Un mystérieux petit animal croise votre route : Je souhaite que tu passes un contrat avec moi. En échange, j'exaucerais n'importe lequel de tes voeux.
 
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]
MessageSujet: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 11:33
avatar
Invité -
Cercle Ouvrier:

Diechi avait beau dire ce qu'il voulait, qu'il était gagnant de 1000$ et tout cela, mais il ne cacherait pas la vérité qui était qu'il avait dépensé des argents pour un homme qui ne le méritait pas. Même si il se racheta un peu en donnant la carte de Morris. Elle pourra toujours tenter de l'espionner ou signaler à Rekor que c'était une piste potentielle.

- "Mouais, il n'a rien fait pour cette argent. Mais merci pour la carte. Je connais un petit coin où on peut aller manger et boire un peu, du non-alcoolisé je te rassure. J'y allais de temps en temps lors des longues nuit où je restais en extérieur"

Juliet n'avait pas spécialement faim, elle avait déjà mangé le matin et cela lui suffisait. Elle pourrait toujours manger un petit peu pour profiter un peu de ces pizzas pleines de graisses qui étaient si bonnes. A ce rythme, Juliet allait vraiment devoir se mettre au sport si elle voulait garder sa ligne. Que le monde était cruel parfois...

Ils arrivèrent après 5 minute de marches environ au Cercle Ouvrier, qui faisait du sept à sept pour que les noctambules puissent venir. Il y avait une dizaine de personne, dont 6 en groupe à une table. Ils portaient des bleus de travail et de nombreux outils à leur ceinture. Ils devaient probablement s'occuper des lignes électriques dans le quartier, ou alors de la mise en place de nouveaux système. Ils semblaient content de se retrouver autour d'une grande pizza au bacon. Le reste était des solitaires qui prenaient un café. Certain avaient l'air épuisé alors que d'autre étaient encore tout fringuant. Il y avait une serveuse ainsi qu'un serveur en opération. L'homme avait profité du peu d'affluence pour fumer une cigarette en extérieur. Il salua d'ailleurs le duo qui passa devant.

- "La carte est sur le mur, y a tout qu'est bon ici pour peu qu'on aime les vraies portions" dit Juliet en souriant "Les cafés sont des vrais cafés, alors attention si t'es plutôt friands des café dilué à la Starbuck"

Juliet s'assit non loin du mur pour pouvoir choisir. C'était une table pour 6 personnes, mais elle était vide alors personne ne les dérangerait pour une fois. La journaliste regarda Diechi et commença

- "Pour en revenir à ce dont on parlait, ton choix est plutôt logique compte tenu des circonstance. Je ne vois pas trop pourquoi imaginer que la magie existe te rassurera pour la vie après la mort, mais pourquoi pas. Si quelqu'un te permettait d'accorder à ton voeu, qu'est-ce que tu serais prêt à donner en échange? "

Que donnerait Diechi pour pouvoir comprendre les gens, lire dans leur pensées? De l'argent? Sa famille? Son âme? tout?


Dernière édition par Juliet Hopkins le Dim 21 Fév 2016 - 20:05, édité 1 fois
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 1:16
avatar
Invité -
- La carte est sur le mur, y a tout qu'est bon ici pour peu qu'on aime les vraies portions. Les cafés sont des vrais cafés, alors attention si t'es plutôt friands des café dilué à la Starbuck.

-Vous semblez vraiment aimer ce lieu…

Je ne peux pas en dire la même chose pour moi. J’ai toujours été fan de cuisine fine et des ambiances chics. De la même façon, les grandes chaînes de restauration telles que Starbuck ne m’ont jamais intéressés. Ici, ça ressemble une caverne, dédié aux « hommes forts, travaillants et viriles ». On est loin de mon idéal gastronomique ou artistique. Certes, je peux comprendre l’attrait pour de bonnes portions de carbohydrates et ce genre de nourriture est très certainement la source la plus efficace pour combler les besoin en calories d’une troupe d’hommes larges, mais pour ma part, ce besoin est loin d’être présent.
Mon estomac cri famine, mais je dois rester réfléchit dans mes choix après avoir vomi autant. Je devrais consommer le moins d’aliments solide possible, éviter les produits laitier, la caféine, les boissons gazeuses et les repas gras… Vraiment pas l’endroit le plus géniale pour ça. Je vais devoir me prendre une salade et un café décaféiné… En espérant qu’ils en vendent.
Je jette un regard à Juliet et son grand sourire. Elle semble vraiment aimer cet endroit. Avait-elle un attrait pour les grands hommes forts? Le genre de femme qui aime les bucherons et les hommes des bois? Les décors rustiques et chaleureux? Bah, qu’importe au fond : la voir avec un sourire reste assez agréable.
Je prends place à la même table que Juliet :

-Pour en revenir à ce dont on parlait, ton choix est plutôt logique compte tenu des circonstances. Je ne vois pas trop pourquoi imaginer que la magie existe te rassurera pour la vie après la mort, mais pourquoi pas. Si quelqu'un te permettait d'accorder à ton vœu, qu'est-ce que tu serais prêt à donner en échange?

Je souris à Juliet et sort un stylo de mes pantalons, le même avec lequel j’ai écrit mon message pour Morris au début de la soirée. La table est recouverte d’une nappe rouge et d’une large feuille blanche. Ce dispositif est assez courant et peu couteux dans les fast-foods sans cabarets, pour éviter de salir les tables. J’enlève un bout de la nappe pour avoir une surface de contacte plus lisse, et je me mets à dessiner sur la grande feuille blanche, en même temps de parler :

-C’est simple en fait. Ou du moins, c’est simple pour moi. Si une magie permettant d’exaucer des vœux existeraient, une logique devrait régir les limites de cette magie et expliquer son fonctionnement. La première piste de recherche serait le cerveau humain (Je dessine un bonhomme-allumette avec une grosse tête et un cercle pour son cerveau). En effet, si seulement les humains ont accès à ses pouvoirs et non les animaux, car ceux-ci n’ont pas l’intellect pour formuler un vœu différent de leurs besoins à leur survie (Je dessine un chien avec une bulle de bande-dessiné qui rêve à un gros morceau de jambon), alors quelque chose doit être particulier avec eux biologiquement. Si sur le plan physique, nous recherchons dans leurs cellules sans trouver la réponse, alors ça vaudrait dire que cette chose qui nous sépare et nous donne accès à cette magie est invisible et non-quantifiable. Bref, nous parlons de l’âme. Les lois de ces âmes demeurent certes à être définis (Je dessine un petit fantôme avec des points d’interrogations sur la tête), mais une chose est certaine : elle n’est pas lié au physique, on vient de clarifier ce fait. Bref, si l’enveloppe physique se dissout dans ses plus petits éléments atomiques, alors l’âme devrait continuer d’exister d’une façon ou d’une autre. Et ainsi donc, si j’ai une telle âme en moi (J’écris mon nom sous le petit fantôme et fait une flèche le reliant au cerveau du bonhomme), alors je pourrais cesser de craindre ma mort prochaine, car je sais que malgré la dissipation de mon enveloppe charnelle, des lois différentes et un univers plus grand m’attend encore. Donc si la magie de réaliser des vœux existerait, ça pourrait même me ramener à réfléchir de nouveau à mes visions du bien et du mal et des conséquences réelles d’un meurtre (Je mets un fusil dans la main du bonhomme et dessine un cadavre à sa gauche). Après tout, ce ne serait que libérer une âme qui n’a pas besoin du physique pour sa survie. Mais encore voyez, je dis ça, et je suis partie dans une extrapolation gargantuesque, car je ne sais rien des lois de cette magie. Elle peut très bien être arbitraire et ne s’appliquer qu’aux « bonnes personnes » (Je fais un gros X sur mon Diechi-Fantôme). Mais si, tel que tu le dis, je peux faire ce vœu, alors ma vision de la biologie et de l’être humain en sera fortement changée, et je pourrais vivre selon de nouvelles valeurs et de nouvelles croyances, généralement plus optimistes que celles adoptés par la science présentement.

Je déchire le bout de papier avec mes dessins, et replace la nappe sur la table.

-Évidemment, peu importe le prix à payer, je ferais le vœu, en autant que ce prix à payer viennent APRÈS l’acquisition de mes demandes. Me le voir simplement offert ne serait pas suffisant pour changer mes perceptions du monde. Il me faudrait du concret, du tangible pour y croire. Ne jamais oublier : un fait extraordinaire nécessite des preuves extraordinaires. Et aussi…


J’affale dans mon siège :

-Et bien je n’ai pas grand-chose à perdre dans ma vie. En autant que je puisse garder ma santé mentale et rester un être autonome, capable de se déplacer dans l’espace, je crois que ce ne serait pas bien cher payer.

Et voilà. Une grande et longue explication, avec des mots précis et une bonne diction. Je pense avoir fait le tour du sujet. Ou en tout cas, j’espère, parce que je n’ai pas une grande passion pour la science-fiction et les scénarios impliquant la magie, et j’espère qu’on va rapidement changer de sujet. Je n’ai pas envie que cela se transforme en une discussion à la Winston, ce cher vieux fou de professeur de l’université, qui peut parler de scénarios philosophiques pendant des heures sans s’arrêter.

Oh et puis, merde pour la salade. Je vais me prendre un steak.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeSam 12 Déc 2015 - 10:43
avatar
Invité -
Juliet ne commanda rien et écouta les explications de Diechi qu'il voulait visiblement très interactive. Dessinant ce qu'il signifiait, il réfléchissait probablement en même temps. Il exprimait sa théorie de manière plutôt cohérente. Mais son premier postulat était probablement incorrect. Supposer que Kyu ou Bey avait une logique compréhensible était bien trop simpliste. Pour ce qu'elle en savait, les deux chatons se balançaient des humains au visage pour assouvir quelque chose. Leurs choix de recrues étaient moyens et ils ne géraient rien. Mais Diechi avait raison que le concept d'âme était probablement réel au vu que rien ne différenciait Humain et contractants. Et cette âme humaine devenait affectée par la part d'âme donnée par Kyu ou Bey. Diechi fit une autre erreur de supposition. Rien ne disait qu'une fois l'âme séparée du corps, qu'elle restait 'consciente', elle ne pouvait bien n'être qu'une énergie qui au final se dissipera parmi les autres.

Mais le flambeur allait être difficile à convaincre, voulant des preuves extraordinaires. Juliet n'avait rien de tout cela. Elle n'avait pas le moyen de deviner la maladie de quelqu'un juste en le regardant, elle ne pouvait pas se mettre le feu, elle ne pouvait pas invoquer des créatures et ainsi de suite. Elle pouvait juste invoquer son carnet, faire un passe et savoir si il y aurait des soldes demain. Mais elle pourrait trouver un moyen de le convaincre, peut-être une disparition dans un Kekkai suffira, ou alors quand il verra Bey devant ses yeux. Malgré tout, il était prêt à tout pour satisfaire ce souhait, chose très positive.

- "Très intéressant exposé mais attentions aux quelques failles dans ton raisonnement. Si un vœu existe, rien ne prouve qu'il doit suivre une logique. Ou alors, il suit une logique non-compréhensible pour nous. C'est une bien trop grande supposition. De plus, ton âme séparée de ton corps peut très bien simplement être détruite. L'âme peut n'exister qu'avec un corps, ce qui reviendrait à notre concept actuel de vie après la mort. Mais autrement, je pense que tu es plutôt correct dans ton raisonnement" dit-elle en souriant "Outre le fait de voir ton voeu exaucer, quels seraient les preuves suffisantes pour te convaincre?"

La serveuse s'approcha avec un habit sobre, pantalon et chemise. Elle avait quelques taches de graisse sur les manches qu'elle tentait de cacher en gardant autant que possible les mains dans le dos. Elle était grande avec une silhouette svelte accompagné de court cheveux noir et des yeux brun.

- "Bonjour Madame et Monsieur, avez-vous déjà fait votre choix ou puis-je vous aider de quelques manières?"

Juliet commanda une simple bière brune et regarda Diechi, attendant sa commande
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 8:19
avatar
Invité -
-Outre le fait de voir ton vœu exaucer, quels seraient les preuves suffisantes pour te convaincre?

-Un autre fait extraordinaire, qui contredirait les lois de la physique quantifiable, où j’en serais aux premières loges. J’ai beaucoup étudié l’illusionnisme et les tours de magie dans mon adolescence, et il faudrait donc me montrer quelque chose que je ne pourrais expliquer scientifiquement parlant même en ayant accès à toutes les sources d’informations sur le sujet et le temps nécessaire à leur compréhension. Par « scientifiquement parlant », je parle évidemment en lien avec les recherches complétés du moment : pourriez-vous me montrer une chose qui n’a encore été le sujet d’aucune étude, et nous en obtiendrions le prix Nobel. Ce ne serait pas tellement une magie qu’un pas de géant pour l’humanité et notre compréhension du monde.


Je veux dire : franchement, est-ce que c’est si dur à comprendre? La magie n’existe pas. Les choses qui ne sont pas explicable sont toujours expliquées par des idées idiotes. C’est ce qui a poussé à l’invention de dieux dans les différentes cultures à travers le monde : chercher à expliquer l’inexplicable. La science ne fait qu’absorber les nouvelles informations et les traiter face à comment elles réagissent en fonction des informations précédentes. Comment l’univers a débuté? La Science ne l’explique pas totalement, on ne le sait pas. Qu’il y a-t-il après la mort? La science peut l’expliquer, mais on refuse d’y croire car cette pensée nous effraie.
On me demande quelle preuve me ferait croire en la magie? Absolument rien en réalité. Pour une raison simple.

-Montrez l’internet et les ordinateurs à un homme de la période mésopotamienne, il ne pourrait pas le comprendre, il croirait à de la magie. Pourtant, cette chose est aujourd’hui explicable. Me donneriez-vous la possibilité d’exaucer un vœu, j’en croirais aussi à la magie, mais un scientifique du futur se moquerait probablement de moi, de la même façon que je me moque de l’homme de Mésopotamie. Donc si on parle de preuves, autre que d’être directement un participant de cette magie, je demanderais à lire les documents de ce « scientifique du futur » qui sait comment s’installe ce nouveau système au travers des anciennes lois connus de la physique. Donnez-moi les preuves spectaculaire pour que j’analyse moi-même, ou donnez-moi une analyse toute faite et complète du sujet… Et quelques annexes mentionnant des illustrations de ces preuves extraordinaires ne seraient pas de trop.

Je me tourne vers la serveuse que j’ai complétement ignoré alors que je parle depuis quelques secondes déjà. Je la regarde dans les yeux, sans vraiment changer d’expression faciale : je suis encore en mode « long monologue ».

-Je prendrais le steak du chef, cuisson à point je vous-pris, ainsi qu’un grand verre d’eau. En fait, laisser tomber le verre d’eau, je doute de sa qualité, je prendrais un thé vert.


Elle s’éloigne après avoir noté ma commande. Elle n’a pas l’air d’avoir apprécié mon air d’arrogance et le ton que j’ai employé. Je m’étire de tout mon long et lui rattrape le poignet pour l’arrêter. Elle sursaute, mais reprend son calme et son professionnalisme en se retournant lentement vers moi.

-Autre chose Monsieur?

Je sors deux billets de 100$ de ma veste avec mon bras droit, les roules entre mon pouce et mon index, et les cache dans ma paume. Puis, je les dépose dans la main que je retiens de la femme. Je me fais légèrement discret, car Juliet n’avait pas apprécié mon don envers le junky.

-J’ai très soif, revenez souvent pour le thé vert.

Je lui fais un sourire confiant, un clin d’œil, puis je la laisse partir. Évidemment, mon mouvement n’a pas manqué aux yeux agiles de Juliet. Avant qu’elle ne lance la moindre réplique, je lance, à la blague :

-J’espère que ce steak sera à la hauteur de tes louanges des lieux.

Parce que ce steak vient de me couter foutument cher. Mais bon, j’espère que la serveuse s’en servira pour s’acheter une blouse propre : se faire servir par une personne avec des tâches de graisses n’est pas des plus vendeur.
À ce sujet, deux possibilités sont à considérer : soit la serveuse se tait et garde le tip secret, soit elle en parle au patron. J’espère un peu pour le deuxième cas, ce dernier ira peut-être ensuite parler à ses cuisiniers…

Et eux me feront un bon steak.
J’en salive déjà, de ma bouche déshydratée d’avoir trop vomi et parler dans ma soirée.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Déc 2015 - 10:30
avatar
Invité -
Ce qui ressortait du discours de Diechi, était qu'il serait très compliqué de le convaincre. Rekor, pourtant scientifique, n'avait de loin pas posé autant de problème. Après, il était vrai que Bey était rapidement arrivé et lui avait cloué le bec, prouvant par la même occasion que ce que Juliet disait était vrai. Mais convaincre le flambeur serait très compliqué, elle allait devoir lui faire voir Bey. Mais ce n'était pas à l'ordre du jour, faire de lui un Nephil serait du suicide. Il fallait d'abord aller nettoyer son appartement, le purifier pour qu'il puisse être prêt pour sa transformation.

Diechi était ce que l'on pouvait décrire comme un fanatique de la science, un scientiste pur et dur. Tout ce qui existait était ou allait être décrit par la Science, le reste n'était que mensonges et poudres aux yeux. C'était du moins ce qu'interprétait Juliet. C'était une manière de voir les choses relativement strict et qui laissait peu de place à la moindre interprétation, à la moindre magie. C'était également une sacré confiance en les capacités de la science, confiance que Juliet n'avait pas. Il était vrai que maintenant qu'elle était de l'autre côté, qu'elle voyait la vérité telle qu'elle était, il lui était clair que le concept de Science n'était de loin pas suffisant pour expliquer tout. On pouvait tenter de justifier par de longues explications, mais ce que les humains voyaient, mesuraient et testaient n'était nullement la réalité. La Réalité, telle qu'elle était, seul Kyu et Bey, et peut-être les ombres, la voit vraiment. C'est pour cela qu'ils peuvent faire des choses strictement impossible, y compris selon la logique la plus simple. C'était la seule explication que Juliet avait pour expliquer son carnet infini, et le fait qu'à la fin de ce carnet, elle y trouvait son pouvoir passif. Le fait qu'elle pouvait, sans le moindre problème, sélectionner la page précise parmi une infinité de nouvelles pages.

Mais la serveuse fut presque agressé par un Diechi en transe, ce qui surpris grandement Juliet. Si il voulait faire d'elle une compagne du soir, il aurait mieux fait d'être moins... violent. Mais la journaliste remarqua un petit mouvement suspect, est-ce que le flambeur donnait encore quelque chose? Mais au moins, cette fois-ci cela était bien plus compréhensible.

- "Tu sais, y a des moyens plus amicaux de tenter un contact avec une jolie serveuse" dit-elle avant d'ajouter "Et bien, moi j'aime bien la nourriture sans chichi. Quand je veux une pizza, j'en veux une vraie qui finirait par te boucher les artères si tu en mangeais tout les jours. Et puis, l'ambiance c'est sympa. La plupart des personnes ici sont de bons travailleur ou travailleuse, ça change de certains cafés rempli de pique-assiette"

Juliet détestait grandement ce genre de personne qui tentait de ne fournir aucun travail et d'être récompensé malgré tout. Ce n'était pas que les pauvres ou les sans-abri, elle trouvait même qu'il y avait un plus grand nombre de ces piques-assiettes dans la classe moyenne.

- "Dans tout les cas, tu es très exigeant du point de vue des preuves. Je vais devoir venir avec un camion de papier pour ne serait-ce que soulever la doute chez toi on dirait" dit-elle amusée "Mais tu as une confiance quasiment aveugle dans les capacités de la Science, comment ça ce fait?"

En cuisine, l'on s'agitait pour fournir un plat de haute qualité à Diechi, prêt dans les temps. Il allait d'ailleurs être servi avant tout le monde. La serveuse revint avec le thé et la bière. Elle sourit à Diechi, rassurée que ce n'était pas un simple pervers

- "Faîtes-moi signe quand vous voudrez avoir de nouveau du thé, c'est la maison qui offre" dit-elle avant de repartir s'occuper des autres clients.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeSam 19 Déc 2015 - 23:27
avatar
Invité -
-Dans tous les cas, tu es très exigeant du point de vue des preuves. Je vais devoir venir avec un camion de papier pour ne serait-ce que soulever la doute chez toi on dirait. Mais tu as une confiance quasiment aveugle dans les capacités de la Science, comment ça se fait?

Je souris. Juliet à l’air de bonne humeur. À moins qu’elle ne sourit que de nervosité.

-La Science se doit d’être exigeante sur les preuves, sinon on tombe dans le royaume des hypothèses et des croyances. C’est pour ça qu’on peut s’y fier.

Pour ma part, je commence à m’inquiéter de Juliet. Elle tient encore à parler de surnaturel. Elle semble vraiment vouloir me montrer que la magie existe et que nos vœux se réalisent. Noël est dans près d’un mois, on reverra pour les vœux d’ici là. Pour l’instant, j’essaie de trouver la logique analytique qui lit les pensées de Juliet. Elle va dans un casino pour enquêter pour son journal, elle a une arme à feu et semble intelligente, puis elle s’intéresse à Nina et me parle maintenant de vœux et de magie…
C’est tellement étrange, je n’y comprends rien. Il doit forcément avoir un lien entre toutes ces choses, mais je n’arrive pas l’identifier. C’est vraiment particulier… Parles-t-elle seulement de ce qui lui passe par la tête sans réfléchir? Est-elle nulle socialement et essaye d’entretenir la discussion? Je dois dire que je la comprends si c’est le cas. Je vais essayer de diriger la conversation ailleurs, quelque part qui nous rend tous les deux confortables.

-Juliet, tu… Je peux vous tutoyer? Je dois dire que tu m’emplie de confusion. Tu te dis curieuse, mais si tu voulais poser des questions à quelqu’un sur le surnaturel et la magie, tu as choisis la mauvaise personne dans ce casino. Je suis le fils de la légendaire Diana Steins, alors je respire la science! Je ne crois en l’âme que telle qu’elle est présentée dans le code de Steins à la page 43, alors parler de métaphysique avec moi pourrait être assez ennuyant.

Bon et voilà. Je l’ai dit, que je suis le fils de Diana. Avec un peu de chance, elle ne saura pas que je suis l’échec de la famille, le dixième… Quoique mon nom en italien vend un peu la mèche. Mais bon, elle devrait comprendre mon point de vue à présent. Comment un descendant de Diana pourrait croire en une chose aussi stupide que la magie, et sans preuves de plus?
Le sujet devrait changer à présent: le sens journalistique de Juliet sera surement en feu à l'idée de pouvoir interviewer le fils de la grande Diana...

La serveuse arrive et je comprends rapidement que la serveuse à parler de mon don à la cuisine, parce que ce steak sent le paradis. C’est presque dommage de croire que je ne pourrais pas y faire l’honneur de le manger au complet : mon estomac tout retourné ne saurait manger une aussi grosse portion. Je découpe un morceau : la cuisson est parfaite. Je me tourne vers la serveuse et la remercie avec un sourire. Oui, c’est une bonne travailleuse. Je devrais penser à lui laisser un pourboire après mon repas…

Oh oui, c’est vrai. C’est déjà fait.



[HRP: Petit rappel, personne ne connait Diana, à moins d'être un scientifique, et encore là... Diechi pense qu'elle est légendaire, mais ce n'est pas le cas du tout.]
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeDim 20 Déc 2015 - 16:17
avatar
Invité -
Diechi semblait sincèrement croire que la Science était fiable. Le pauvre flambeur risquerait de tomber des nues quand il découvrira l'existence des Seraphs, des Nephils et des contracteurs. De tout ces procédés qui violent la science et la logique de plus d'une manière. Aucun respect des énergies, création de matière ex-nihilo, déplacement instantané, lecture de l'âme, et ainsi de suite. Rien ne collait à la science et ce n'était nullement des choses encore inexpliqué. Juliet ne serait pas suprise que Kyu et Bey puissent, si ils le désiraient, annuler la gravité, inverser le temps ou tout simplement changer les lois de la physique d'un claquement de doigt, ou de papattes.

Le sujet semblait d'ailleurs être clos vu que Diechi précisait qu'il n'était pas la personne à qui poser des questions surnaturelles. Juliet sourit, elle ne cherchait nullement des réponses étant donnés qu'elle les avait déjà. Elle tâtait simplement le terrain pour voir et tenter de deviner comme Diechi réagirait. Pour le moment, elle imaginait qu'il aurait bien besoin d'un soutien lors de sa transformation pour ne pas devenir fou. Il mentionna d'ailleurs son illustre mère, Diana. La journaliste chercha dans sa mémoire mais ne trouva aucune Diana Steins. Peut-être était-elle connue dans la communauté scientifique, dans tout les cas elle n'avait pas percé tel d'autres scientifique comme Einstein, Newton, Heisenberg, ...

- "Comme tu voudras, je ne vais pas philosopher sur quelque chose qui ne t'intéresse nullement. Mais je dois avouer que je ne connais pas du tout ta mère, je ne suis probablement pas suffisamment initiée dans les milieux de la Science pour la connaître. A-t'-elle reçu un prix Nobel par hasard? Et qu'entends-tu par l'âme décrite en page 43?"

Juliet nota d'ailleurs que Diana avait le même orgueil que certains scientifiques de renoms. C'était tout de même bien triste que de donner son propre nom à une invention. Le steak de Diechi semblait des plus appétissant, dommage que la journaliste ait déjà mangé ce matin. Elle but tranquillement sa bière.

La serveuse était soulagée de voir que le steak était bon et retourna en cuisine pour prévenir que c'était bon. Elle retourna ensuite à son travail
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeSam 26 Déc 2015 - 21:06
avatar
Invité -
-Comme tu voudras, je ne vais pas philosopher sur quelque chose qui ne t'intéresse nullement. Mais je dois avouer que je ne connais pas du tout ta mère, je ne suis probablement pas suffisamment initiée dans les milieux de la Science pour la connaître. A-t-elle reçu un prix Nobel par hasard? Et qu'entends-tu par l'âme décrite en page 43?

Je passe proche de m’étouffer avec mon steak à sa remarque. Elle ne connait pas ma mère? Et elle se dit journaliste? Humm… Il est vrai qu’elle est assez jeune, mais si elle s’intéresse un tant soit peu aux nouvelles importantes, elle aurait entendu parler de ma mère depuis une bonne dizaine d’années. Mais il vrai qu’elle est morte depuis bientôt 20 ans, alors j’imagine qu’une jeune journaliste, qui en plus recherche d’avantage le paranormal que les scoops scientifique, pourrait ne pas la connaitre…
Même si je devrais trouver cela effroyable, cette pensée me rend heureux. Une personne qui ne connait pas ma mère. Qui ne me jugera pas comme étant son meurtrier, l’échec de la famille. Je pensais que j’aimais le fait d’être le fils d’une légende, mais pour la première fois depuis je ne sais combien de temps, j’apprécie l’anonymat. À croire que j’aimerais refaire ma vie, et me fondre à la foule sans être jugé.
Mais bon, cela s’appelle un sentiment de fuite, et il ne m’aidera pas à porter le fardeau qui est la mien.

-Le Code de Steins est une œuvre magistrale de la science moderne, qui fait le tour des concepts flous et des réponses dont la science a de la difficulté à répondre, ainsi que des conceptions illégitimes de diverses religions humaines. Puis, le Code offre une explication logique englobant ces questionnements. La page 43, et en continuant, Diana parle des concepts de l’âme et de la neurobiologie humaine et animale, en expliquant les erreurs et/ou possibilités de ces concepts pour le futur de la science. Pour ce qui est des prix Nobels, ils sont là pour récompenser une carrière aboutie dans les sciences : ma mère est morte trop jeune pour recevoir cela.


C'était du moins ce qu'Ottavo m'avait dit. J'n'avais pas fait davantage de recherche sur le sujet.
Je fini de boire mon thé à la paille, un bruit de succion m’avertissant que j’ai atteint le fond du liquide. Toute cette nourriture me fait le plus grand bien, et je vois déjà la serveuse revenir pour me donner un autre thé. Je la remercie et le tourne vers Juliet :

-Pardonne-moi, mais mon cellulaire est vide de batteries, pourrais-tu me prêter le tiens? Je souhaite contacter une personne qui pourrait me reconduire chez moi, et je n’ai pas… Envie d’appeler un autre taxi.


[HRP: Mon plus court post à vie, puisse les Dieux me pardonner]
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeMar 29 Déc 2015 - 20:18
avatar
Invité -
Juliet avait parfois entendu l'orgueil de certains scientifiques qui, surtout par le passé, pensait avoir réussit à trouver la solution à tout, d'une simple formule. L'époque où l'on pensait que la mécanique était la solution de tout, puis l'époque où le nucléaire était la réponse à tout, et récemment que l'ADN était réponse à tout. Mais, à chaque fois, la Science s'était profondément planté. Il y avait certains scientifiques, comme Rekor, qui en était conscient. Sans compter qu'il avait désormais toutes les connaissances chimiques au monde. Mais il existait une seconde catégorie, dans laquelle Diechi, ou du moins sa mère, devait se trouver.

Une œuvre magistrale, aux dires du flambeur, qui détenait la solution à tout les problèmes du genre humain, qui éliminait les 'problèmes' causé par la religion et les concepts flous de l'être humain. La journaliste sourit, plusieurs groupes de personnes avaient tentés de prouver que ce qu'ils disaient réglait les mêmes problèmes. Le premier, et le plus flagrant, qui venait à l'esprit de Juliet était le très cher communisme qui lutta contre les religions violemment. Et tout le monde avait vu le résultat plutôt mitigés. Mais l'envie d'éradiquer les questionnements religieux était honorable aux yeux de la journaliste. Après tout, elle n'était nullement croyante, estimant que seul la Raison existait. Sa mère n'avait jamais eu l'occasion de recevoir le prix Nobel, étant décédée avant l'heure. Mais quelqu'un aurait probablement pu continuer ses recherches non? Ou alors Diana était de ces 'génies' mégalomanes et paranoïaque qui crypte leurs recherches de sorte que plus personne ne puissent les comprendre?

- "Tout d'abord, toutes mes condoléances pour ta mère. Tu as l'air de la tenir en très haute estime" dit-elle alors que la Serveuse avait ramené un verre pour Diechi "Est-ce que tu ne pourrais pas continuer ses recherches? Ou quelqu'un de ta famille. De sorte que son travail ne parte pas dans sa tombe. Ce serait dommage pour quelque chose que tu décris comme capable de changer notre compréhension de la science"

Elle chercha en même temps dans son sac puis lui tendit son téléphone portable. Heureusement, l'objet n'avait rien malgré toute leurs courses. C'était un smartphone normal, avec une coque dur et protectrice. Ce n'était pas spécialement joli, mais au moins cela faisait l'affaire. Le téléphone avait été déverouillé et Diechi pouvait téléphoner

- "Tiens, appel qui tu veux. J'ai un forfait pour les USA"
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeDim 10 Jan 2016 - 22:08
avatar
Invité -
[HRP: Le plus grand retard ever! Mais avec les fêtes terminées, ça devrait mieux aller pour le futur. Vraiment désolé ^^' ]

-Est-ce que tu ne pourrais pas continuer ses recherches? Ou quelqu'un de ta famille. De sorte que son travail ne parte pas dans sa tombe. Ce serait dommage pour quelque chose que tu décris comme capable de changer notre compréhension de la science.

En effet Juliet. C’était littéralement la même pensée qui occupait mon cerveau vingt-quatre heures sur vingt-quatre avant que Nina ne meurt. Maintenant, évidemment, c’est le dernier cas qu’i s’y retrouve mais… Diana… Ses travaux étaient impossibles à décodés pour les scientifiques des laboratoires. C’était du moins ce qu’en disaient Ottavo et Ferdisson, le nouveau rechercheur en chef de l’organisation. Je ne suis jamais rentré dans la chambre d’études de Diana, là où se trouve tous les documents de ses recherches, et lieu de ma naissance... Maintenant que j’y repense, peut-être bien que j’y suis allé lorsque j’étais plus jeune, mais mes souvenirs de la chose en reste hasardeux.
Évidemment, j’ai déjà pensé à la possibilité de reprendre ses travaux, mettre de mon temps à décoder son écriture… Mais Ferdisson m’en interdit l’accès. Il faut dire qu’il est le plus grand fanatique de ma mère qui n’est jamais existé, et vu mon histoire et le fait que j’ai causé sa mort… Je peux comprendre son désir de me tenir loin des derniers vestiges de son idole. Pour ce qui est d’Ottavo… Je ne pense pas qu’il s’intéresse moindrement à Diana. Je pense d’ailleurs que c’est pour cela que Ferdisson le laisse travailler à la compagnie. Je ne suis pas certain de son job dans l’administration, mais je suis certain qu’il ne travaille de près avec Ferdisson. Ces deux-là se détestent, parce qu’Ottavo n’arrête pas de prendre ma défense devant lui. Il est bien comme grand frère… D’ailleurs, il faut que je l’appel pour qu’il vienne me chercher.
Juliet me tend son cellulaire, ouvert de façon à ce que je fasse un numéro :

-Tiens, appel qui tu veux. J'ai un forfait pour les USA.

-Merci beaucoup.

Je ne sais pas trop où en est ma relation avec Juliet. Pour être honnête, je ne suis pas le meilleur pour estimer mon niveau de connexion social avec d’autres individus. Pour l’instant, je me sens plutôt à l’aise en se présence, mais je crois que c’est le genre de sentiment qui disparaitra au bout d’une journée ou deux.
Je compose le numéro de cellulaire de mon frère. Comme d’habitude, il répond immédiatement :

-Diechi?

-Hey Ottavo… Tu pourrais passer me prendre?

-Qu’est-ce qui s’est passé? Tu as tout perdu au Casino? Tu ne peux pas te payer un taxi?

-Euh… C’est une très longue histoire. Peux-tu venir me prendre? Je suis à une sorte de resto-pub-retro appelé Le Cercle Ouvrier, dans le Quartier…

-Quartier Est. Oui, je sais où c’est. Je remonte vers Palema, je suis là dans moins d’une heure. Tiens bon frérot.

Il ferme la ligne. Ce type à un talent fou pour mémoriser des cartes et des lieux. Il a un GPS dans la tête, et il l’entretient sans-arrêt dans ses voyages. Il avait l’air inquiet, j’aurais peut-être dû le rassurer quelque peu. Il est du genre à rouler à des vitesses anormalement hautes sur l’autoroute, et je ne veux pas qu’il se retrouve dans un accident.
Je soupire et redonne le cellulaire à Juliet, puis je découpe les derniers vestiges de mon steak. Je jugerais qu’il est de qualité AAA tellement il est tendre. Puis je me rends compte que je n’ai pas répondu à Juliet :

-Elle est morte en me donnant naissance. Je ne l’ai pas connu. Je ne fais que répéter ce qu’on m’a dit d’elle. Mais je suis honoré d’être de sa descendance. Pour ce qui est de reprendre ses recherches, les laboratoires Steins n’ont pas cessé d’exister. Alors j’imagine que quelqu’un là-bas occupe ses journées à décodés ses journaux dans ce but… Pour ce qui est de moi…


Non, vraiment, il vaut mieux que je ne m’approche pas de l’œuvre de ma mère. Si je fais cela, Ferdisson sera probablement dans une colère folle et il poussera surement mon frère à perdre son emploi.

-Je… Je ne suis qu’un brillant cerveau de 19 ans, sans vraiment d’attache à ce monde. Je ne suis pas proche d’arriver à cheville de génies telles que ma mère ou sa première fille, je ne pense pas pouvoir changer la perception du monde de qui que ce soit. La dernière personne que j’ai influencée de la sorte s’est enlevée la vie.


Je sirote mon thé, mes pensées tournées de nouveau vers Nina et Diana. Super, un mix de mes deux sujets de réflexions préférés…

-Non, j’ai mes talents mais… à moins que je ne rejoigne l’armée, ce qui irait contre mes désirs de rester en vie tout en augmentant mes probabilités d’être blessé, mes talents pour la stratégie et les tactiques ne sont pas des plus évidentes à mettre en pratique. Alors je vais au casino. C’est comme un champ de guerre, où je suis aux commandes, mais où personne ne meurt. Enfin, excepté pour ce soir.

J’avale la dernière bouchée de mon steak, puis je réalise :

-Tout cela doit vraiment t’ennuyer, je suis désolé. Tu as probablement ta propre petite liste de questions que tu souhaitais me poser. Et mes analogies de combattant doivent te sembler puériles et insignifiantes, tels les désirs de testostérones d’un gamin qui se pense plus fort que tout le monde. Je disais juste que, être champion d’échec ou savoir gagner à pratiquement tous les jeux de cette terre ne font pas de moi quelqu’un d’utile à la société. Le mieux que je peux faire faire, c’est…

En fait, je n’ai pas de but sur cette terre. Aucun rêve, aucune aspiration. Rien qui ne me retient à cette identité qu’est Diechi Steins, sinon la fierté d’être le fils de Diana, et la honte d’être la raison de sa mort… Je souris à Juliet :

-Je ne peux que suivre ma curiosité, et poursuivre les mystères.

C’est la seule chose qui puisse donner le moindre sens à ma vie. Comprendre, encore et toujours plus de choses.
Et aussi, la serveuse qui m’apporte un troisième thé.
Ça aussi, c’est bien.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeMer 13 Jan 2016 - 17:25
avatar
Invité -
Juliet écouta tranquillement la discussion que Diechi avait avec Ottavo. Rien de croustillant malheureusement. La journaliste récupéra son téléphone et écouta avec interêt toutes les réponses du flambeur.

Il n'avait jamais connu sa mère, ce qui pouvait peut-être expliquer sa description des plus idéalistes de sa mère? Les gens qui la connaissait, du moins ceux qui interagissaient avec Diechi, devaient vraiment l'admirer. Par moment, l'on aurait pu croire à une secte. Les laboratoire Steins existaient, ils devaient donc être lié à cela et il valait peut-être la peine de faire des recherches sur eux avant l'arrivée du flambeur dans la Famille.

La description qu'il faisait de lui-même était dur à interpréter. Etait-ce de la fausse modestie? Se décrire en tant que 'simple' génie était plutôt osé, et dire que le reste de sa famille était encore mieux c'était encore pire. Il avait probablement une dépression sous-jacente au vue de sa manière de parler, mais rien d'ingérable une fois l'ombre éliminée. Sans compter qu'il se voyait en tant que bon stratège et tacticien.

Plus Diechi parlait, plus Juliet était persuadée que l'avoir en tant que Nephil serait une bonne chose, surtout si c'était elle qui le transformait. Il n'était peut-être pas du genre à être reconnaissant, mais peut-être qu'en découvrant tout ce qu'elle avait à lui offrir, il le deviendrait. Grâce à cela, elle aurait des contact dans une puissante entreprise scientifique qui fait des choses inconnues. Sans compter qu'elle aurait la possibilité d'utiliser un autre cerveau pour des analyses de risques et de combat. Diechi aurait quelques problèmes pour diriger au vue de sa difficulté de prendre contact avec les gens... Quoique, c'était discutable vu qu'il avait su manipuler les deux mafieux... Mais ce qui était sûr était que c'était une personne intelligente qui saurait voir en Juliet un avantage indéniable à avoir comme alliée.

- "Ne t'excuse en rien, c'est tout très intéressant ce que tu me racontes. Il est important de penser de manière guerrière alors ça ne me dérange nullement. Nous vivons dans un monde en guerre constante, simplement que la plupart des gens ferment leurs yeux à cela, trop effrayés pour voir la liberté" dit-elle en souriant "Tu sais avec tout ce que tu me racontes, je me dis que j'aimerais bien te revoir pour parler de quelque chose d'un peu spécial. Je ne vais pas trop t'en dire pour le moment, je dois préparer divers choses, mais que dirais-tu si je te disais que je pouvais exaucer ce que tu désires le plus?"
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeDim 17 Jan 2016 - 23:16
avatar
Invité -

-Tu sais avec tout ce que tu me racontes, je me dis que j'aimerais bien te revoir pour parler de quelque chose d'un peu spécial. Je ne vais pas trop t'en dire pour le moment, je dois préparer divers choses, mais que dirais-tu si je te disais que je pouvais exaucer ce que tu désires le plus?

Je reprends mon air jovial, une grimace ressemblant vaguement à un sourire au visage. Encore une fois, on retournait sur la question de ce que je désir le plus, et de mon vœu le plus cher.

-Je crois que tu sais ce que je dirais et dirai face à cette offre, car je l’ai déjà dit assez clairement. Si en ayant préparé ces divers choses, tu peux me prouver que tu as la capacité de m’accorder les dons psioniques que je souhaite, ce dont je doute fort, alors tu en bouleverserais mon univers, et peut-être me donnerais tu même un but à ma vie.


Je joue avec la paille de plastique dans mon thé du bout des doigts. Je lance un regard crâneur à Juliet. Si elle est aussi intelligente que je le pense alors, cette question n’est pas inutile. Elle en attend plus de ma part. Après tout, personne ne peut lire dans les pensées d’autrui, la seule façon de lui communiquer une information qui lui plairait est d’ouvrir ma bouche et de lui parler de ce qui me joue dans le crâne.

-Je crois aussi que tu as devinez à travers mes discours que je souffre d’une dépression et que tu comptes profiter de ce fait. Personnellement, je n’y vois pas d’inconvénient, si tu m’offres une voie de sortie, je suis certain qu’un marché favorable pourra être concocté. Par contre si tu as l’intention de « résoudre mes problèmes » avec une drogue spéciale ou une autre chose qui ferait de-moi ton esclave ne serait-ce que pour une autre dose, je tiens à te prévenir que je serais tout à fait capable d’analyser et recréer n’importe quelle substance que tu pourrais me procurer.


Je glousse et met mes deux mains devant moi, comme pour plaider l’innocence :

-Ne te méprends pas, je ne suis pas encore en train de sombrer sous la paranoïa et l’idée que tu cherches à me manipuler. Je cherche simplement à rester critique de ma situation. Non, vraiment, c’est car si tu as le pouvoir d’exaucer ce que je désire le plus, j’ai une question bien plus cliché en tête : pourquoi moi? Qu’est-ce tu gagnes à ramasser des inconnus et leur offrir de réaliser leurs désirs les plus grands? Je t’avertis, si tu me dis que tu le fais bénévolement, sans rien demander en retour, je vais te dire d’aller te faire voir et t’acheter un billet d’avion pour le Congo. Verras le bien que tu pourras faire là-bas.


La serveuse vient ramasser mon assiette, me demandant si j’ai apprécié mon repas. Je la remercie d’un chaleureux sourire. Ce fut tout à fait le cas. Je me sens remis debout et bien plus stable que quelques heures auparavant. Je tousse et siphonne de mon thé dans ma paille, avant de lancer, un sourire sincère au visage :

-Maintenant que cela est sur la table, je serais enchanter qu’on se revoit.

Je sais. Je sais ce qu’elle pense. Elle déteste probablement mon attitude présentement. Je suis froid et distant. C’est mieux ainsi. Je ne suis pas bien placer pour me faire des amis. Avec mon petit monologue, Juliet saura que je tiens à garder notre prochaine rencontre absolument professionnelle et non-amicale. Plus de resto-bar ou d’aventure dangereuse, et surtout pas de discussion philosophique. C’est mieux pour elle, et pour moi. Offrir du support à quelqu’un souffrant de dépression peut développer chez cette personne une dépendance affective souvent destructrice pour l’individu. C’est à moi de m’aider moi-même, et je suis certain d’en avoir la capacité et la force mentale, sans l’aide d’une « amie ».

Le regard de Diechi Steins se fait distant, alors que sa main se crispe sur sa boisson. Oui, juste lui et son cerveau. Il n’avait pas besoin d’amis. Il n’apportait que la mort avec lui. Il pouvait très bien s’en sortir sans personne. Et alors que son grand ego fragile s’occupait d’emplir la tête de Diechi de ces pensées, à quelques kilomètres au Sud, Ottavo brûle un feu rouge, les yeux froncés et la tête en ébullition, alors que sa voiture fonce sur la route sombre de cette nuit tardive.

-J’ai tout à gagner à te laisser mourir, alors pourquoi est-ce que je me dépêche d’aller là-bas? Et merde!

Le pied écrase l'accélérateur.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Jan 2016 - 18:18
avatar
Invité -
Bien entendu que Juliet connaissait déjà la réponse, sinon elle ne lui poserait pas la question. Mais elle voulait avoir une certaine certitude devant ce Diechi au psyché des plus complexes. Elle pourra utiliser les pouvoirs des Nephils l'accompagnant pour prouver à Diechi qu'elle disait des choses vraies. Elle allait donc devoir trouver des collègues aux pouvoirs inexplicables... Son carnet pouvait peut-être le faire réfléchir un peu, mais il prétextera que c'est un tour de magie, et que l'infini n'est pas possible sur cette terre... Au pire, la présence de Bey devrait suffire.

Diechi lui expliqua ce qu'il ressentait, une dépression. Ca, effectivement, elle le savait mais pas nécessairement grâce à son discours mais grâce au savoir ésotérique qu'elle avait. Diechi semblait étrange, cela était un fait. Il avait un comportement dangereux voire auto-destructeur. Il avait besoin de ressentir des choses et de se sentir comme quelqu'un de bon dans ce qu'il fait, de compétent. Il était suffisamment orgueilleux pour être persuadé de pouvoir déjouer tout les pièges que Juliet pourrait peut-être lui tendre. Cela était peut-être vrai, si la journaliste n'avait pas comme collègue un certain Rekor Veroth, capable de briser la science pour faire de la chimie ce qu'il désire. Mais elle ne comptait pas faire de lui un esclave. Même si elle le voulait, c'était trop risqué. Dans l'idéal, elle voulait que Diechi soit un allié inconditionnel.

Juliet ne trouvait pas qu'il tombait dans la paranoïa, cette fois-ci en tout cas. Il avait un discours bien plus lucide et ordonné que les autres fois. Il avait d'ailleurs totalement raison, elle avait quelque chose à y gagner. Elle lui sourit, contente de tout son discours

- "Bien entendu que je ne fais pas cela gratuitement, tu as vu suffisamment de moi pour savoir que je ne suis pas une personne charitable. Mais je ne suis pas quelqu'un d'abuseur. Je suis pour que chacun, dans une négociation, se retrouve gagnant et c'est uniquement ce que je te propose. Pour être totalement honnête, j'espère pouvoir profiter de ton intellect et de tes capacités pour m'aider à prouver mon importance à des personnes qui sont comme moi. Je te montrerais les preuves que tu désires mais, étant donné que tu es plus intelligent et méfiant que d'autres personnes à qui j'ai proposé la même chose, je te montrerais que lors de notre prochaines rencontre l'étendue des possibilités. " dit-elle en le voyant perdu dans ses pensées "La rencontre sera carte sur table, pas d'entourloupe de ma part. J'en donne ma parole, pour ce qu'elle vaut. Je ne piège pas les gens compétent"

Bien que, objectivement, sa parole n'avait aucune valeur, elle espérait que cela prouverait à Diechi qu'elle n'était pas méchante. Il avait beau être étrange, Juliet pouvait voir en lui un potentiel et, si il l'aidait, pourrait même l'apprécier. Certes, elle ne le verrait pas comme un égal (elle ne voit personne comme tel), mais comme une personne ayant une certaine valeur

[Vala, un peu court mais j'essaie de rattraper tout mon retard :3]
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeDim 31 Jan 2016 - 0:50
avatar
Invité -
[HRP : Tu peux passer mon tour au Quartier Ouest ^^]

-La rencontre sera carte sur table, pas d'entourloupe de ma part. J'en donne ma parole, pour ce qu'elle vaut. Je ne piège pas les gens compétent.


Encore une fois, je peux sentir son ton honnête. Elle prend toujours une certaine forme défensive lorsqu’elle souhaite prouver sa bonne volonté. Et jusqu’à maintenant, ce fut le cas. Bon, son discours était remplie de légères paroles flatteuses et d’adjectifs très puissant dans la mise en vente d’une produit ou d’une offre. Elle tente de me faire sentir spécial et intelligent, que cette situation sera adapté à moi parce que je suis spécial. Je vois facilement toutes ces choses et pourtant…
J’ai bien envie de la croire.

C’est vrai quoi, j’ai l’impression qu’elle ne souhaite vraiment qu’un marché qui nous rend tous les deux heureux. Je n’ai pas l’impression qu’elle cherche à m’abuser, plus qu’elle a simplement peur que je refuse. Comme si sa promotion ou son renvoie dépendait de ma décision, ou un truc du genre.

-Ok très bien.

Je pousse la vaisselle de la table et j’arrache un nouveau morceau de la nappe de papier. J’écris rapidement dessus quelques infos :

-Voici mon adresse. J’habite au Quartier Ouest, proche de la station de passage D-1. Je ne sais pas si tu trouveras un moyen de passer la sécurité pour aller me rencontrer, mais de la façon dont je le vois, je pense que tu veux plus qu’on conclue cette entente que moi je ne le désire. Alors la chose la plus logique serait que vous fassiez les premiers pas vers moi, toi et les « personnes qui sont comme toi ». Si vous arrivez à venir me voir, on pourra discuter dans la sécurité de mon chez-moi. Aussi, vous pourrez inspecter le lieu où ma Nina s’est enlevé la vie, puisque ça semblait tellement vous intéresser en début de soirée.


C’est aussi un lieu empli de caméras. Non seulement j’y serais en sécurité, mais en plus, je pourrais revisionner les caméras plus tard pour voir si leurs « dons magiques » sont réels ou de simples tours de passe-passe, sous tous les angles.
Et alors que ces pensées me traversent la tête et que la serveuse vient déposer la facture, une voiture noire vient foncer à 100 miles à l’heure vers la porte du bâtiment, avant de freiner en quelques secondes à mort, évitant l’impact, mais laissant le son crissant des pneus arracher les tympans de tous. Une énorme masse noire en sort, un long manteau noir aux épaules, une main gantée claquant la porte et l’autre caché dans sa poche. L’homme défonce presque la porte du restaurant, scrutant d’un regard intense la salle, le corps crispé. Il a le crâne rasé et une barbichette de motard. Malgré les hommes forts et géants mangeant dans le restaurant, il est quand même plus large et intimidant que qui que ce soit dans la salle. Et évidemment, je le connais.
C’est mon frère Ottavo.
La voiture noire, bien que je ne puisse pas bien la voir dans la noirceur est notre Tesla Model S de luxe modifié pour la vitesse.

Ottavo regarde la salle. La tension est palpable. Tout le monde le regard, pétrifié sur place. Sa position laisse croire qu’il cache une arme dans son manteau. Personne ne veut le faire réagir et faire partir la première balle dans sa direction. Puis, finalement, son regard croise celui le mien et il relaxe.

-Putain frérot, il se passe quoi ici? Où était l’urgence?

Je craque un sourire alors que le reste du restaurant est encore immobile.

-J’ai peut-être sonné plus alarmant que nécessaire. Tout va bien Ottavo.

Finalement, ses énormes épaules s’abaissent et il reprend son sourire. Il se tourne vers le reste de la salle et s’excuse de son entré marqué. Il s’avance vers les cuisines et sert la main d’un homme au chapeau de chef blanc. Les deux hommes parlent fort et tous peuvent entendre leur discussion :

-Désolé Dimitri, j’ai pensé que quelque chose s’était passé à ton merveilleux restaurant.

-Ça va mon ami. Tout va pour le mieux ici. Le jeune homme est ton frère? Ça expliquerait la générosité dont il a fait preuve envers notre employé. La bonté est-elle de mise dans votre famille?

-Il semblerait bien Dimitri. Encore désolé du dérangement.

Puis il s’approche de ma table, et les conversations commencent à reprendre aux autres. Il s’arrête à côté de la serveuse qui venait de déposer notre facture et lui fait un sourire charmeur. C’est la première fois que je vois mon frère avec cette expression. Il prend sa main e ty dépose un baiser :

-Désolé de t’avoir secouée Bella. Tu es encore au travail de nuit de ce que je vois. Tu veux aller prendre un verre un jour de congé?


Elle rougit et joue avec sa manche graisseuse. Je ne sais absolument pas comment réagir. Pour être honnête, je suis très mal à l’aise, alors je ne fais que regarder avec des yeux ronds et étourdis.

-Pardon Ottavo, mais je suis avec Marco maintenant. Je ne peux pas…

-Je comprends Bella.

Sur quoi, il se retourne vers moi et Juliet, un grand sourire au visage. Il me regarde en premier, me faisant un clin d’œil, mais je peux aussi sentir la tension sur son visage. Il a foutument envie de savoir ce qu’il s’est passé ce soir. Puis, il sourit à Juliet :

-Enchanté. Vous devez être Juliet Hopkins. J’ai vu votre photo à côté d’un de vos articles dans le Wake Up Palema. Alors, que voulez-vous avec mon frère?


Là ou je suis bon en mathématiques, mon frère est un Dieu pour se souvenir de noms et de visages différents. Ses talents sociaux sont incroyables… J'aimerais avoir le même talent que lui pour gérer les gens. Tellement d'erreurs auraient pus ainsi être évités...

Ottavo garde sa main gauche crispé sur son revolver. S’il apprenait qu’elle enquêtait sur lui et ses travaux aux laboratoires Steins pour développer des armes biologiques, cela voudrait dire que les choses tournaient mal. Et si Diechi s’était décidé à l’aider…
Ça signifierait qu’il serait enfin temps de mettre une balle dans la tête de ce dixième enfant.
Ottavo garda son sourire d’ange, donnant sa main droite à l’avant pour serrer celle de Juliet.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeMer 3 Fév 2016 - 11:02
avatar
Invité -
Finalement, après moult lutte, Juliet avait réussi la première partie de son plan! Diechi accepta d'envisager qu'elle puisse venir chez lui pour organiser son recrutement. Il lui donna l’adresse et surtout quelques précieuses informations. Ils allaient le rejoindre dans son appartement, ce qui allait faire d'une pierre deux coups : recrutement de Diechi et élimination de l'ombre. Son emplacement dans le quartier ouest n'était que légèrement problématique. Un peu de Kekkai, un peu d'utilisation de ses pouvoirs et toutes les portes pouvaient être prises. Il faudrait juste bien préparer leur itinéraire. Pour plus de sureté, il faudrait trouver des gens compétent et pas ambitieux, ainsi ils se battraient contre l'ombre et Juliet allait pouvoir recruter Diechi les doigts dans le nez. L'apparition de Bey pourrait probablement suffire à convaincre même le plus réticent des hommes, et au pire Juliet lui proposera de tenter malgré tout de faire un vœux. Il ne pourra que la croire une fois qu'il sera transformé.

- "Merci beaucoup, tu ne seras pas déçu" dit-elle en notant l'adresse "Effectivement, ton appartement est très intéressant"

Soudain, un dérangé mental faillit détruire le restaurant avec sa voiture. Il y eut ensuite l'entrée d'un molosse à l'air tendu et qui cachait probablement une arme. Juliet le regarda, plus curieuse que vraiment inquiète. Elle avait toujours son arme d’invocable et, si nécessaire, pouvait s'enfermer dans un Kekkai. Alors elle comptait plutôt voir ce qu'il se passait.

Ce n'était en réalité que le frère de Diechi qui avait paniqué en attendant son frère l'appeler à l'aide. Il était un peu à cran ce Ottavo ou Diechi avait une valeur autre? Ce serait intéressant à creuser. Ottavo connaissait d'ailleurs le patron, et également la serveuse qu'il avait fait sienne. La réaction de cette dernière était risible aux yeux de Juliet, on aurait dit une enfant! Jamais elle-même ne serait niaise et abrutie par l'amour, elle en était persuadée. Bien que parfois cette pensée l'attristait, il suffisait qu'elle se rappelle toutes ces personnes qui devenaient molles et mielleuses quand Cupidon frappait pour reprendre du poil de la bête, ça et un petit verre de Whisky pour le soir.

Mais Juliet fut flattée qu'enfin quelqu'un reconnaisse qu'elle avait écrit plusieurs articles. Cela faisait du bien la reconnaissance tout de même. Elle se leva pour lui serrer la main

- "Enchanté. Et bien, j'ai rencontré votre frère au hasard dans un casino et c'était un sacré énergumène, dans le bon sens du terme je précise. J'ignorais qui il était et ce n'était de toute façon pas ce qui m'intéressait. Bien que les sciences ont visiblement failli profiter du génie de votre mère, ce n'est pas mon domaine et donc n'y connait pas grand chose. Alors, tout ce que je voulais à votre frère, c'était le connaitre un peu mieux, rien de plus, rien de moins. Ma casquette de journaliste est rangée pour ce soir"

Cela se voyait qu'Ottavo était tendu. Juliet avait donc parlé calmement et avec un ton doux et souriant. Elle n'avait aucune raison de le mettre à dos. Elle n'allait pas également lui dire qu'elle comptait le recruter dans ce qui pouvait être assimilé à une Secte magique... Elle resta debout et croisa les bras en attendant de voir si sa réponse l'avait satisfait.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 2:37
avatar
Invité -
Ottavo me jette un regard après les élocutions de Juliet. Il veut que je le rassure qu’elle dit la vérité, alors je lui fais un petit clin d’œil accompagné d’un hochement de la tête. Il semble soudainement plus confiant. Probablement de savoir que je ne risque pas le moindre danger.

Ottavo reprit confiance : cette Juliet n’enquêtait donc pas sur les actions récentes de l’entreprise. Personne n’avait percé la sécurité en place. Excellent. Il ne serait peut-être pas nécessaire de mettre une balle dans la tête de Diechi tout de suite dans ce cas. Par contre, si son frère était bel et bien là pour simplement devenir copain-copine avec la jeune journaliste, cela ouvrait de nouvelles possibilités, et mettre une balle dans celle de cette Juliet devenait une option plus tentante. Diechi était en dépression, ce qui le rendait facile à manipuler et à diriger dans tous les sens. Ottavo était son seul « ami » et personne de confiance. Il ne pouvait permettre à Diechi de s’ouvrir à quelque d’autre, qui pourrait aussi tenter de l’influencer dans cette période de faiblesse émotive. Il devait être le seul en contrôle… Mais en tuant Juliet, s’ils étaient bons amis, Ottavo rendrait Diechi encore plus misérable, et il n’oserait même plus s’approcher de qui que ce soit, de peur que cette personne ne meure aussi.
Toutes ces horribles pensées se jouaient dans la tête d’Ottavo, alors qu’il rendait son sourire à son petit frère.

-J’en suis rassuré. Notre famille a vécu quelques moments difficiles, spécialement pour Diechi. La dernière chose qu’on voudrait ce serait que d’avoir des gens à la recherche d’histoire dramatiques pour un journal à sensation. Évidemment, je suis certain que cela n’est pas dans votre nature que de faire ce genre de recherche, mais qui sait ce que le patron d’une boîte peut parfois demander à un employé de faire contre ses idéaux?

En effet, une bonne réflexion de mon frère. Pour a part, j’en suis un peu honteux, mais ma réflexion du moment est beaucoup moins intelligente :

-Tu fais plus vieux avec la barbe. Dix ans plus vieux.

Ottavo rigole, mais ne me réponds pas. Voir mon frère de bonne humeur me remet toujours moi aussi de bonne humeur…

Diechi n’est plus dans le même état que durant la soirée. En fait, il semble évident qu’il n’agit plus du tout comme quelques minutes plus tôt. En présence de son frère, bien qu’il ne le réalise même pas lui-même, il se retrouve effacé, silencieux et peu confiant en ses propos. Ottavo capte le feu des projecteurs et Diechi le regarde dans l’ombre, en adoration devant son grand frère. Diechi ne se fait plus de monologues internes, il ne pense plus à ses actions futures. Il laisse Ottavo gérer la situation. En sa présence, il retire les responsabilités de sa vie et les dépose sur le dos puissant de son frère, avec la confiance que ce dernier veillera sur eux deux. Son cerveau prend du repos, alors qu’il se met en autopilote : se mettre d’accord avec son frère et faire comme ce dernier veut.
Même son regard qui se voulait calculateur est perdu en un vague sourire niait, fixé sur son frère. Ce jeune homme si intelligent reprend l’allure d’un abrutit. Il lui laisse parler avec Juliet, il se contentera d’écouter. De toute façon, rien ne saurait mieux sortir de sa bouche que de celle de son frère, qui est si doué à entrer en contact avec les gens.

-J’espère que Diechi a su combler vos attentes. C’est un garçon très intelligent. J’imagine que ce restaurant était votre idée? Un excellent choix, le chef Dimitri fait le meilleur hamburger de la ville, et les cafés servis ici sont des vrais cafés, alors il faut faire attention si vous êtes plutôt habitués aux cafés dilué à la Starbuck.

Il lui fait un sourire charmant, et Diechi fait remarquer, encore une fois, avec un ton moins intellectuel que t’habitude :

-Tiens, Juliet à dis la même chose à propos des cafés en entrant ici!

-C’est vrai? Alors je n’en ai que plus de respect pour vous Hopkins. Visiblement, vous êtes une magnifique jeune femme aux idées à la bonne place. Je serais très heureux de vous recroiser un jour, surtout si cette rencontre est accompagnée d’une pizza de Dimitri.

Sachant que sa voix forte pouvait se faire entre à travers le bâtiment, il salua de la main le chef, qui lui répondit avec un sourire lui montant les lèvres jusqu’aux yeux. Pour Diechi, la déclaration d’Ottavo sonnait comme une demande amoureuse ou du moins, un flirt. Et pourtant, cela demeurait courtois, presque professionnel, et il n’en était pas pour le moins du monde dérangé. Juliet était en effet une femme intelligente, et Ottavo était lui-même quelqu’un de gentil, communicateur, et de très intelligent. De plus, il rentrait dans le moule des hommes forts et Diechi avait fait l’hypothèse quelques heures plus tôt que ces derniers était le fantasme de Juliet.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeVen 12 Fév 2016 - 11:26
avatar
Invité -
Les gens semblaient vraiment aimer la voir comme une journaliste sensationnaliste, ou en terme plus artistique une fouille-merde, alors qu'elle n'était même pas comme ça officiellement. Elle avait rarement fait mauvaise pub à quelqu'un. Dans la vie privé par contre, il était vrai qu'elle adorait creuser les histoires dramatiques ou uniques et les dévorer tranquillement en lisant son carnet. Elle faisait également cela pour les Nephils, mais c'était son vrai travail... Quant à l'éthique, que son employeur violerait, elle n'en avait quasiment pas sauf celle du 'je me sauve les miches'. Diechi semblait avoir perdu tout ses neuronnes... Première étape une fois recruté : l'éloigner de son frère.

- "Je comprends totalement votre méfiance envers les médias, mais je peux vous assurer que le patron du Wake Up Palema est des plus honnêtes hommes sur cette planète. De plus, je travailles de manière plutôt libre"

Juliet écouta Ottavo, riant gentiment à la remarque de Diechi concernant le fait que son frère avait dit la même chose qu'elle. Ils avaient probablement les deux vu ou entendu le marketing de ce restaurant. Bien que Juliet soit toujours méfiante, son alarme à l'escroc se déclencha quand Ottavo se mit à la complimenter, beaucoup trop, et à lui proposer de se revoir. C'était carrément du flirt. Juliet, étant adepte des mêmes techniques, n'était pas dupe. Elle savait que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, et elle n'allait pas le faire.

- "Vous êtes vraiment gentil, monsieur Steins. Peut-être nous recroiserons-nous pour des affaires professionnelles, peut-être une annonce que vos laboratoires aimeraient retransmettre au public. Mais je vais, malheureusement, refuser votre offre de pizza avec grand regret, pour des questions d'éthiques justement. Je ne peux pas décemment passer du temps avec un homme puissant comme vous, l'on m'accuserait ensuite d'accuser des pots-de-vins. Les gens sont plutôt méfiants, mais j'imagine que vous le savez"

Juliet avait arboré un sourire le plus charmant possible. Elle n'avait aucune envie de passer du temps avec cet Ottavo qui devait être toxique et envahissant, probablement qu'il voulait toujours être brossé dans le sens du poil et avoir une femme objet, preuve en était avec la serveuse qui minaudait en lui parlant. Juliet ne voulait surtout pas d'un homme comme ça, elle les trouvait abject... Elle préférait largement une situation inversée, où elle était la cheffe.

En même temps, Juliet cherchait un moyen de séparer Diechi d'Ottavo. Ils pouvaient toujours le prendre au QG et ainsi le détacher de son frère qui lui rendait le cerveau mou comme de la purée.
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeVen 19 Fév 2016 - 3:05
avatar
Invité -
Ottavo écoute et entend la réponse de Juliet. On et ce n’est pas tout, il l’analyse aussi. Et de cette analyse, il tire de nombreuses conclusions. La première étant que Juliet est une personne très intelligente. Et pas le même genre d’intelligence mathématique, productif et pragmatique de Diechi, mais bien une intelligence comme la sienne. Des capacités sociales de haut niveau. Ottavo la regarde dans les yeux : oui, le regard de la femme le perce en retour, fouillant son âme. Bien que son sourire dise le contraire, ses yeux ne mentent pas : elle le déteste. Ottavo à un don pour lire les gens, et ils captent chaque petit signaux de Juliet. Elle est probablement en train de penser à comment continuer à rencontrer Diechi sans le recroiser…
Ottavo savait adopter son style et son comportement pour plaire à son interlocuteur. Il jugea Juliet du regard, se remémorant les maigres phrases qu’ils avaient échangés et les articles qu’il avait lu de sa personne il y a maintenant bien longtemps. Il analyse chaque information : utilisait-elle un ton sarcastique, condescendant? Elle complimentait en utilisant un mélange d’honnêteté et de courtoisie, mais dans le seul but de détourner les questions de son interlocuteur loin des points importants. Ça réplique à son invitation à la négative était parfaitement délivré. Il en venait même à apprécier la réponse.
Si elle décidait de se mêler de ses affaires personnelles, elle deviendrait une rivale dangereuse. Ottavo avait un sentiment qu’il aurait bien de la difficulté à la vaincre. Avec des talents comme les siens, elle avait probablement elle aussi développer un réseau de contacts plus dangereux les uns que les autres.  Mais s’il pouvait réussir à l’atteindre à travers Diechi alors…

-Je comprends parfaitement Miss Hopkins. Peut-être une autre fois, comme vous dîtes. Et lorsque ça se produira, j’espère qu’il y aura de la nourriture sur la table.

Une belle façon de dire que, si c’est une rencontre sans nourriture, il s’agira probablement d’une rencontre peu courtoise et impliquera surement quelques échanges de coups de feu. Ottavo garde son sourire devant Juliet, mais il avait l’impression que la journaliste avait très bien compris son message.
Pour sa part, Diechi allait faire une blague sur le fait qu’Ottavo devait avoir faim pour parler autant de nourriture, mais il n’en a pas le temps, parce qu’Ottavo le prend par l’épaule :

-Nous allons donc partir, Miss Hopkins. Diechi à beaucoup à me raconter et il se fait tard. De plus, je suis particulièrement curieux au sujet des petites taches de sang que vous n’avez pas complètement réussit à essuyer de vos vêtements.


Ottavo fit un clin d’œil à la dame et partit du Cercle Ouvrier en emportant Diechi avec lui, un sourire carnassier au visage. Diechi n’eut qu’à peine le temps de jeter un regard derrière lui et adresser un sourire à Juliet qu’il était déjà dehors. Le géant sauta dans la Tesla noire et ouvrit la porte du passager avant à Diechi. Démarrant en silence la voiture électrique, il jeta un dernier regard à Juliet Hopkins.
Oui. Ils se reverront. Il en était certain.

[FIN DU RP. Il était temps xD J'ai hâte à la suite ^^ Tu peux conclure ici aussi si tu veux! ]
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitimeVen 19 Fév 2016 - 14:25
avatar
Invité -
Plus Juliet regardait cet homme, plus elle savait qu'il fallait s'en débarrasser. Si ce n'était qu'un simple frère toxique et manipulateur, c'était totalement gérable. Il aurait suffit de le discréditer, de s'occuper de l'humilier puis après il aurait lâché Diechi ou Diechi se serait éloigné naturellement. Mais là, Ottavo était un homme puissant, riche et avec du pouvoir. S'occuper de lui sera des plus compliqués car il devait avoir beaucoup de réseaux le protégeant, sans compter qu'il y avait le risque qu'un contractant soit dans son entourage... Mais, si Diechi devient Nephil, alors ils auraient bien plus de possibilité pour vaincre Ottavo... Il suffisait pour cela qu'ils se retrouvent seuls...

Juliet hocha la tête, n'ayant pas besoin d'en rajouter. Les menaces étaient clairs de chaque côtés, la bataille allait pouvoir commencer. Même si son opposant était des plus costaud, la journaliste savait qu'elle avait la possibilité de le battre à plat de couture. Mais le vaincre pouvait ne pas être suffisant.

- "Très bien alors, rentrez-bien et soyez prudent sur la route. On ne sait jamais ce qui peut arriver" dit-elle en souriant "Diechi, je me réjouis de te revoir, cette soirée fut très agréable"

En les regardant partir, Juliet se demandait ce qu'il se passerait si Ottavo avait malheureusement un tragique accident. Est-ce que Diechi hériterait de tout? Ce serait tellement parfait, même si malheureusement, le jeune flambeur semblait manipulé uniquement par son frère...

Juliet partit ensuite, pensive. Elle allait devoir rameuter du monde pour recruter Diechi et elle avait déjà quelques idées sur les candidats

[Ce fut un plaisir Very Happy]
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]   [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Icon_minitime
Contenu sponsorisé -
[Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé] Empty
 [Le Cercle Ouvrier] Il me reste un espoir [Terminé]

 Sujets similaires

-
» [Pont de l'Espoir] Tout, mais pas lui... [Terminé]
» [Pont de l'Espoir] MLG FRANCAIS FLANTIER !! [Terminé]
» [Pont de l'Espoir] Un rire dans la nuit. [Terminé]
» [appartement de bibi] Promis, je ne reste pas longtemps. [terminer]
» [appartement de bibi] Un nouvel Espoir