Description du lieu:

Louise a écrit:

Leeroy, si tu lis ce message, c'est que je suis probablement morte. Depuis quelques jours, un homme dans la trentaine m'observe de loin... Son regard est menaçant. Je sais que tu as tes propres problèmes, donc je n'ose pas t'ennuyer avec ce qui peut s'apparenter à de la paranoïa. Même si je ne suis pas sûre de ne pas pouvoir faire appel à toi si jamais il vient vraiment m'attaquer. J'écris ce message, mais je ne sais pas pourquoi. Cette femme m'avait mise en garde que ne pas faire de vœu était dangereux et que je pouvais me faire tuer à tout moment. Je pensais utiliser ce vœu pour te soigner. Mais tu m'en as dissuader la première fois.

Sache une chose Leeroy, tu as été la première personne à être aussi gentil avec moi. Tu m'as consolé quand j'étais en peine, tu m'as encouragé... Pour tout avouer, tu étais comme une lumière que je ne pouvais pas atteindre. Alors quand pour la première fois, tu t'es confié à moi, j'ai vraiment souhaité pouvoir te soutenir.

Tu es...

L'ennui. C'était sans doute le mot qui caractérisait au mieux la situation dans laquelle se trouvait Leeroy. Allongé sur son canapé, il ne faisait absolument rien, que penser à des choses par-ci par-là sans vraiment être précis. Pour une fois, il n'était pas à son bureau à travailler ses cours comme un fou. Aujourd'hui, il se reposer, mais peut-être un peu trop. Il n'avait tellement pas l'habitude de travailler qu'il ne savait même pas quoi faire. Au bout d'un certain temps, ses pensées allèrent alors en direction d'une jeune lycéenne à la chevelure noire qui n'était pas très jolie à leur rencontre, mais qui avait su faire des efforts par la suite. Penser à elle ne lui faisait que du mal. Il regrettait encore la dernière fois lorsqu'il lui avait demandé de faire un vœu pour son propre plaisir. S'il lui avait demandé de faire en sorte que tous ses liens envers les contracteurs et contractants disparaissent, que se passerait-il ? Il ne le savait pas. Il était possible qu'il puisse même oublier les personnes qu'il avait rencontrées grâce à ses pouvoirs, ou tout ce qu'il avait vécu.

L'heure n'était pourtant pas à penser à tout cela bien qu'avoir son portable dans les mains avec l'affichage du profil de Louise n'aidait pas du tout. Son numéro de téléphone, il le fixait, hésitant encore à l'appeler ou à lui envoyer un message. Il ne l'avait pas vu depuis un petit moment, et il pourrait lui proposer une nouvelle sortie. Le solitaire n'était vraiment pas doué pour ce genre de choses, mais comme il l'avait déjà fait s'était simple. Il pouvait même en profiter pour s'excuser et lui dire que ce n'était pas la peine qu'elle sacrifie sa vie pour lui. Enfin, c'était ce qu'il aurait voulu lui dire. Au lieu que tout se passe comme l'imaginait Leeroy, ce dernier reçu un message de la lycéenne. Alors qu'il pensait à cette personne justement, il s'empressa donc de l'ouvrir. La surprise fut énorme. Le seraph resta bloqué alors sur ce sms assez longtemps. Louise n'était pas du tout du genre à faire ce genre de blague, il ne pouvait donc qu'y croire, mais, comment ? Pourquoi Louise lui écrirait « sauve-moi » ?

Quand l'information fut alors montée au cerveau, il pouvait deviner au vu de l'heure qu'elle devait être chez elle. Le jeune homme enfila assez rapidement une veste avant de sortir et se diriger vers la maison où elle avait besoin d'être sauvée : la sienne.

Arrivé devant, il ne savait pas vraiment s'il avait le droit d'entrer, cependant, c'était un cas d'urgence non ? Il avait même pris un couteau en guise d'arme blanche pour se défendre au cas où, ne sachant pas ce qu'il pourrait trouver dans cette maison, il avait bien fait. Sans plus attendre, il ouvrit alors la porte d'entrée et à sa grande surprise, tout était silencieux. Ses deux prunelles dorées bougèrent un peu pour pouvoir observer l'environnement. Le salon paraissait déjà bien normal, mais quelque chose commença à bouger. Il l'entendait, des bruits de pas. Beaucoup trop habitués à entendre ceux de Louise, il pouvait facilement deviner qu'il ne s'agissait pas des siens, puis ayant détecté la provenance des ondes, ses yeux s'y dirigèrent. De là, il observait alors des chaleurs émises par un corps, il y avait quelqu'un.

- Qui êtes-vous ?

C'était la question la plus évidente qu'il pouvait poser. Il essayait de ne pas vraiment se montrer agressif pour le moment, cependant, par sécurité, il posa alors les doigts sur le manche de son arme blanche, cachée à l'intérieur de sa veste. La prudence était mère de sûreté.

- Où est Louise ?

Finalement, il réussit alors à apercevoir l'homme avec les véritables couleurs du monde. Même si la dernière fois, ils avaient tous les deux bu, Leeroy n'avait pas besoin de cela pour oublier cette personne. Russel Blake était son nom, et il ne connaissait pas sa nature, mais il le savait contractant. Fronçant les sourcils, il se demandait bien ce qu'il devait faire là. Après le message de Louise, Leeroy pouvait se douter qu'elle fût impliquée dans une histoire entre contractant, sinon, pourquoi cet homme serait-il ici ? Fronçant les sourcils, il se demandait bien ce qu'il devait faire là.

- Tu es Russel Blake n'est-ce pas ? On s'est déjà croisé. Baisse ton arme.

Le seraph leva alors les mains à l'air pour répondre à sa demande en espérant qu'il fasse de même concernant son arme. Pour le moment, il n'avait pas envie de se battre avec un contractant, surtout s'il était nephil. Il avait une sorte d'alliance avec Manori. Ce serait déplacé de faire du mal à un nephil. Enfin, il ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiet pour la lycéenne.


- Je veux savoir ce que tu fais ici.

Heureusement, il baissa son arme, mais pour montrer que pour l'instant, il n'avait aucune intention hostile envers lui, il continua de lever les mains en airs. Ses sourcils en revanche restèrent froncés. Il cachait quelque chose et n'était pas dupe.

- Je ne pense malheureusement pas que cela soit possible.

Quelque chose de grave avait dû se passer pour qu'il l'interdise d'aller plus loin et lui demander de partir comme si de rien était. Se trouvant quand même un peu ridicule, et surtout, c'était fatiguant, il baissa ses bras, les laissant le long du corps et sans essayer d'attraper une quelconque arme. Il se décala quand même un peu sur le côté car il croyait avoir vu quelque chose dépasser de la silhouette de l'homme. Alors que son expression était presque toujours inexpressif, elle change a presque complètement, écarquillant les yeux. Sur le canapé, il y avait le corps de Louise inerte. A cause de Russel il n'avait pas pu le voir et même ce même avec son passif qui cachait légèrement.

- Que...

Même s'il avait déjà pensé à la mort de Louise, il n'aurait peut-être jamais imaginé qu'elle serait morte aussi vite. La pauvre voyait les ombres et c'était sans doute retrouvé dans des histoires de contractants alors qu'elle ne voulait probablement pas se rejoindre à eux. En fait, maintenant qu'il le réalisait, il ne connaissait même pas ses sentiments vis-à-vis de son monde. Leeroy n'aurait pas pu être plus expressif contrairement à la routine où il se présentait pour quelqu'un de stoïque. Cet homme avait réussi à décrocher sur le visage du solitaire un sentiment de surprise et de chagrin. Cet instant lui permit aussi de se rendre compte de la fameuse phrase : « On se rend compte de la valeur de quelqu'un ou de quelque chose lorsque l'on a perdu ». Le sentiment d'être totalement bloqué à un moment de sa vie était horrible à vivre et c'était ce qu'il ressentait tous les jours à cause de son contrat.

Russel avait beau prononcé des mots, il les entendit mais ne réagissait pas vraiment sur le coup, figé. Au début, ses poings se fermèrent, comme s'il était prêt à casser quelque chose, mais n'importe quoi. Il se retenait au maximum de ses capacités. C'était assez dur de se contrôler en étant dans ce spectacle. Tout portait à croire ou alors à confusion pour venir à penser que cet homme était la cause de tout cela. Leeroy n'en n'était même pas sûr, mais c'était bien la personne qui se trouvait à côté et qui disait devoir balancer son nom à la police. Alors, il pouvait le blâmer pour ce drame n'est-ce pas ? C'était lui ?

Alors que Leeroy ne lui répondit même pas, les yeux vacillants entre le décor et le corps inerte de la lycéenne, l'homme aux cheveux mi-longs s'avança vers lui pour partir comme il l'avait dit. Le solitaire quant à lui n'avait pas bougé d'un seul pouce, mais il attendit le moment fatidique où il pensait avoir le plus de chance de le tuer sous le coup de la colère. Leeroy ne s'était jamais montré aussi impulsif et encore moins réfléchi qu'en ce moment. Comment expliquer cela et surtout pourquoi avait-il sorti son couteau pour tenter de poignarder Russel ? Il l'aurait bien insulté de « connard », mais les mots ne sortirent pas, coincés entre ses deux lèvres qui tremblaient. Ses mains, elles, même tremblantes arrivèrent à bouger tout en représentant son aura meurtrière pour assassiner Russel à son tour, armé de son couteau.

- Dis-moi pourquoi putain !

Lui-même pensait qu'il avait dépassé les bornes et que maintenant, il ne pourrait plus revenir en arrière pour avoir une bonne relation avec lui. Sa jugeote lui revint peu à peu. Il était contractant et vu son lien avec Manori, il ne pouvait pas se permettre de blesser un nephil. Russel était chanceux, le seraph ne connaissait rien du tout de sa nature. La raison lui disait de ne rien faire d'irréfléchi et s'emporter comme il venait de le faire. Finalement, elle eut le contrôle sur Leeroy qui retira son couteau pour arrêter de le menacer avec ou plus, « Fais chier ! » Jura-t-il dans ses pensées. Il n'était pas sensé se retourner contre un nephil, si cela venait à en toucher une raison personnelle comme celle-ci, il devrait alors se renseigner sur sa nature. Si c'était un seraph, pour sûr, il s'arrangerait pour qu'il meure de la main d'un nephil, si au contraire, il était du côté de Manori, il n'aurait alors aucun d'autre choix de venir demander conseil à Juliet et à Manori. Il avait tant fait d'effort pour en arriver là, avoir une « alliance » avec les contractants de Bey, ce n'était pas pour tout gâcher à cause de quoi ? La mort, une fille ? Malheureusement, il aimerait bien penser que cette fille ne soit qu'une « fille normale ». Ça l'arrangerait bien finalement, mais ce n'était pas le cas. Il y avait bien autre chose. Tiraillé par deux choix en ce moment-même, il était incapable de pouvoir faire un choix sur la suite des événements. Que faire maintenant ?

Était-ce vraiment bon qu'il puisse s'en tirer sans aucune blessure alors qu'il y avait une morte juste derrière les deux hommes ? Leeroy avait eu l'impression qu'il s'agissait d'un maître de téléportation pour pouvoir esquiver de la sorte un coup de couteau. Il serra doucement les poings et abaissa son arme, mais la garda toujours en main.

- Je t'ai demandé... Pourquoi est-ce que tu l'as tué ?! Tu ne l'as pas fait sans raison n'est-ce pas ?

Leeroy insistait toujours autant. S'étant raisonné un minimum, il avait pris la décision de ne pas l'attaquer. Il ne le connaissait absolument et pour ne pas risquer sa propre vie, il ne voulait pas se battre avec quelqu'un qui était potentiellement plus fort que lui et dont il ne connaissait pas la nature. C'était vraiment frustrant de ne rien pouvoir faire pour accomplir une vengeance. Leeroy n'était pas spécialement rancunier, mais pour ce qui était de Kyu et Russel, c'était tout à fait différent. Tout deux avaient dépassé les limites. C'était dur de penser qu'il ne pourrait plus adresser la parole à cette lycéenne. Ça sang et ce corps inerte l'avait révolté a tel point que réfléchir objectivement était beaucoup trop difficile pour quelqu'un comme lui.

- Je te laisserais partir si tu réponds à ma question.

Le ton qui était auparavant colérique, c'était légèrement calmé. Se faire une raison pour ne pas se battre était une chose, mais la voir mourir sans en connaître la raison était vraiment pire, ainsi, il ne pourra vraiment pas lâcher l'affaire sur ça. D'un sens, il avait légèrement peur de la réponse. Il y avait certaines possibilités que le solitaire n'aimerait pas rencontré, par exemple:"J'avais juste envie de la tuer". Une réponse comme cela, il ne l'acceptera pas à coup sûr, mais de toute manière, peu importe la réponse il comptait se venger. Ce qu'il allait dire décidera seulement s'il souhaitait en finir ce soir ou non.

Leeroy ne connaissait pas les émotions que ressentait actuellement cet homme, mais il trouvait sa façon d'agir beaucoup trop calme, comme s'il était habitué. Pourtant, en l'ayant vu la dernière fois, presque saoul, c'était complètement ironique de penser que Russel pouvait agir de la sorte en ayant pas vraiment l'air perturbé. Un pouvoir pour lire dans l'esprit aurait permis à Leeroy de savoir exactement ce qu'il pensait à l'heure actuelle.

C'était pathétique. Avec sa conversation avec Samantha, il lui avait dit qu'il ne se liait pas facilement aux autres pour éviter ce genre de problème. Alors qu'il croyait être en sécurité par rapport à cette sorte de problème, il ne l'était pas du tout, comme s'il avait un peu trop baissé sa garde. Ses pensées allaient maintenant à John, quelqu'un qu'il considérait maintenant comme son ami, et probablement le meilleur, mais ce mot était beaucoup trop exagéré pour pouvoir, le sortir ou même avouer qu'il l'était. Devrait-il couper les liens qu'il avait avec John ?

Lorsque la réponse lui vint enfin aux oreilles, il fut pris d'un énorme doute. Ce n'était pas vraiment la réponse qu'il espérait, puisqu'il ne savait pas comment réagir face à ça. Leeroy savait que l'humaine n'en n'était pas une, néanmoins, s'il essayait de se mettre à la place de Russel, il aurait probablement agis de la même manière, croyant qu'elle était seraph. Il se mordit la lèvre, restant totalement inerte. Le solitaire ne répondit pas, ne faisant que se tourner pour s'approcher du corps de la jeune fille. Il avait besoin de réfléchir sur ce qu'il venait de se passer. Pour le moment, il laisserait cet homme s'en sortir. Le seraph avait envie de se venger, mais c'était trop tôt.

Grâce à sa réponse, il était capable de supposer que Russel serait un nephil ou bien un solitaire seraph, ce qui l'étonnera beaucoup puisque Leeroy pensait déjà connaître le nom de tout ceux lui ressemblant dans le rang. Enfin bon, il avait un moyen d'obtenir les réponses qu'il voulait, et qu'une personne pouvait s'en charger : Juliet. Uniquement pour aujourd'hui, il allait en rester là.

- Fiche le camp.

Doucement, il se posa alors ses genoux sur le sol, juste en face du canapé pour mieux observer le visage de la jeune fille. Tendrement, il caressa aussi sa joue, plutôt refroidie depuis le temps et mit la main sur le mot, ne le lisant pas encore.

Le Nephil était à maintenant assez loin pour que le solitaire puisse rester seul avec le corps sans vie de Louise. Sa main, qui caressait sa joue remonta vers son front comme pour examiner la blessure, voire se morfondre pour ne pas être arrivé assez vite. Ensuite, il toucha ses cheveux pour entremêler ses doigts avec. Encore avec la même tendresse dont il faisait preuve jusqu'à maintenant, il colla son front à la morte, le sang étant maintenant déjà sec, aucune chance qu'il laisse de trace conséquente sur son visage. Il aurait aimé pouvoir la regarder dans les yeux une dernière fois, mais c'était bien trop tard maintenant. Jamais plus il ne pourra contempler le visage de la lycéenne lorsqu'elle avait décidé de se faire belle pour lui.

Une sensation bizarre s'était développée dans sa poitrine, très certainement du regret : celui de n'avoir pas pu ou voulu rendre à Louise tout ce qu'elle avait fait pour lui jusqu'ici. N'avait-il fait que profiter pour tenter de la manipuler pour qu'elle le sauve de son avenir avec un vœu ? Elle aurait été capable de le faire. Et maintenant, il le regrettait. Leeroy s'était mal comporté avec elle-même s'il avait essayé de se montrer gentil. C'était beaucoup trop tard pour s'excuser. Louise n'était vraiment pas faite pour être humaine spéciale. Si elle n'était pas morte des mains de ce Nephil, elle aurait très bien pu mourir des griffes d'une ombre ; mais le plus douloureux restait la première option qui incitait à la haine d'un autre être.

Lâchant ses cheveux, c'était maintenant la main de la jeune fille qu'il attrapa. Il y avait aussi cette lettre dont il parlait tout à l'heure. Étant dans une de ses mains, il leva la feuille pour commencer à la lire. Le solitaire se devait de la lire jusqu'au bout. Penser qu'il s'agissait des derniers mots qu'elle lui adressait était bien trop douloureux.

« Leeroy, si tu lis ce message, c'est que je suis probablement morte. Depuis quelques jours, un homme dans la trentaine m'observe de loin... Son regard est menaçant. Je sais que tu as tes propres problèmes, donc je n'ose pas t'ennuyer avec ce qui peut s'apparenter à de la paranoïa. Même si je ne suis pas sûre de ne pas pouvoir faire appel à toi si jamais il vient vraiment m'attaquer. J'écris ce message, mais je ne sais pas pourquoi. Cette femme m'avait mise en garde que ne pas faire de vœu était dangereux et que je pouvais me faire tuer à tous moment. Je pensais utiliser ce vœu pour te soigner. Mais tu m'en as dissuadé la première fois.

Sache une chose Leeroy, tu as été la première personne à être aussi gentil avec moi. Tu m'as consolé quand j'étais en peine, tu m'as encouragé... Pour tout avouer, tu étais comme une lumière que je ne pouvais pas atteindre. Alors quand pour la première fois, tu t'es confié à moi, j'ai vraiment souhaité pouvoir te soutenir.

Tu es... »

Le seraph soupira et s'appuya sur la table basse qui était juste derrière lui et devant le canapé. Lâchant sa main, il la laissa glisser sur son visage comme pour se cacher. Quant à l'autre qui tenait la lettre, il l'abaissa pour la laisser tomber sur le sol. Sa tête était complètement vide, et n'arrivait plus à penser correctement. Elles allaient de droite à gauche. Finalement, les yeux légèrement humides finirent par craquer, laissant des larmes roulées sur ses joues. Sa bouche resta bien fermer pour être silencieuse, ne voulant pas paraître si faible que cela soit pour lui ou devant le corps de Louise.