop vite je pourrais me faire avoir et me retrouver dans un plus gros merdier que je ne le suis déjà. Mais si je passe à côté d'une bonne occasion... Je remonterai jamais la pente avec cette affaire de drogues. Toujours est-il qu'elle continu à m'expliquer que son idée est une bonne chose pour moi.
"Je vais être honnête et il est vrai que votre vie pourrait être menacée, mais en échange vous aurez des alliés et les moyens pour vous défendre. Je ne peux pas malheureusement vous communiquer le pourquoi et le comment, ça je ne pourrais vous l'expliquer que si vous accepter"
Et on revient à la partie cachée du contrat. Des alliés ? Des menaces sur ma vie ? Déjà des alliés, elle parle de vrais alliés, en qui on peut avoir parfaitement confiance ? Ou "d'amis" sur qui on peut compter tant qu'on a les mêmes objectifs ? C'est deux situations complètement différentes et ça peut changer tout le contrat, parce que si ma vie est en danger, je dois pouvoir faire confiance aux personnes proches de moi, je joue beaucoup trop franc jeu en règle général pour me permettre d'avoir des alliés situationnels. Quand aux menaces... Elle parle de menaces physiques ? Ou de gens qui pourraient ensuite vouloir me faire tomber de ma place parce que je suis de leur côté ?
D'un autre côté ça pourrait être le moment de tenter le All-In... La situation avec Katherine m'échappe, j'ai essayé d'être optimiste tout le long, encore plus devant Anna quand elle m'a fait parler, mais je n'ai aucune idée de comment m'en sortir. Si ce sont de bons alliés, peut-être qu'un coup de main la dessus serait le bienvenue, mais je devrais savoir à l'avance si ils peuvent m'aider. Et... Et si Katherine faisait parti de ces "alliés" ? Ce doit être des personnes puissantes, influentes, et ça lui correspondrait parfaitement... Mais dans ce cas elle serait forcée de me considérer comme un égal ? Trop d'inconnus dans cette histoire. C'est avec plaisir qu'elle m’accueillerait, mais je ne sais même pas vers quoi ça me dirige.
"Ces... Alliés ? Ce sont de vrais alliés ? Nos buts seront toujours les mêmes ? Ou bien un jour, si nos buts divergent, l'alliance s'envolera et ces alliés deviendraient des problèmes ?" Je joue gros la, peu importe ce que sont ces gens. Plus le moment de sourire pour l'interview gentillette, même Mercy semble être un problème mineur à côté. Je plante mes yeux dans ceux de cette femme, essayant de cacher mes pensées sur la situation, et de voir les siennes. "Et ces alliés seraient-ils enclins à m'aider dans une situation épineuse ? Même si elle date d'avant le contrat ?"
Dit comme ça, plein de gens penserait que je parle de Mercy, que je suis mêlé à sa mort, mais même si c'est comme ça qu'elle l’interprète, elle ne pourra rien, elle est la seule à m'avoir entendue. Bien, il est temps d'entendre ces dernières réponses avant de prendre une première décision. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 20:51 Invité - Juliet avait réussi à l'intéresser et c'était une petite victoire qu'elle savourait. Elle le sentait en pleine réflexion, pesant probablement le pour et le contre. A moins qu'il ne soit coupable de la mort de Mercy, Rekor ne devait pas avoir une vie trop mauvaise et devait donc avoir peur de perdre ce qu'il avait déjà. C'était compréhensible. En tant que chercheur, il ne devait probablement pas aimer faire un choix avec toutes les cartes en mains. Mais ça sera quelque chose de fréquent si il venait à rejoindre les Nephils. On ne sait pas tout et Bey ne semble pas prêt à discuter.
Rekor était d'ailleurs redevenu très sérieux. Ce n'était plus le moment des plaisanteries et c'était tant mieux. Ainsi, les deux pouvaient avancer très rapidement sur le point important : contrat ou pas contrat. Il posa quelques questions sur la fidélité des alliés. C'était pas une question si facile à répondre. A quel point est-ce que les Nephils allaient soutenir les leurs? Probablement jusqu'au bout, dans que Rekor ne bécotait pas avec les Seraphs. Ils étaient une grande Famille après tout. Mais Juliet n'avait encore jamais eu besoin d'eux pour un sujet critique. Probablement que, comme dans toutes les familles, les affinités sont très importantes pour savoir la loyauté. Elle ignorait d'ailleurs le point de vue de Manori sur le sujet de l'entraide, mais elle allait imaginer que la Famille passe avant tout.
Rekor mentionna ensuite un problème antérieur au contrat pour lequel il aurait bien besoin de soutien. Avait-il besoin de nettoyer ses traces après le meurtre du Dr. Mercy? Auquel cas Juliet l'aiderait de son mieux et il devait y avoir des agents de polices chez les Nephils qui pourraient s'arranger que des preuves disparaissent.
- "Le groupe auquel j'appartiens peut être considéré comme une famille. Chaque membre est libre et en même temps dépendant des autres. Alors oui, les alliés sont toujours présents pour sortir les leurs des problèmes. A condition que vous ne tentiez pas de trahir le groupe, ce que je ne pense pas que vous ferez. Dans tout les cas, nous sommes liés les uns aux autres, donc nous avons toutes les raisons de nous entraider et de nous soutenir" dit-elle en maintenant son regard "Quand à votre problème antérieur, il y a deux solutions : vous pouvez souhaiter qu'il disparaisse ou, si c'est dans nos cordes, nous ferons de notre mieux pour le résoudre. Je ne suis pas la plus apte à me battre, vous vous doutez bien, mais je pourrais tenter de vous aider ou, du moins, vous mettre en contact avec des gens de mon groupe qui pourrait régler ce problème"
Son regard était amical. Juliet avait vraiment envie qu'il rejoigne les Nephils. Premièrement, recruter quelqu'un de compétent serait probablement bien vu par la hiérarchie et deuxièmement, elle pensait que Rekor pouvait apporter quelque chose à ce groupe. Ce n'était pas un génie pour rien et, avec les pouvoirs appropriés, pourrait faire beaucoup de choses. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 21:31 Invité - Elle prend un peu de temps pour répondre, comme pour mettre en forme ses idées et ses réponses. Ou peut-être qu'elle ne s'était jamais posé les questions que je lui ai posées. Sa réponse vient finalement.
"Le groupe auquel j'appartiens peut être considéré comme une famille. Chaque membre est libre et en même temps dépendant des autres. Alors oui, les alliés sont toujours présents pour sortir les leurs des problèmes. A condition que vous ne tentiez pas de trahir le groupe, ce que je ne pense pas que vous ferez. Dans tout les cas, nous sommes liés les uns aux autres, donc nous avons toutes les raisons de nous entraider et de nous soutenir"
J'ai l'impression d'entendre parler d'une croisade et de frères d'armes. Dans quel pétrin je vais me mettre si j'accepte... et le pire c'est que je sens le pétrin, mais que je me demande encore si je devrais accepter. Ça ne devrais pas me rebuter et me donner envie d'écourter la discussion ? Trahison... J'imagine que si ils peuvent m'aider je ne serai pas du genre à trahir... A moins que leurs activités soit pas si légales et bien intendantes que cela. Dans tous les cas elle soutient mon regard, elle a l'air amical, bienveillante, pas totalement intéressée, mais si c'est une recruteuse pour le compte de leur "organisation", j'imagine qu'elle sait contrôler ses émotions et ses pensées.
"Quand à votre problème antérieur, il y a deux solutions : vous pouvez souhaiter qu'il disparaisse ou, si c'est dans nos cordes, nous ferons de notre mieux pour le résoudre. Je ne suis pas la plus apte à me battre, vous vous doutez bien, mais je pourrais tenter de vous aider ou, du moins, vous mettre en contact avec des gens de mon groupe qui pourrait régler ce problème"
Ou je peux refuser la proposition et me débrouiller... mais j'imagine que son optimisme veut que je sois déjà prêt a accepter. Elle a parlé de se battre... C'était métaphorique ou elle est au courant que je suis dans une sacrée merde ? Si c'est le cas j'aurais vu juste, Katherine serait dedans... Ou n'importe quelle personne de son organisation de drogues ceci dit. J'ai l'impression d'être vaincu... Si je refuse, ça me restera dans la tête et je finirai par la recontacter, le mystère m'attire. Peut-être que je devrais accepter tout de suite, plus vite je les rejoins, plus vite je peux résoudre mon problème.
"Votre... Proposition m'intéresse, je dois avouer que si je refusais j'aurais l'impression de passer à côté d'une opportunité, et je finirai de toute façon par vous recontacter. Je ne sais pas comment ça se passe pour vous rejoindre, ou si je dois d'abord passer une sorte d'entretien ou quoi que ce soit, mais je veux bien tenter le coup."
Plus qu'à espérer que je ne fais pas une grosse connerie, et que je ne fonce pas dans la gueule du loup. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 21:54 Invité - Rekor voulait bien de sa proposition, plus par curiosité que vraiment par les talents débat de Juliet. Mais c'était malgré tout une victoire. C'est maintenant que commençait les choses les plus bizarres pour ce scientifique qui ne devait croire que en ce qui est mesurable. Il était désormais obligé de signer le contrat ou de prendre le risque de voir les ombres, mais bon ce n'est pas souhaitable. Il fallait s'arranger désormais pour ne pas qu'il crie de peur en voyant le chat noir.
- "Très bon choix. Vous ne regretterez pas. Je vais donc vous expliquer ce qu'il se passe. Je vous pries de ne pas m'interrompre, peu importe à quel point ce que je vous dirais vous paraîtrait idiot ou impossible. Pour mon groupe, et un groupe adverse, peu de chose le sont" expliqua-t'-elle très sérieusement
Juliet pouvait toujours invoqué et revoqué son carnet ou même son pistolet sous les yeux de Rekor pour lui prouver que c'était vrai.
- "Vous n'êtes pas sans savoir que le monde est mal. Il y a des suicides ou des meurtres atroces inexpliqué. Tout ceci, du moins la plupart, est la faute d'êtres qu'on appelle Ombre. Vous commencerez à les voir une fois le contrat signé. Ces Ombres sont capables d'absorber l'énergie vitale des humains et de les pousser à craquer mentalement. Sont alors apparus deux créatures aux corps félins, une blanche nommée Kyu et une noire nommée Bey. Ils ont la capacité d'exaucer les vœux des humains en échange d'une partie de leur âme et de leur participation à la guerre contre les Ombres. Kyu a crée les Seraphs et Bey a crée les Nephils. Je fais partit des Nephils et donc les Seraphs sont des ennemis. Bien qu'il y ait la guerre entre les deux groupes, nous nous concentrons principalement sur les ombres"
Voilà le contexte Seraph/Nephil vite expédié, maintenant au tour du voeu.
- "Lors du contrat, Bey va apparaitre et vous demander votre souhait. Dîtes ce que vous voulez et il l'exaucera. Ensuite, il vous transformera et vous serez devenu un Nephil. Vous aurez accès à des capacités mais elles seront dormantes pour la plupart. Avec le temps, celles-ci se débloqueront et vous deviendrez de plus en plus puissant. Pour ma part, mon vœu fut d'être la meilleure dans mon travail et Bey m'a donc offert les capacités d'écritures que j'ai et surtout ce carnet"
Juliet le regarda puis tendit la main à plat. Profitant du fait que personne ne les regardait, elle fit apparaitre son calepin dans la main, alors qu'il se trouvait dans la poche auparavant.
- "Je peux l'invoquer à souhait et surtout il est infini" dit-elle en faisant défiler les pages pendant plusieurs secondes, ce qui était beaucoup trop long pour un calepin de cette taille "Il est absolument impossible qu'une personne autre que moi-même puisse le lire et en fin du calepin se trouvent écrit tout les scoops qui arrivent entre maintenant et demain, qui ne sont pas encore mit dans les journaux. Actuellement ce n'est rien d'intéressant, mais j'ai espoir que je découvre plus"
Juliet fit disparaitre son calepin et ramena sa main vers elle. Ce devait faire beaucoup pour un scientifique, mais elle n'avait pas fini
- "Je peux également créer des passes ou des cartes pour pouvoir me donner des accès à des endroits interdits. Je peux passer sans problème dans des lieux qui ne nécessite pas beaucoup de sécurité, tel un coin VIP dans une boite de nuit. Mais mes capacités sont plutôt discrêtes comparées à certains. Si vous n'avez pas d'autre questions, je vais appeler Bey qui va apparaitre. Je vous rappelle que c'est une sorte de créature féline, ne criez pas quand il va venir" avertit-elle, inquiète
Juliet le regarda, il devait la prendre pour une malade. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Ven 11 Sep 2015 - 22:42 Invité - "Très bon choix. Vous ne regretterez pas. Je vais donc vous expliquer ce qu'il se passe. Je vous pries de ne pas m'interrompre, peu importe à quel point ce que je vous dirais vous paraîtrait idiot ou impossible. Pour mon groupe, et un groupe adverse, peu de chose le sont"
Un groupe adverse ? Surement ce pour quoi le mot "se battre" est sorti si facilement juste avant. Quand à ne pas l'interrompre... Je vais rien promettre, tout ça m'a l'air... Étrange, pas forcement louche, mais hors de mes connaissances...
"Vous n'êtes pas sans savoir que le monde est mal. Il y a des suicides ou des meurtres atroces inexpliqué. Tout ceci, du moins la plupart, est la faute d'êtres qu'on appelle Ombre. Vous commencerez à les voir une fois le contrat signé. Ces Ombres sont capables d'absorber l'énergie vitale des humains et de les pousser à craquer mentalement. Sont alors apparus deux créatures aux corps félins, une blanche nommée Kyu et une noire nommée Bey. Ils ont la capacité d'exaucer les vœux des humains en échange d'une partie de leur âme et de leur participation à la guerre contre les Ombres. Kyu a crée les Seraphs et Bey a crée les Nephils. Je fais partit des Nephils et donc les Seraphs sont des ennemis. Bien qu'il y ait la guerre entre les deux groupes, nous nous concentrons principalement sur les ombres"
Oula, beaucoup de choses à assimiler... Des ombres qui influenceraient les Hommes, et qui les pousseraient à des actes extrêmes ? Visibles qu'avec le contrat ? Ouais on parlait bien de spiritisme, magie ou je ne sais quoi... J'imagine que la bêtise à faire avec une folle serait de la traiter de folle... Jouons le jeu pour pouvoir partir plus tard tranquillement. Manquerait plus qu'un chaton vienne me demander mon avis sur la situation économique de la Corée et me propose de l'arranger.
"Lors du contrat, Bey va apparaitre et vous demander votre souhait. Dîtes ce que vous voulez et il l'exaucera. Ensuite, il vous transformera et vous serez devenu un Nephil. Vous aurez accès à des capacités mais elles seront dormantes pour la plupart. Avec le temps, celles-ci se débloqueront et vous deviendrez de plus en plus puissant. Pour ma part, mon vœu fut d'être la meilleure dans mon travail et Bey m'a donc offert les capacités d'écritures que j'ai et surtout ce carnet"
Nephil et Seraph... Au final elle n'explique même pas la différence à part la couleur du chat. J'ai l'impression d'être dans une mauvaise série de science fiction. Genre Doctor Who. Et la elle tend la main à plat comme si le chat allai...
"Bordel De !.." Un calepin.. Son calepin est apparu ? J'aurais voulu éviter de parler si fort mais c'est sorti tout seul. C'est quoi ce tour ? Bon j'ai été surpris mais elle a du le cacher en le rangeant... Juste pour me faire réagir comme ça. Elle rajoute que son carnet, en plus "d'apparaitre" est infini, et fait défiler les pages devant moi. Certes ça me parait long mais n'importe quel prestidigitateur doit surement savoir faire ça.
"Il est absolument impossible qu'une personne autre que moi-même puisse le lire et en fin du calepin se trouvent écrit tout les scoops qui arrivent entre maintenant et demain, qui ne sont pas encore mit dans les journaux. Actuellement ce n'est rien d'intéressant, mais j'ai espoir que je découvre plus" Bien sur ce qui pouvait prouver ce qu'elle dit je ne peux "pas le lire" ou le voir. Elle pense pouvoir progresser comme dans un personnage de fiction ? Et la voila qui refait disparaitre son calepin, en tout cas très bon tour...
"Je peux également créer des passes ou des cartes pour pouvoir me donner des accès à des endroits interdits. Je peux passer sans problème dans des lieux qui ne nécessite pas beaucoup de sécurité, tel un coin VIP dans une boite de nuit. Mais mes capacités sont plutôt discrêtes comparées à certains. Si vous n'avez pas d'autre questions, je vais appeler Bey qui va apparaitre. Je vous rappelle que c'est une sorte de créature féline, ne criez pas quand il va venir"
Encore des choses qu'elle ne peut pas me prouver directement... D'autres auraient des capacités plus grande ? Il manipulerait la Force ? Ou seraient capable d'invoquer un Balrog ? Ne pas crier... Si un chat apparait ce ne sera qu'un tour de plus, pas de quoi s'affoler.
"Crier ? nan aucun problème, aller, appelons le minou."
Autant mettre fin à cette blague rapidement, je sais pas ce dont une folle est capable, j'ai pas fait psy. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Sam 12 Sep 2015 - 10:50 Messages : 6789
Wishes : 2726
Kyu & Bey - 
Sortant tranquillement de l'ombre d'une chaise, une créature sombre apparaît aux pieds de Rekor. Sans se presser, elle le dépasse et bondit sur la petite table sans que personne ne semble la remarquer. Ses longs appendices étranges ondulent sous le mouvement et elle ramène sa queue autour de ses pattes.
- Bonjour Rekor Veroth et Juliet Hopkins. Une nouvelle recrue potentielle intéressante ? |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Sam 12 Sep 2015 - 11:34 Invité - Juliet regarda Rekor qui ne semblait pas la croire pendant tout son discours. Même pendant l'apparition/disparition du carnet dont elle était pourtant plutôt fier. Malgré tout, le scientifique accepta de voir Bey et ce serait la preuve suprême de ses dires. Heureusement, ce dernier ne mit pas long à venir. - " Bonjour Bey, toujours aussi surprenantes tes apparitions. Effectivement, Rekor Veroth est un scientifique de talent qui aurait besoin de nous pour régler quelques problèmes et de toi pour exaucer un petit souhait. Je lui ai expliqué les grandes lignes, mais c'est quelqu'un de très rationnel. Il aura peut-être des questions à te poser" dit-elle en souriant avant de regarder Rekor " Professeur Veroth, voici Bey, la créature féline dont je vous ai parlé" Juliet prit son calepin et nota les événements ainsi que les réactions de Rekor. Probablement qu'il aurait besoin d'un soutien psychologique après avoir découvert que son monde cartésien s'était brisé. [HRP : A moins que vous n’interagissiez directement avec Juliet, celle-ci ne fait que noter des choses dans son calepin. Donc vous pouvez sauter mon tour jusqu'à la transformation de Rekor  ] |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Sam 12 Sep 2015 - 13:59 Invité - Alors que j'attends qu'elle "invoque" le fameux chat, il y en a un qui sort de nul part et saute en plein sur la petite table. Qu'est-ce que... "Bonjour Rekor Veroth et Juliet Hopkins. Une nouvelle recrue potentielle intéressante ?" Il vient de parler ? Je deviens fou aussi ? Ou alors elle est ventriloque ? Nan la voix venait vraiment du chat. C'est un robot ? Une très mauvaise blague vraiment bien faites ? J'imagine que si mes yeux pouvaient prendre la taille de boules de bowling ils l'auraient fait la.
"Bonjour Bey, toujours aussi surprenantes tes apparitions. Effectivement, Rekor Veroth est un scientifique de talent qui aurait besoin de nous pour régler quelques problèmes et de toi pour exaucer un petit souhait. Je lui ai expliqué les grandes lignes, mais c'est quelqu'un de très rationnel. Il aura peut-être des questions à te poser"
Des questions à lui poser ? Je suis donc censé admettre qu'il existe et qu'il est doué d’intelligence. Après s’être tournée vers moi, Juliet continu : "Professeur Veroth, voici Bey, la créature féline dont je vous ai parlé" Bien, je suppose que je peux lui parler, je paraitrai pas spécialement plus fou qu'en en parlant à quelqu'un d'autre.
"Bey... Juliet m'a en effet expliqué ce qui concerne la guerre... Quels sont ces capacités que vous nous donnez pour combattre ? Qu'est-ce que vous y gagnez ? Et pourquoi être ennemi avec l'autre... Kyu ? Si vous avez le même objectif."
Et voila que je harcèle un chat noir de questions sur la guerre contre des "ombres", décidément, j'aurais jamais une journée normale pour moi... |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Lun 14 Sep 2015 - 12:39 Messages : 6789
Wishes : 2726
Kyu & Bey -
Bey attend tranquillement, laissant Juliet expliquer la situation. Il penche un peu la tête de côté en écoutant ensuite les questions de Rekor. Ah ces humains... toujours à vouloir tout savoir. Encore que, ça dépend desquels.
- Il s'agit de pouvoirs dont la nature dépend du voeu que tu fais. Pour Juliet par exemple, il s'agit d'informations apparaissant dans son carnet. J'existe pour protéger les humains du danger des Ombres, mais je ne peux les combattre directement. J'ai donc besoin de personnes comme toi pour les vaincre.
Sa queue remue gentiment autour de lui, semblant flotter dans l'air ambiant. Autour d'eux, chacun vaque à ses occupations, personne ne semble repérer l'étrange créature. Quelques personnes jettent des coups d'oeil à Rekor, trouvant un peu bizarre qu'il parle dans le vide, mais supposent qu'il doit être trop timide pour discuter face à face avec la jolie fille à sa table.
- J'ignore pourquoi Kyu existe, mais nous devons nous combattre car nous avons besoin de l'énergie des Ombres tuées pour continuer à protéger l'humanité. Or les Seraphs nous volent nos proies et, s'ils continuent sans que nous n'agissions, nous n'aurons bientôt plus assez de force pour lutter. De plus, tuer un Seraph nous offre un gain d'énergie considérable, vital pour la survie des humains.
Bey change de côté, penchant la tête vers l'autre en observant Rekor.
- Alors dis-moi, Rekor Veroth, quel voeu voudrais-tu voir réalisé ? |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Lun 14 Sep 2015 - 13:16 Invité - Les pouvoirs qu'il nous offre dépendraient donc du vœu... J'imagine que le vœu de ressusciter une personne est assez commun, je vois pas trop ce qu'on peut avoir comme pouvoir avec ce vœu. Et donc, le chat aurait les pouvoirs d'offrir des vœux, mais pas de tuer ces fameuses ombres. Il semble ignorer pourquoi l'autre chat existe, mais il a apparemment les mêmes buts, protéger les humains en tuant les ombres et s'en nourrir pour continuer à exister.
Par contre tuer un Seraph lui donnerait beaucoup plus d’énergie qu'une ombre, mais un Seraph n'est pas un humain qui a également fait un vœu ? Les Nephils existent pour protéger les humains, on devrait donc considérer les Seraphs comme non humains ? Est-ce qu'un simple partage des ombres ne permettrait pas aux deux de survivre efficacement ? Pourquoi je me pose toutes ces questions en vrai ? J'ai l'impression d'avoir accepté le fait d'être dans le surnaturel... Mais si c'était le cas, je serai donc le premier scientifique qu'il recrute, donc je pourrais faire toutes les recherches que je veux...
"Alors dis-moi, Rekor Veroth, quel voeu voudrais-tu voir réalisé ?"
"Mon vœu ? Je ne veux pas une position, une augmentation ou la place de chef de l'académie, tout ça n'aurait aucun goût comme vœu et ne me servirai qu'une fois... Je veux dépasser les limites de la chimie, pas les limites actuelles que la science connait, dépasser ses limites naturels, celles que nous ne pourront jamais dépasser à cause des lois de la nature et de comment est fait ce monde. Si toutefois tu es capable de briser ces limites." |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 23 Sep 2015 - 13:56 Messages : 6789
Wishes : 2726
Kyu & Bey -
Bey remue tranquillement sa queue, écoutant attentivement l'humain. Puis il hoche la tête.
- Briser les limites de la chimie ? Rien de plus facile voyons.
Se relevant, il déploie ses étranges appendices tandis qu'une lumière irradie de lui. Elle entoure rapidement Rekor et semble subitement arrêter le temps, les isolant aux yeux de tous.
- En échange de ton voeu, Rekor Veroth, je fais de toi un Nephil ! A partir d'aujourd'hui, tu devras combattre les Ombres qui menacent les humains dans le plus grand secret. D'autres pourront t'épauler dans ta tâche et t'apprendre à manier tes nouvelles capacités.
Il bondit subitement sur l'humain et plonge ses appendices dans son coeur, lui envoyant toute la lumière produite. Cela ne dure qu'un instant avant tout ne s'arrête. Rien ne semble avoir changé autour d'eux, la lumière a disparu, et Bey retourne s'asseoir sur la petite table comme si tout était normal. Ce qui est le cas à ses yeux.
- Ta réserve de Wishes:
Ayant 95 Wishes, tu retombes à 50 et obtiens une réserve de 45 Wishes que tu pourras regagner au fur et à mesure de tes nouveaux RP. N'oublie pas de venir les réclamer dans ce sujet au fur et à mesure !
|
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 23 Sep 2015 - 18:21 Invité - La créature prétend que vaincre les limites de la chimie est facile... Soit, prouve le al... Qu'est-ce que c'est que ça ? Il vient de déployer des appendices qui se dirigent vers... Mon cœur ? Comment ça se fait que j'ai l'impression de ne pas devoir bouger ? De devoir le laisser faire ? Une lumière m'entoure, ainsi que Bey et j'ai l'impression d'être stoppé, hors de la ligne du temps. Il me parle en même temps, disant qu'il fait de moi un Nephil et que je dois maintenant combattre les Ombres.
Et... Ça se termine aussi vite que ça a commencé. Il se détache, la lumière disparait et il reprend sa place sur la table. Je ne sens rien de spécialement différent pour le moment, juste un mal de crâne qui démarre. Par réflexe un peu stupide je regarde mes mains, les tournant un peu dans tous les sens, cherchant quelque chose de différent. Je relève les yeux vers Juliet, puis vers Bey.
"Et donc ? La je suis censé devenir Hu..."
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, le mal de crâne s'est transformé en attaque nucléaire dans ma tête... Comme si ça pouvait changer quelque chose je pose mon coude sur la table et ma tête dans ma main, cherchant à atténuer la douleur. Après quelques secondes, je ressens quelque chose de nouveau... Le mal de crâne ne vient pas de nul part, j'ai l'impression qu'on remplit ma tête, de connaissances, de choses que je ne sais pas... Et la minute d'après, je crois avoir toujours connu ce qu'on vient de me greffer.
En attendant encore un peu, et en continuant à grogner devant la douleur, j'arrive à ressortir des choses compréhensible de tout ce que je suis entrain "d'apprendre", des formules, des composants... Des moyens de transformer la matière... L'alchimie ? Ce mot ressort tout le temps. Tout ce qui se passe serait donc vrai ? Et l'alchimie serait l’interprétation de mon vœu ? La façon de dépasser la chimie actuelle ? Malgré mon crâne qui semblait vouloir imploser, je sens un sourire se dessiner sur mon visage, j'ai peu de mal à imaginer qu'il avait l'air assez carnassier mais... Quel avance j'aurai avec tout ça ! Le monde viendra me manger dans la main pour savoir tout ce que je sais. Ceci dit, il n'y a que moi qui pourra l'utiliser, je ne peux pas m'en vanter en public... Néanmoins je pourrais sauver tellement de monde avec ça !
Le mal de crâne fini par s'estomper, je reprend une position normale sur mon siège tandis que j'efface mon sourire, redevenant un peu plus neutre, si c'est possible après ce que je viens de montrer.
"Alors c'est ça que t'appelle dépasser la chimie ? Ça me va très bien. Il y a un moyen de contacter ces autres Nephils ?"
La question s'adressait aussi bien à Bey qu'à Juliet, après tout elle était Nephil depuis plus longtemps que lui, elle devait bien savoir où les trouver.
[HRP : Ju' tu peux peut-être reprendre ton tour du coup ? comme ça on fait Ju' => Bey => moi jusqu'au départ de Bey] |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Mer 23 Sep 2015 - 22:32 Invité - Juliet notait l'intervention de Bey. Il était direct, clair et net. C'était parfait, comme lors de sa rencontre il y a un moment déjà. Rekor le prit mieux que ce qu'elle aurait cru. Il parla au chat normalement, ce qui était déjà une réussite en soi. Il était visiblement prêt. Ses questions étaient habituelles, son vœu moins. C'était bien un souhait de scientifique ça. Mais il y avait probablement un gros potentiel la derrière et Juliet comptait en profiter. Si il pouvait changer les lois de la nature, Rekor était un atout de très grande valeur. Elle le nota bien entendu dans son carnet, il fallait garder le scientifique proche de soi.
Arriva ensuite la cérémonie de transformation de Rekor. C'était un moment fabuleux mais très court. Il sembla inchangé pendant un moment, jusqu'à ce qu'il s'interrompe, semblant souffrir d'une violente migraine. C'était très impressionnant. Juliet n'avait pas eu de douleurs spécialement, c'était donc lié au voeu du scientifique. Elle nota tout assidûment, écrivant le moindre mouvement qu'il faisait. Elle voulait tenter de comprendre ce qui lui arrivait. Il eut un grand sourire, ce qui déclencha également un grand sourire chez Juliet. Son sourire était également carnassier. Rekor avait probablement goûté à la sensation de pouvoir, une des sensations les plus jouissives du monde. Avec ça, il serait probablement plus facile à convaincre. Rekor tenta d'ailleurs de reprendre son air neutre.
- "Bien sûr qu'il y a des moyens, je me chargerais de te présenter un peu tout. J'ai quelques contacts" dit-elle toujours avec un grand sourire "Je me permet de te tutoyer, maintenant que nous sommes de même Nature. Bienvenue dans le début d'une nouvelle ère pour toi"
Juliet ne cachait pas son plaisir, au contraire. Si elle avait sut que recruter des gens était si plaisant, elle l'aurait fait depuis le début. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Dim 27 Sep 2015 - 10:41 Messages : 6789
Wishes : 2726
Kyu & Bey -
Bey penche la tête de côté, remuant tranquillement sa longue queue autour de ses pattes. Juliet semble avoir beaucoup apprécier le spectacle, allez savoir pourquoi. Lui se contente d'écouter, la laissant répondre elle-même à la question de la nouvelle recrue. Puis il se lève et s'étire un peu le dos comme n'importe quel félin.
- Juliet se fera un plaisir de te montrer comment retrouver les tiens. Je te laisse entre de bonnes mains, bon courage dans ta nouvelle vie et reste prudent Rekor Veroth. Le danger ne vient pas toujours des Ombres.
Saluant chaque Nephil d'un signe de tête, la créature bondit à terre et disparaît dans l'obscurité des tables comme si elle n'avait jamais existé.
[=> Bey quitte les lieux, amusez-vous bien \o/] |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Dim 27 Sep 2015 - 15:35 Invité - C'est Juliet qui répond à ma question, me proposant de me présenter à des gens, et j'imagine à tout ce qui touche ce monde de Nephils. Elle passe au tutoiement, soit, j'imagine qu'on est amenés à se revoir, et je pense qu'en tant que journaliste, et vu l'orientation qu'a du prendre son vœu, mieux vaut l'avoir de son côté, les informations qu'elle pourrait distribuer peuvent être intéressante, mais aussi destructrice j'imagine.
Le début d'une nouvelle ère... Elle sourit depuis le début de mon pacte, elle aime recruter de nouvelles personnes alors, encore heureux que j'ai été jusqu'au bout et que je ne suis pas parti en la pensant folle. Je devrais encore croire qu'elle est folle normalement, si je ne sentais pas dans ma tête que tout ça est vrai, c'est assez dérangeant en vérité, de découvrir un nouveau monde et de l'accepter aussi facilement, c'est pas comme ça qu'on est entrainés à penser dans notre branche.
Finalement Bey reprend la parole, précisant qu'en effet Juliet me presentera au reste des Nephils, que je suis entre de "bonnes mains"... Y'en a des mauvaises ? J'imagine qu'il y a de tout aussi bien chez les Nephils que les Seraphs. Et il termine sur une mise en garde, les ombres ne sont pas le seul danger, c'est bien ce que j'ai cru comprendre. Et la dessus il saute et disparait comme il est arrivé, discrètement, dans le noir.
"Bien, il reste plus que nous deux. Pas de problème pour le tutoiement, j'imagine qu'on est amenés à se revoir. Juste une question, vis-à-vis de la mise en garde de Bey... Seraphs et Nephils s'attaquent à vue ?"
Je serai bien mieux en tant qu'observateur au moins au début, prendre part à une guerre sans en connaitre les enjeux, ou les raisons, c'est pas trop mon genre. Certes on se bat surement pour avoir les ombres pour nous, ou un truc du genre, mais se tuer à vue pour ça... Je verrai bien le moment venu. |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Dim 27 Sep 2015 - 16:55 Invité - Bey disparut aussi vite qu'il était apparu, il mit tout de même en garde le nouveau Nephil des dangers auxquels il risquait de devoir faire face. Le plus évident était des Seraphs fanatiques qui pourraient poser de sérieux problème à la Famille. Mais c'était relativement rare, Juliet n'avait entendu parlé que de Shizuo. Par contre, plus vicieux, étaient les traitres internes. Juliet rêvait d'en démasqué, car ça pourrait toujours être très prometteur d'un point de vue sociale.
A ce sujet, Rekor s'inquiéta justement des attaques de Seraph. Juliet sourit gentiment, elle n'avait jamais eu de problème jusqu'à présent,
- "Tant que tu restes discret, il n'y aucune raison de te faire attaquer à vue. De toute façon, notre Nature est cachée et tant que l'on n'utilise pas nos pouvoirs, on est quasiment intraçable. Je t'expliquerais d'ailleurs comment être discret ainsi que tout ce qui touche à ta Nature" dit-elle avec gentillesse "Effectivement, on se reverra souvent. Je suis une personne plutôt active et mon rôle dans la Famille nécessite que je rencontre pas mal de personne. Mais je t'expliquerais tout ça en temps et en heure"
Juliet s'étira et regarda autour d'elle. L'interview était probablement terminé, les quelques questions personnelles qui lui restaient n'étaient pas spécialement importante. Il était bien plus intéressant de passer à l'éducation du nouveau Nephil.
- "De mon côté, l'interview est terminé. En tant qu'ami, je t'enverrai une copie et tu me diras si tu veux modifier telle ou telle chose. Si je peux aider, n'hésite pas. Ce que je te propose, en revanche, est que si tu as le temps, on va au QG pour que je t'apprennes à utiliser ta Nature. Qu'en penses-tu?"
Peut-être Rekor était quelqu'un d'un peu trop occupé pour se libérer directement. Elle lui donnerait un rendez-vous pour une autre fois, ils n'étaient pas pressés |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Dim 27 Sep 2015 - 17:12 Invité - D'après Juliet, il suffirait de rester discret pour n'avoir aucun problème, notre Nature serait "cachée". On peut aussi mentir ? Dire qu'on est Seraph pour se sortir d'une situation épineuse peut-être ? Dans tous les cas elle me propose de me filer des tuyaux, soit, autant en profiter. Elle est donc très active dans le milieu des Nephils... J'imagine que j'ai vu juste, elle chope des infos et les donne à qui elle pense que ça vaut le coup parmi nous.
Après s'être étirée, elle considère l'interview terminée, et me propose de m'envoyer une copie de celle-ci pour que je puisse modifier des choses si j'en ai l'envie, pas sur que je prenne le temps de modifier quelque chose, mais si jamais quelque chose me choque je pourrais lui en faire part. Ceci dit, ce qui m'intéresse le plus c'est le fait qu'elle me propose d'aller visiter le QG et m'apprendre à utiliser ma Nature. J'imagine qu'elle parle des pouvoirs que nous avons, notamment des pouvoirs peut-être commun.
"Et bien j'ai tout mon temps, donc oui ça me tente bien. Je préfère savoir me servir de tout ça au plus vite, si jamais je viens à en avoir besoin. Par contre, tu devais pas prendre une photo pour l'interview ? J'imagine qu'après ça, si les questions sont finis on peut-même partir tout de suite."
En réalité j'ai surtout hâte de voir d'autres Nephils. Pour le moment je sais qu'il y a une journaliste, et un chimiste fraichement arrivé, mais savoir qui peut-être choisi par Bey m'intéresse. Comment choisi t-il qui il recrute ou non ? |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Dim 27 Sep 2015 - 17:28 Invité - Rekor avait tout son temps, c'était parfait. Elle n'avait pas envie de lui expliquer en quelque secondes toute la complexité de leur nature et surtout des relations qu'il y avait à l'intérieur de la Famille et surtout à l'extérieur. Probablement qu'il aurait des questions qui lui viendront à l'esprit durant leur entrainement donc en toute logique, ceci leur prendrait tout le reste de la journée. Il mentionna également prendre une photo. Elle regarda son appareil et rit. Quel tête en l'air elle faisait
- "Oui, tu as totalement raison. J'ai été un peu trop pressée. Alors ne bouge pas, ça ne devrait pas durer très longtemps" dit-elle en se levant. Elle prit l'appareil numérique rétro et visa Rekor "On va faire plusieurs clichés. D'abord sérieux, puis un peu souriant et peut-être également charmeur. Oh et peut-être également une photo de toi entrain de rire, ça peut toujours servir"
Juliet commença donc à faire plusieurs photos, lui indiquant les poses et les expressions à avoir. Il était plutôt bon client et le 'shooting' dura une dizaine de minute. La journaliste regarda les clichés puis mit l'appareil en bandoulière.
- "C'est tout bon, on va pouvoir y aller" dit-elle en lui faisant signe "L'endroit est un peu loin, mais rien d'insurmontable. Va y avoir plein de chose à expliquer, donc j'espère que tu es prêt. Je ne vais pas trop t'en parler sur le chemin, histoire qu'on ne nous entende pas. C'est partie!"
Juliet guida Rekor jusqu'au QG, une longue après-midi commençait pour eux deux. Entre entrainement, création de Kekkai et découverte de pouvoirs, ils n'allaient pas s'ennuyer.
[=> QG Nephil. A toi de voir si tu crées le poste là-bas ou si tu postes ici et que je postes là-bas. Aucune préférence] |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse Dim 27 Sep 2015 - 17:58 Invité - Après ma remarque sur la photo Juliet fut surprise, puis leva un peu les yeux, elle a oublié la photo. Pas trop étonnant vu où notre "interview" m'a mené, elle me propose donc de prendre plusieurs poses et expressions. Le cliché "charmeur" me fait bien sourire, je m'attend pas vraiment à devenir un Don Juan du journalisme mais l'idée est tout de même assez original. On fait donc une sorte de shooting de 10 minutes, prenant plusieurs photos, neutre, sourire, rire, "charme", c'est pas la partie que je préfère mais bon, je m'y plie volontiers, faut que l'interview paraisse normale après tout. Après cette mini mascarade, elle me propose donc d'y aller, l'endroit étant apparemment éloigné et les explications nombreuses, pas de problèmes, je suis plutôt pressé de tout savoir, ou en tout cas un maximum. Elle se lève donc, et après avoir payé nos consommations, nous nous dirigeons vers ce qui semble être le QG de notre groupe. Pour une fois dans ma vie, je me sens assez entier, peut-être que j’attends ce genre d'occasion depuis longtemps... Dans tous les cas j'affiche tout ça avec un sourire non forcé, décidément, croire un chat noir qui parle et une journaliste folle serait peut-être le meilleur choix que j'ai fait de ma vie. [HRP : Bha du coup je te laisse créer dans le QG, comme ça tu pourras décider où on se rend en premier  ] |
| Sujet: Re: [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse |
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| [Notting Hill Coffee] Interview en terrasse |
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